De l’évangile de Jean 6, 41-51
Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Jn 6,45
L’Être suprême ouvre son sein et y enferme cette heureuse créature pour l’élever d’une manière divine, la revêtir de ses habits royaux, lui donner sa nourriture de ses propres mains, l’embellir d’une rare beauté.
Le livre du Ciel Tome 26 ,4 juin 1929
Mais ce n’est pas tout ; lorsque la vie divine grandit dans la créature, plus elle accomplit d’actes dans mon divin Fiat, plus la créature grandit dans le sein du Père céleste. L’Être suprême ouvre son sein et y enferme cette heureuse créature pour l’élever d’une manière divine, la revêtir de ses habits royaux, lui donner sa nourriture de ses propres mains, l’embellir d’une rare beauté. Tout le ciel en reste stupéfait, ravi, en voyant que leur Créateur élève une créature en son sein ; et ils se disent : « Il doit être en train de faire
quelque chose de grand avec elle, car il l’aime tant, et veille sur elle au point de l’élever en son sein paternel. » Et tous attendent la pleine croissance de cette créature pour voir ce qui adviendra d’elle. Par conséquent, le prodige de vivre dans ma Volonté est unique ; il communique une puissance telle à celle qui vit en elle qu’elle entre partout, et Dieu lui-même l’aime et veut l’élever en son sein divin. De plus, le potentiel et la diffusion de l’acte accompli dans ma Divine Volonté est tel, et si grand que la créature se
diffuse partout : elle s’étend dans les cieux, et semble faire l’appel des étoiles ; elle s’étend dans le soleil, et fait l’appel de la lumière ; elle investit l’air, le vent, la mer, et fait l’appel des oiseaux, de la puissance du vent, des eaux et des poissons ; et les rangeant tous en ordre, elle leur dit à tous avec son acte : « Inclinez-vous, et adorons, avec un double hommage, notre Créateur. Ce Fiat qui nous a créés est dans mon acte, et je veux avec lui créer un amour nouveau, une adoration et une gloire nouvelles pour notre Créateur. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vous rappelle ce qu’annoncent les prophètes sur l’incarnation du Verbe. Et je vous rappelle comment, plus pour nous israélites que pour tout autre peuple, nous croyons que Celui que nous n’osons pas nommer ne peut pas se donner une chair selon les lois humaines, qui plus est selon les lois d’une humanité déchue. Si le Très Pur, l’Incréé, s’est humilié jusqu’à se faire homme par amour pour l’homme, il ne pouvait choisir qu’un sein de Vierge plus pur que les lys pour revêtir de chair sa divinité.
Le Pain descendu du ciel au temps de Moïse a été placé dans l’arche d’or, recouverte du propitiatoire, veillée par les chérubins, derrière les voiles du Tabernacle. Et avec le Pain était la Parole de Dieu. Et il était juste qu’il en fût ainsi, parce que les dons de Dieu et les tables de sa très sainte Parole doivent être traités avec le plus grand respect. Mais alors qu’est-ce que Dieu aura préparé pour sa propre Parole et pour le Pain véritable descendu du Ciel ? Une arche plus inviolée et plus précieuse que l’arche d’or, couverte du précieux propitiatoire de sa pure volonté d’immolation, veillée par les chérubins de Dieu, voilée d’une candeur virginale, d’une parfaite humilité, d’une sublime charité et de toutes les vertus les plus saintes.
Alors ? Ne comprenez-vous pas encore que ma paternité est au Ciel et donc que c’est de là que je viens ? Oui, je suis descendu du Ciel pour accomplir le décret de mon Père, le décret de salut des hommes selon ce qui a été promis au moment même de la condamnation et répété aux patriarches et aux prophètes.
Mais cela, c’est la foi. Or la foi est donnée par Dieu à ceux qui ont une âme de bonne volonté. Aussi personne ne peut venir à moi s’il n’est pas conduit à moi par mon Père, qui le voit dans les ténèbres, mais avec un vrai désir de la lumière.