Samedi 23 octobre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 13, 1-9
Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Lc 13,7
Ah ! Jésus ! Où sont en moi les fruits de tous tes enseignements ?

 

Le livre du Ciel Tome 12, 13 septembre 1919
Ah ! Jésus ! Où sont en moi les fruits de tous tes enseignements ? » Pendant que je disais cela, j’ai senti
Jésus tout près de moi qui m’attachait et me rattachait avec de fortes chaînes. Il me dit : « Ma fille, le signe le plus sûr que mes enseignements ont produit du fruit en toi est que tu ne sens plus rien de toi-même. La vie dans ma Volonté ne consiste-t-elle pas à se dissoudre en moi ? Pourquoi cherches-tu donc tes désirs, tes affections, etc. si tu les as dissous dans ma Volonté ? Ma Volonté est immense et ça demande trop d’effort pour la cerner. Pour vivre en moi, il vaut mieux ne plus vivre de sa propre vie. Autrement, on montre qu’on n’est pas heureux de vivre
de ma vie et d’être complètement dissous en Moi. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Tu as entendu parler des galiléens tués par Pilate pendant qu’ils accomplissaient un sacrifice. Leur sang s’est mélangé avec celui de la victime. Tout près de l’autel ! Tout près de l’autel !”

“Je l’ai appris.”

Tous les galiléens sont révoltés par cette injustice. Ils crient : “C’est vrai qu’il s’agissait d’un faux Messie. Mais pourquoi tuer ses partisans, après l’avoir frappé, lui ? Et pourquoi à ce moment-là ? Ils étaient plus pécheurs, peut-être ?”

Jésus impose la paix, et puis il dit :

“Vous vous demandez s’ils étaient plus pécheurs que tant d’autres galiléens et si c’est pour cela qu’ils ont été tués ? Non, ils ne l’étaient pas. En vérité je vous dis qu’ils ont payé et que beaucoup d’autres paieront si vous ne vous convertissez pas au Seigneur. Si vous ne faites pas toute pénitence, vous périrez tous de la même façon, en Galilée et ailleurs. Dieu est indigné contre son peuple. Je vous le dis.

434> Il ne faut pas croire que ceux qui sont frappés sont toujours les plus mauvais. Que chacun s’examine soi-même, qu’il se juge, lui, et pas les autres. Ces dix-huit aussi, sur lesquels est tombée la tour de Siloé qui les a tués, n’étaient pas les plus coupables de Jérusalem. Je vous le dis : faites, faite pénitence si vous ne voulez pas être écrasés comme eux, et même en votre esprit.
281.16 – Viens, prêtre d’Israël. La table est servie. Il t’appartient à toi, car le prêtre est toujours celui qu’il faut honorer pour l’Idée qu’il représente et rappelle, il t’appartient à toi, patriarche parmi nous, tous plus jeunes, d’offrir et de bénir.” […]

Un riche avait une grande et belle vigne dans laquelle se trouvaient des figuiers de différentes qualités. À la vigne était préposé un de ses serviteurs, vigneron expérimenté et qui connaissait la taille des arbres à fruits. Il faisait son devoir par amour pour son maître et pour les arbres. Tous les ans, le riche, à la belle saison, venait à plusieurs reprises à sa vigne pour voir mûrir les raisins et les figues et les goûter, les cueillant sur les arbres de ses propres mains. Un jour donc, il se dirigea vers un figuier qui donnait des fruits d’excellente qualité, l’unique arbre de cette qualité qui existât dans la vigne. Mais ce jour aussi, comme les deux années précédentes, il le trouva tout en feuilles et sans aucun fruit. Il appela le vigneron et lui dit : “C’est la troisième année que je viens chercher des fruits sur ce figuier et je ne trouve que des feuilles. On voit que cet arbre a fini de fructifier. Coupe-le donc. Il est inutile qu’il soit ici à occuper une place, et prendre ton temps, pour ne rien rapporter. Scie-le, brûle-le et nettoie le terrain de ses racines et mets à sa place une nouvelle plante. D’ici quelques années, elle donnera des fruits”. Le vigneron, qui était patient et aimant, répondit : “Tu as raison. Mais laisse-moi encore faire cette année. Je ne vais pas le scier, mais au contraire, avec encore plus de soin, je vais bêcher tout autour, y mettre du fumier, et l’émonder. Qui sait s’il ne va pas encore donner des fruits ? Si après ce dernier essai il ne donne pas de fruit, j’obéirai à ton désir et je le couperai”.