De l’évangile de Luc 19, 45-48
Ma maison sera une maison de prière. Mais vous, vous en avez fait une caverne de bandits.…Lc 19,46
« Oh ! Comme les chefs de l’Église auraient dû être vigilants ne pas me laisser être la risée et l’objet des actions mesquines de ces gens !
Le livre du Ciel Tome 10, 9 novembre 1910
« Ma fille, les œuvres les plus saintes accomplies avec des motifs humains sont comme ces récipients
fêlés. Peu importe quelle liqueur on y déverse, petit à petit le liquide coule au sol. Lorsque quelqu’un va chercher ces récipients en temps de besoin, il les trouve vides. C’est, pourquoi les enfants de mon Église sont
réduits à un tel état, parce que dans leurs opérations, tout se fait avec des motifs humains. Alors dans les moments de besoins, dans les dangers et dans les affronts, ils se retrouvent vidés de la grâce. C’est pourquoi affaiblis, épuisés et presque aveuglés par l’esprit humain, ils se livrent aux excès. » « Oh ! Comme les chefs de l’Église auraient dû être vigilants ne pas me laisser être la risée et l’objet des actions mesquines de ces gens ! C’est vrai qu’il y aurait beaucoup de scandale s’ils se repentaient, mais ce serait une moindre offense envers moi que tous ces sacrilèges qu’ils commettent. Ah ! C’est trop dur pour moi de les tolérer ! Prie, prie ma fille, parce que beaucoup de choses tristes sont sur le point de sortir de l’intérieur des enfants de l’Église. » Puis il disparut.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les voilà aux portes de l’enceinte du Temple. Jésus descend de l’ânon, qu’un homme de Bethphagé prend sous sa garde.
Il faut remarquer que Jésus ne s’est pas arrêté à la première porte du Temple, mais qu’il a suivi l’enceinte, jusqu’au moment où il est arrivé du côté nord, près de l’Antonia. C’est là qu’il descend et entre dans le Temple, comme pour bien montrer au pouvoir dominant qu’il ne se cache pas, et se sent innocent dans toute sa conduite.
La première cour du Temple présente le chahut habituel des changeurs et des vendeurs de colombes, passereaux et agneaux… à cette seule différence que tout le monde les a délaissés pour venir voir Jésus.
Celui-ci entre, solennel dans son vêtement de pourpre, et il tourne les yeux vers ce marché, puis vers un groupe de pharisiens et de scribes qui l’observent de dessous un portique.
Son regard étincelle d’indignation. A l’improviste, il bondit au milieu de la cour. Il semble voler, comme une flamme, car son vêtement flamboie sous le soleil qui inonde la cour. Et il tonne d’une voix puissante :
« Hors de la maison de mon Père ! Le Temple n’est pas un lieu d’usure et de marché. Il est écrit : “ Ma maison sera appelée maison de prière. ” Pourquoi donc avez-vous fait une caverne de voleurs de cette maison où est invoqué le nom du Seigneur ? Hors d’ici ! Purifiez ma maison, pour éviter que, au lieu de me servir de cordes, je vous frappe des foudres de la colère céleste. Sortez d’ici ! Hors d’ici les voleurs, les fraudeurs, les impudiques, les homicides, les sacrilèges, les tenants de la pire idolâtrie : celle de l’amour-propre orgueilleux, les corrupteurs et les menteurs. Dehors ! Dehors ! Sinon, le Très-Haut balaiera pour toujours ce lieu et exercera sa vengeance sur tout un peuple. »
Il ne réitère pas les coups de fouet de l’autre fois mais, comme les marchands et les changeurs tardent à obéir, il va au comptoir le plus proche et le renverse en répandant sur le sol balances et pièces de monnaie.
Les vendeurs et les changeurs se hâtent de suivre l’ordre de Jésus, après avoir vu ce premier exemple. Jésus crie derrière eux :
« Combien de fois devrai-je vous dire que cet endroit ne doit pas être un lieu de souillure, mais de prière ? »
Et il regarde les hommes du Temple qui, obéissant aux ordres du Pontife, ne font pas le moindre geste de représailles. Tome 9 – ch 590.19