Samedi 25 septembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 9, 43b-45
 Le Fils de l’homme doit être livré entre les mains des hommes. Lc 9, 44
les créatures firent leur part en me faisant souffrir ma Passion dans les dernières heures de ma vie terrestre.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 4 juin 1919
«Ma fille, les souffrances qui m’ont été données par la Divinité surpassent de très loin celles qui m’ont été données par les créatures, autant en intensité qu’en nombre et en durée. Et ces souffrances n’étaient pas teintées de haine et d’injustice, mais plutôt accompagnées d’un Amour immense et de la complicité des trois Personnes Divines pour que mon Humanité souffre autant de morts qu’il allait y avoir de créatures à voir la lumière de la Création, ces
créatures que le Père m’avait confiées avec tant d’Amour. «Comme, en la Divinité, l’injustice et la haine n’existent pas et que, cependant, l’homme était gravement souillé par ces fautes et d’autres du genre, je devais être accablé d’injustices, de haine, de moqueries, etc., pour réparer ces fautes. C’est ainsi qu’aux dernières heures de ma vie terrestre, j’ai souffert la Passion de la part des créatures où les injustices, la haine, les moqueries, les vengeances, les humiliations, etc., que les hommes m’ont fait subir furent si grandes que ma pauvre Humanité devint l’opprobre et le rebut de tous, à tel point que je n’avais plus l’air d’un homme et que mes bourreaux en étaient eux-mêmes horrifiés. «En somme, j’ai vécu deux Passions distinctes. Comme les créatures étaient incapables de multiplier en moi les souffrances et les morts  autant de morts que de pécheurs , la Divinité fit subir ces choses à mon Humanité tout au long de ma vie terrestre, et cela, dans un Amour immense et en accord avec les trois Personnes Divines. Comme, par ailleurs, la Divinité était incapable d’injustices, etc., les créatures firent leur part en me faisant souffrir ma Passion dans les dernières heures de ma vie terrestre. Ainsi, la Rédemption fut totalement accomplie. Combien les âmes m’ont coûté ! C’est pourquoi je les aime tant !»

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Mais le sabbat est terminé, et ceux qui veulent fuir Jésus se pressent sur la plage pour négocier leur traversée pour Tibériade. Ils se disputent avec Zébédée qui ne veut pas leur céder sa barque, déjà prête à côté de celle de Pierre, pour le départ de nuit de Jésus avec les Douze.

« Je vais l’aider ! » dit Pierre, irrité.

Jésus, pour éviter des heurts trop violents, le retient :

« Allons-y tous, pas toi seul. »

Ils s’y rendent donc ensemble… Et ils éprouvent toute l’amertume de voir que ceux qui fuient s’en vont sans même saluer, coupant net toute discussion pour s’éloigner de Jésus… Ils entendent quelques épithètes méprisantes et des conseils amers aux disciples fidèles…

Jésus se détourne pour revenir à la maison après le départ de la foule hostile, et il dit au nouveau disciple :

« Tu les entends ? Voilà ce qui t’attend en venant à moi.

– Je le sais. C’est pour cela que je reste. Je t’avais vu, un jour de gloire, au milieu de la foule qui t’acclamait en te saluant comme “ roi ”. J’ai haussé les épaules en pensant : “ Encore un qui se fait des illusions ! Un malheur de plus pour Israël ! ” Et je ne t’ai pas suivi parce que tu me semblais être un roi : je ne pensais même plus à toi. Maintenant je te suis parce que, dans tes paroles et dans ta bonté, je vois le Messie promis.

– En vérité, tu es plus juste que beaucoup d’autres. Néanmoins, je le répète : que celui qui espère trouver en moi un roi de la terre se retire. Que celui qui sent qu’il aura honte en face du monde accusateur se retire. Que celui qui se scandalisera de me voir traité de malfaiteur se retire. Je vous le dis pendant que vous pouvez encore le faire sans être compromis aux yeux du monde. Imitez ceux qui fuient sur ces barques, si vous ne vous sentez pas le courage de partager mon sort dans l’opprobre, pour pouvoir le partager ensuite dans la gloire. Car voilà ce qui va arriver : le Fils de l’homme sera accusé puis remis aux hommes, qui le tueront comme un malfaiteur et croiront l’avoir vaincu. Mais c’est inutilement qu’ils auront commis leur crime, car je ressusciterai trois jours plus tard et je triompherai. Bienheureux ceux qui sauront rester avec moi jusqu’à la fin ! »

Tome 5 – ch 355.7
3ème année vie publique