Lundi 29 novembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 8, 5-11
 Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri.Mt 8,8
En tout lieu où parviendra notre parole, les créatures sentiront que nous créons la vie et elles ressentiront le bien que notre vérité leur apporte.

 

Le livre du Ciel Tome 36, 15 mai 1938
Tu dois savoir que notre amour est si grand que lorsque notre bonté décide de dire une parole, de manifester une vérité hors de notre suprême Majesté, nous formons cet acte en nous-mêmes. Nous enfermons le bien qui doit être produit par cette vérité que nous faisons sortir. Lorsque tout est prêt et complet –le bien que nous devons donner aux créatures en vertu de cette vérité que nous manifestons, nous offrons alors cette vérité à la créature comme porteuse du bien que nous voulons donner aux générations humaines. Par conséquent, notre parole renferme tous les âges. Et puisque nos paroles sont vie, elles possèdent la force créatrice. En tout lieu où parviendra notre parole, les créatures sentiront que nous créons la vie et elles ressentiront le bien que notre vérité leur apporte. Par conséquent, arrêter nos paroles en ne les manifestant pas signifie arrêter tout le bien et toutes nos vies que nos paroles peuvent produire. Et je sais, ma fille, que tu ne voudrais pas me causer cette peine et empêcher ce grand bien aux générations humaines, n’est-ce pas ? Celle qui m’aime ne peut rien me refuser, pas même le sacrifice de sa vie. Par conséquent, sois attentive. Et ne te rends pas responsable d’avoir empêché tant de nos vies divines qui doivent prendre vie dans les créatures.

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Et Jésus répond à tous, selon la manière dont on le salue : des caresses pour les enfants, des bénédictions pour les femmes, des sourires aux miraculés, et un profond respect pour les autres. Mais, cette fois, aux salutations ordinaires, s’unit le salut du centurion de l’endroit, je crois. Il le salue de son : “Salut, Maître![2]” auquel Jésus répond en disant :
“Dieu vienne à toi.”
Pendant que la foule s’approche, curieuse de voir comment va se passer la rencontre, le romain continue :
“Cela fait plusieurs jours que je t’attends
[3]. Tu ne me reconnais pas parmi ceux qui t’écoutaient sur la montagne ? J’étais habillé en civil. Tu ne me demandes pas pourquoi j’étais venu ?”
“Je ne te le demande pas. Que veux-tu de Moi?”
“Nous avons l’ordre de surveiller ceux qui font des rassemblements. Trop de fois Rome a dû regretter d’avoir autorisé des réunions honnêtes en apparence. Mais, en te voyant et en t’entendant, j’ai pensé à Toi comme à… comme à…
 177.2 – J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions[4] et ils savent les soigner avec les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer[5]. Ils ont refusé de venir. J’en ai grande douleur parce que c’est un serviteur fidèle.”
“Je viendrai et te le guérirai.”
“Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, ordure pour vous. Si les médecins hébreux craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour Toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si d’ici tu dis une seule parole, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à tant d’autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme il m’est ordonné, je puis, à mon tour, commander aux soldats que j’ai sous mes ordres, et si je dis à l’un: “Va”, à l’autre: “Viens”, et au serviteur: “Fais ceci”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras tout de suite obéi par la maladie et elle s’en ira “.
“Ce n’est pas un homme, la maladie … ” objecte Jésus.
“Toi non plus, tu n’es pas un homme, mais tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir.”
 177.3 – Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et Lui disent :
“C’est un romain, mais écoute-le car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que lui a fait construire la synagogue
[6] et il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne reste pas déçu et fâché et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine.”
160/161> Jésus, après avoir écouté ceux-ci et celui-là, se tourne en souriant vers le centurion :
“Pars en avant, j’arrive.”
Mais le centurion recommence à dire :
“Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur guérira.”
“Et, qu’il en soit ainsi. Va avec foi. En cet instant la fièvre le quitte et la vie revient en ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va.”
Le centurion salue militairement, s’incline et puis s’en va.
 177.4 – Jésus le regarde partir et puis il se retourne vers ceux qui sont présents et dit :
“En vérité, je vous dis que je n’ai pas trouvé autant de foi en Israël. Oh ! c’est pourtant vrai ! “Le peuple qui marchait dans les ténèbres vit une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans l’obscure région de la mort, la Lumière s’est levée 
[7]“, et encore: “Le Messie, après avoir levé sa bannière sur les nations les réunira” [8]. Oh ! mon Royaume! Vraiment vers toi on affluera en nombre infini! Plus nombreux que tous les chameaux et les dromadaires de Madian et d’Epha, et que les porteurs d’or et d’encens de Saba [9], plus nombreux que tous les troupeaux de Cédar et que les béliers de Nabaiot seront ceux qui viendront à toi [10], et mon cœur se dilatera de joie en voyant venir à Moi les peuples de la mer et la puissance des nations. Les îles m’attendent pour m’adorer [11] et les fils des étrangers construiront les murs de mon Église [12] dont les portes resteront toujours ouvertes pour accueillir les rois et la puissance des nations et pour les sanctifier en Moi. Tome 3, chapitre 177.