Mercredi 20 octobre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 12, 39-48
Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Lc 12,44
je t’enseigne tant de choses, et j’agrandis ta capacité pour que tous mes biens puissent entrer en toi.
Le livre du Ciel Tome 17, 6 décembre 1925
« En la personne qui vit dans ma Volonté se trouvent aussi les prophètes, les patriarches et les Saints Pères avec  tous leurs actes, eux qui ont tant soupiré après la venue du Rédempteur.  Dans ma Volonté, cette personne peut s’associer à leurs soupirs. Il se trouve aussi en elle mon inséparable Mère et ma propre Personne avec tous leurs actes, desquels ont découlé tant de prodiges. En somme, je veux qu’elle participe à toutes mes choses, passées, présentes et futures. Il est juste et nécessaire que toutes ces choses soient inséparables d’elle. Si je ne les trouve pas en elle, c’est qu’elle ne vit pas totalement dans ma Volonté et qu’elle ne peut me donner des retours d’amour pour tout ce qui m’appartient. Ne l’ai-je pas créée pour qu’elle soit un petit monde et un petit dieu ? « Voilà pourquoi je ne cesse de te répéter que la vie dans ma Volonté n’est pas encore connue, je t’enseigne tant de choses, et j’agrandis ta capacité pour que tous mes biens puissent entrer en toi. Je veux des retours d’amour pour tout ce qui provient de moi. Je ne peux tolérer qu’une personne qui vit dans ma Volonté ne connaisse pas toutes mes choses, ne les aime pas et ne les possède pas. Autrement, comment pourrait-on parler du grand prodige de la vie dans ma Volonté ? »

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Pierre qui a été jusqu’à oublier de finir son repas pour écouter le Seigneur, voyant que Jésus se tait, demande :

“Ce que tu dis, c’est pour nous ou pour tous ?”

“C’est pour vous et pour tous, mais c’est davantage pour vous, car vous êtes comme des intendants mis par le Maître à la tête des serviteurs et vous êtes doublement obligés d’être prêts, à la fois pour vous comme intendants et pour vous comme simples fidèles. Que doit être l’intendant mis par le maître à la tête de ses serviteurs pour donner à chacun au moment voulu sa juste part ? Il doit être avisé et fidèle. Pour accomplir son propre devoir, pour faire accomplir à ceux qui sont au-dessous de lui leur propre devoir. Autrement en souffriraient les intérêts du maître qui paie l’intendant pour qu’il agisse en son nom et veille sur ses intérêts en son absence.

Bienheureux le serviteur que le maître, en revenant à sa maison, trouve en train d’agir avec fidélité, habileté et justice. En vérité je vous dis qu’il l’établira intendant des autres propriétés aussi, de toutes ses propriétés, se reposant et se réjouissant en son cœur pour la sécurité que ce serviteur lui donne.

Mais si ce serviteur dit : “Oh ! c’est bon ! Le maître est très loin et il m’a écrit que son retour sera retardé. Je peux donc faire ce que bon me semble et puis, quand je verrai que son retour est proche, j’y pourvoirai”. Et il commencera à manger et à boire jusqu’à en être ivre et à donner des ordres d’ivrogne.

396> Comme les bons serviteurs qui dépendent de lui refusent de les exécuter pour ne pas faire tort à leur maître, il se met à battre les serviteurs et les servantes jusqu’à les rendre malades et languissants. Il croit être heureux et il dit : “Je goûte enfin ce que c’est qu’être maître et d’être craint de tous”.

Mais, que lui arrivera-t-il ? Il lui arrivera que le maître reviendra au moment où il s’y attend le moins, en le surprenant justement en train d’empocher l’argent ou de corrompre quelque serviteur parmi les plus faibles. Alors, je vous le dis, le maître le chassera de sa place d’intendant et jusque des rangs de ses serviteurs, car il n’est pas permis de garder les infidèles et les traîtres parmi des serviteurs honnêtes.

Et il sera d’autant plus puni que le maître l’avait davantage aimé et instruit. Car plus on connaît la volonté et la pensée du maître, plus on est tenu de l’accomplir avec exactitude. S’il n’agit pas comme le maître le lui a dit, en détail, comme à aucun autre, il recevra de nombreux coups, alors que celui, en tant que serviteur de second rang est bien peu au courant et se trompe tout en croyant bien faire, sera moins puni. À qui on a beaucoup donné, il sera beau- coup demandé, et il devra rendre beaucoup, celui qui a été chargé de beaucoup, car mes intendants devront rendre compte même de l’âme d’un tout petit d’une heure. Tome 4, chapitre 276