Mardi 31 août 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 4, 31-37
Il se trouva dans la synagogue un homme qui avait un esprit de démon impur, et qui s’écria d’une voix forte: 34Ah! qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus de Nazareth? Tu es venu pour nous perdre. Lc 4, 33-34
Ce qu’il déteste le plus (l’infernal serpent) est que la créature fasse ma Volonté.

 

Le livre du Ciel Tome 16, 9 septembre 1923
« Mon Jésus, libère-moi des mains de l’Ennemi ; je ne veux rien savoir d’autre que de sauver mon âme. »
Bougeant en moi, Jésus béni me dit : « Ma fille, pourquoi as-tu peur ? Ne sais-tu pas que la chose que l’infernal serpent connaît le moins à mon sujet, c’est ma Volonté ? En fait, il n’a pas voulu l’accomplir et, de ce fait, il ne l’a ni connue ni aimée. Encore moins, pénétra-t-il ses secrets pour en connaître tous les effets et la valeur.
Et comme il ne la connaît pas, comment peut-il en parler ? Ce qu’il déteste le plus est que la créature fasse ma Volonté : peu lui importe que l’âme prie, aille à confesse, reçoive la communion, fasse pénitence ou fasse des miracles. Par sa rébellion contre ma Volonté, l’enfer fut créé en lui, d’où son état malheureux et la rage qui le consume. Ainsi, ma Volonté est pour lui l’enfer et, chaque fois qu’il voit une âme soumise à ma Volonté, en connaître les qualités, la valeur et la sainteté, il sent son enfer redoubler, car il voit le paradis, le bonheur et la paix qu’il a perdus se créer dans cette âme. « Plus ma Volonté est connue, plus il devient tourmenté et furieux. Aussi, comment peut-il te parler de ma Volonté, elle qui forme son enfer ? S’il te parle d’elle, ses mots veulent former l’enfer en toi, car il ne connaît ma Volonté que pour la détester et non pour l’aimer. Ce qui est détesté ne peut apporter ni le bonheur, ni la paix. Sa parole étant dépourvue de grâces, comment pourrait-il communiquer la grâce de faire ma Volonté ? »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

« Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »

Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.

« Connais-tu cet homme ?

– Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.

– Tout le monde le connaît ? »

La foule crie :

« Oui, oui.

– Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce quelques minutes ? »

La foule crie :

« Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.

– Femme, amène-le moi. »

La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.

Le chef de la synagogue avertit Jésus :

« Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »

La foule s’écarte en se pressant contre les murs.

Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :

« Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…

– Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »

L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.

« Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ? » demande Jésus à son contradicteur.

L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule se moque de lui et applaudit Jésus.

« Silence, c’est un lieu sacré, dit Jésus, qui ordonne : Amenez-moi le jeune homme à qui j’ai promis l’aide de Dieu. »