Solennité de la Toussaint
De l’évangile de Matthieu 5, 1-12a
Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !
Chaque acte de ma Volonté effectué sur la terre est dans l’âme la semence d’une béatitude dont elle jouira dans le Ciel.
Le livre du Ciel Tome 17, 18 février 1926
Pendant que je nageais dans cette mer de petites flammes, mon Jésus bienaimé me dit: «Il est vrai que la petite nouveau-née de ma Volonté participe aux béatitudes, aux joies et à la félicité de celui qui l’a amenée à la lumière. Toutes ces flammes que tu vois dans la mer de ma Volonté symbolisent les béatitudes secrètes, les joies et
la félicité que contient ma Volonté. Je dis secrètes parce que je n’ai encore manifesté à personne la totalité des béatitudes que contient ma Volonté, étant donné qu’il n’y a aucune créature qui a les dispositions voulues pour les recevoir. « Ces béatitudes demeurent enfermées dans la Divinité en attendant que nous puissions les déposer en celle qui vivra sans interruption dans notre Volonté. Sa volonté ne faisant qu’un avec la nôtre, toutes les portes divines lui seront ouvertes et nos secrets les plus intimes pourront lui être révélés. Les joies et les béatitudes célestes peuvent être partagées avec une créature dans la mesure où celle ci peut les recevoir. Chaque manifestation que je te fais concernant ma Volonté est une béatitude provenant du sein de la Divinité. Non seulement ces béatitudes te rendent heureuse et te disposent à mieux vivre dans ma Volonté, mais elles te préparent pour de nouvelles connaissances. De plus, tout le Ciel est illuminé par ces béatitudes sorties de notre sein. Oh ! Comme les bienheureux du Ciel te sont reconnaissants et comme ils prient pour que je te continue ces manifestations de ma Volonté ! Ces béatitudes ont été verrouillées en nous par la volonté humaine. Chaque acte de la volonté humaine était un verrou appliqué sur elles, non seulement dans le temps, mais dans l’Éternité. « Chaque acte de ma Volonté effectué sur la terre est dans l’âme la semence d’une béatitude dont elle jouira dans le Ciel. Sans sa semence, on ne peut espérer obtenir la plante. Par conséquent, je te veux de plus en plus profondément dans ma Volonté. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous dites : “ Comment conquérir Dieu et son Royaume en suivant une autre voie plus douce que la voie sévère du Sinaï ? ”
Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là. Néanmoins, ne le regardons pas sous le jour de la menace, mais sous le jour de l’amour. Ne disons pas : “ Malheur à moi si je ne fais pas ceci ! ” en restant tremblants dans l’attente du péché, que nous pensons inévitable. Mais disons : “ Bienheureux serai-je si je fais ceci ! ” Dans un élan de joie surnaturelle, joyeux, élançons-nous vers ces béatitudes qui naissent de l’observation de la Loi, comme les roses naissent dans un buisson épineux.
“ Bienheureux si je suis pauvre en esprit : le Royaume des Cieux est à moi !
Bienheureux si je suis doux : j’obtiendrai la terre en héritage !
Bienheureux si je suis capable de pleurer sans me révolter : je serai consolé !
Bienheureux si j’ai faim de justice, plus que du pain et du vin qui rassasient la chair : la Justice me rassasiera !
Bienheureux si je suis miséricordieux : la miséricorde divine s’appliquera à moi !
Bienheureux si je suis pur de cœur : Dieu se penchera sur mon cœur pur, et je le verrai !
Bienheureux si j’ai l’esprit de paix : Dieu m’appellera son fils ; car je serai dans la paix et l’amour, et Dieu est l’Amour qui aime ceux qui lui sont semblables !
Bienheureux si, par fidélité à la justice, je suis persécuté : pour me dédommager des persécutions de la terre, Dieu, mon Père, me donnera le Royaume des Cieux !
Bienheureux si je suis outragé et accusé à tort pour savoir être ton fils, ô Dieu ! Ce n’est pas la désolation, mais la joie que cela doit m’apporter, car cela me mettra au niveau de tes meilleurs serviteurs, les prophètes, qui furent persécutés pour la même raison et avec lesquels je crois fermement que je partagerai la même récompense, grande, éternelle, dans le Ciel qui m’appartient ! ”
Tel est le regard que nous devons porter sur le chemin du salut, à travers la joie des saints.