De l’évangile de Luc 7, 1-10
Mais dis une parole, et mon serviteur sera guéri. Lc 7,7
Seul ton Jésus a une parole toujours nouvelle, pénétrante, remplie de force divine…
Le livre du Ciel Tome 30, 9 avril 1932
Ma bonne fille, comment peux-tu douter ? À elle seule la multiplicité de tant de vérités sur ma Divine Volonté est une preuve certaine que seul ton Jésus pouvait avoir parlé si longtemps sur ce sujet en thèmes si variés et si
puissants, car possédant la source de la Divine Volonté, il n’est pas étonnant que j’aie pu te manifester, de si nombreuses manières pourrais-je dire, les petites gouttes de lumière des connaissances de mon adorable Volonté. Je dis qu’elles sont pour moi des gouttes en comparaison de la mer vaste et infinie que je pourrais encore te dire, car si je voulais te parler de toute l’Éternité, il y a tant à dire sur les connaissances concernant mon Fiat suprême que je n’en finirais jamais. Mais pour toi, ce que je t’ai manifesté a été comme des mers parce que tu es une créature finie. C’est pourquoi la longueur de mon discours est la preuve la plus certaine et la plus convaincante que seul ton Jésus pouvait tenir tant de raisonnements, que lui seul pouvait savoir tant de choses concernant mon Vouloir lui-même. L’ennemi ne possède pas la source et pour lui, y goûter le brûlerait encore plus parce que ma Divine Volonté est ce qu’il hait le plus et ce qui le tourmente le plus. Et si c’était en son pouvoir, il mettrait la terre sens dessus dessous, il utiliserait tous les arts et toutes les ruses pour que personne ne connaisse ni ne fasse ma Volonté. Ce serait moins encore ta fantaisie, si limitée et si petite ; oh ! comme la lumière de la
raison s’éteindrait bien vite, et après avoir donné deux ou trois raisons, tu aurais fait comme ceux qui veulent parler et soudain sont frappés de mutisme sans pouvoir continuer à discourir ; et, confuse, tu aurais été réduite au
silence. Seul ton Jésus a une parole toujours nouvelle, pénétrante, remplie de force divine, de suavité admirable, de surprenantes vérités, devant laquelle l’intelligence humaine est contrainte de s’incliner en disant : « On voit ici le
doigt de Dieu. » Par conséquent, reconnaît un tel bien et que ton centre en toutes choses soit ma seule Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais, cette fois, aux salutations ordinaires, s’unit le salut du centurion de l’endroit, je crois. Il le salue de son : “Salut, Maître![2]” auquel Jésus répond en disant :
“Dieu vienne à toi.”
Pendant que la foule s’approche, curieuse de voir comment va se passer la rencontre, le romain continue :
“Cela fait plusieurs jours que je t’attends[3]. Tu ne me reconnais pas parmi ceux qui t’écoutaient sur la montagne ? J’étais habillé en civil. Tu ne me demandes pas pourquoi j’étais venu ?”
“Je ne te le demande pas. Que veux-tu de Moi?”
“Nous avons l’ordre de surveiller ceux qui font des rassemblements. Trop de fois Rome a dû regretter d’avoir autorisé des réunions honnêtes en apparence. Mais, en te voyant et en t’entendant, j’ai pensé à Toi comme à… comme à…
177.2 – J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions[4] et ils savent les soigner avec les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer[5]. Ils ont refusé de venir. J’en ai grande douleur parce que c’est un serviteur fidèle.”
“Je viendrai et te le guérirai.”
“Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, ordure pour vous. Si les médecins hébreux craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour Toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si d’ici tu dis une seule parole, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à tant d’autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme il m’est ordonné, je puis, à mon tour, commander aux soldats que j’ai sous mes ordres, et si je dis à l’un: “Va”, à l’autre: “Viens”, et au serviteur: “Fais ceci”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras tout de suite obéi par la maladie et elle s’en ira “.
“Ce n’est pas un homme, la maladie … ” objecte Jésus.
“Toi non plus, tu n’es pas un homme, mais tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir.”
177.3 – Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et Lui disent :
“C’est un romain, mais écoute-le car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que lui a fait construire la synagogue[6] et il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne reste pas déçu et fâché et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine.”
160/161> Jésus, après avoir écouté ceux-ci et celui-là, se tourne en souriant vers le centurion :
“Pars en avant, j’arrive.”
Mais le centurion recommence à dire :
“Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur guérira.”
“Et, qu’il en soit ainsi. Va avec foi. En cet instant la fièvre le quitte et la vie revient en ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va.”
Le centurion salue militairement, s’incline et puis s’en va.
177.4 – Jésus le regarde partir et puis il se retourne vers ceux qui sont présents et dit :
“En vérité, je vous dis que je n’ai pas trouvé autant de foi en Israël.