dimanche 5 septembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 7, 31-37
..puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit: Effata , c’est-à-dire, ouvre-toi. Mc 7, 34
Ma fille, vois comment tous les actes que j’ai faits en rédimant l’homme, et même les miracles que j’ai accomplis durant ma vie publique, n’avaient d’autre but que de ramener le Royaume du Fiat suprême parmi les créatures
Le livre du Ciel Tome 20, 26 octobre 1926
Ma fille, vois comment tous les actes que j’ai faits en rédimant l’homme, et même les miracles que j’ai accomplis durant ma vie publique, n’avaient d’autre but que de ramener le Royaume du Fiat suprême parmi les créatures ; et ce faisant, je demandais au Père céleste de le faire connaître et de le restaurer dans les générations humaines. Si je rendais la vue aux aveugles, mon acte premier était de chasser l’obscurité de la volonté humaine, cause première de la cécité de l’âme et du corps, afin que la lumière de ma Volonté puisse illuminer les âmes de tous les aveugles pour qu’ils puissent voir ma Volonté et l’aimer, et que leur corps puisse également ne pas perdre la vue. Si je rendais l’ouïe aux sourds, je demandais premièrement au Père qu’ils puissent acquérir l’ouïe pour entendre les voix, les connaissances, les prodiges de ma Divine Volonté et qu’elle puisse entrer dans leur cœur pour les dominer, et qu’il n’y ait plus de sourds dans le monde – dans l’âme ou dans le corps. Dans les morts que j’ai ressuscités, je demandais que l’âme puisse renaître dans ma Volonté éternelle – même ceux qui étaient putréfiés et rendus comme des cadavres par la volonté humaine. Et quand j’ai pris des cordes pour chasser les profanateurs du temple, c’est la volonté humaine que je chassais pour que ma Volonté puisse entrer, régner et dominer, et qu’ils puissent être véritablement riches dans leur âme et plus jamais sujets à la pauvreté naturelle. Et même lorsque, triomphant, j’entrais à Jérusalem parmi le triomphe des foules, entouré d’honneur et de gloire, c’était le triomphe de ma Volonté que j’établissais dans le peuple.

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

C’est presque le soir, arrêtez-vous chez moi. C’est une maison de pauvres, mais de gens honnêtes. Je peux vous donner du lait dès que mes fils reviendront avec les brebis. Mon mari vous accueillera volontiers.

– Merci, femme. Si le Maître le veut, nous resterons ici. »

La femme part vaquer à ses occupations pendant que les apôtres demandent à Jésus ce qu’ils doivent faire.

« Oui, c’est bien. Demain, nous irons à Cédès, puis vers Pa­néade. J’ai réfléchi, Barthélemy. Il convient de faire comme tu dis. Tu m’as donné un bon conseil. J’espère trouver ainsi d’autres disciples et les envoyer devant moi à Capharnaüm. Je sais qu’à Cédès il doit y en avoir maintenant quelques-uns, parmi lesquels les trois bergers libanais. »

La femme revient et demande :

« Alors ?

– Oui, brave femme, nous restons ici pour la nuit.

– Et pour le dîner. Oh ! Acceptez ! Cela ne me pèse pas. D’ailleurs, la miséricorde nous a été enseignée par certains qui sont disciples de ce Jésus de Galilée, appelé le Messie, qui fait tant de miracles et qui prêche le Royaume de Dieu. Mais ici, il n’est jamais venu, peut-être parce que nous sommes à la frontière syro-phénicienne. Mais ses disciples sont venus, et c’est déjà beaucoup. Pour la Pâque, nous, les villageois, nous voulons aller tous en Judée pour voir si nous trouvons ce Jésus, car nous avons des malades ; les disciples en ont guéri quelques-uns, mais pas tous. Et parmi eux, il y a un jeune homme, fils d’un frère de la femme de mon beau-frère.

– Qu’a-t-il ? demande Jésus en souriant.

– Il est… Il ne parle pas et n’entend pas. Il est né comme ça. Peut-être un démon est-il entré dans le sein de la mère pour la faire désespérer et souffrir. Mais il est bon, comme s’il n’était pas possédé. Les disciples ont dit que, pour lui, il faut Jésus de Nazareth parce qu’il doit y avoir quelque chose qui lui manque, et seul ce Jésus…

Ah ! Voici mes enfants et mon époux ! Melchias, j’ai accueilli ces pèlerins au nom du Seigneur et j’étais en train de parler de Lévi… Sarah, va vite traire le lait et toi, Samuel, descends prendre du vin et de l’huile dans la grotte et apporte des pommes du grenier. Dépêche-toi, Sarah, nous allons préparer les lits dans les chambres du haut.

– Ne te fatigue pas, femme. Nous serons bien n’importe où. Pourrais-je voir l’homme dont tu parlais ?

– Oui… Mais… Oh ! Seigneur ! Mais tu es peut-être le Nazaréen ?

– C’est moi. »

La femme s’écroule à genoux en s’écriant :

« Melchias, Sarah, Samuel ! Venez adorer le Messie ! Quelle journée ! Quelle journée ! Et moi, je l’ai dans ma maison ! Et je lui parle comme ça ! Et je lui ai apporté de l’eau pour laver sa blessure… Oh !… »

Elle s’étrangle d’émotion. Mais ensuite elle court à la bassine et la voit vide :

« Pourquoi avez-vous jeté cette eau ? Elle était sainte ! Oh ! Melchias ! Le Messie chez nous…

– Oui. Mais sois bonne, femme, et n’en parle à personne. Va plutôt chercher le pauvre graçon et amène-le moi ici… » dit Jésus en souriant…

Melchias revient promptement avec le jeune sourd-muet et ses parents, ainsi qu’avec la moitié du village au moins… La mère du malheureux adore Jésus et le supplie.

« Oui, ce sera comme tu veux. »

Il prend par la main le sourd-muet, l’éloigne un peu de la foule qui se presse et que les apôtres, par pitié pour la main blessée de Jésus, s’efforcent d’écarter. Jésus attire tout près de lui le handicapé, lui met ses index dans les oreilles et la langue sur les lèvres entrouvertes puis, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit, il lui souffle sur le visage et crie d’une voix forte : “ Ouvrez-vous ! ”, puis il se recule.

Le jeune homme le regarde un moment tandis que la foule chuchote. Il est surprenant de voir le changement du visage du sourd-muet, d’abord apathique et triste, puis surpris et souriant. Il porte les mains à ses oreilles, il les presse, les écarte… Il se convainc qu’il entend vraiment et ouvre la bouche en disant :

« Maman ! J’entends ! Oh ! Seigneur, je t’adore ! »

La foule est prise par l’enthousiasme habituel, et elle l’est d’autant plus qu’elle se demande :

« Mais comment peut-il déjà savoir parler s’il n’a jamais entendu un mot depuis qu’il est né ? Un miracle dans le miracle ! Il lui a délié la langue et ouvert les oreilles et, en même temps, il lui a appris à parler. Vive Jésus de Nazareth ! Hosanna au Saint, au Messie ! »

Et ils se pressent contre lui, qui lève sa main blessée pour bénir, pendant que quelques-uns, avertis par la femme de la maison, se lavent le visage et les mains avec les gouttes restées dans la bassine.

Jésus les voit et s’écrie :

« En raison de votre foi, soyez tous guéris. Rentrez chez vous. Soyez bons, honnêtes. Croyez à la parole de l’Evangile et gardez pour vous ce que vous savez jusqu’à ce que vienne l’heure de le proclamer sur les places et sur les routes de la terre. Que ma paix soit avec vous. »