De l’évangile de Matthieu 10, 34-11,1
Qui a perdu sa vie à cause de moi la trouvera Mt 10,39
l’âme qui entre dans ma Volonté fait disparaître l’ombre de sa propre volonté.
Le livre du Ciel Tome 15, 21 juin 1923
« Ma fille, il y a une grande différence entre celui qui agit ou prie simplement parce que, par nature, ma Volonté se trouve partout et enveloppe tout, et celui qui, sciemment et par son propre choix, entre dans le royaume de ma Volonté pour agir et prier. Voyons un exemple. Quand le soleil irradie la terre, tous les endroits ne reçoivent pas une quantité égale de lumière et de chaleur. À certains endroits, il y a de l’ombre et à d’autres la lumière est directe et plus intense. Quelle est la créature qui reçoit le plus de lumière et de chaleur : celle qui est à l’ombre ou celle qui est à découvert ? « Bien qu’on ne puisse dire qu’il n’y a aucune lumière à l’ombre, il reste que la lumière est plus éclatante et la chaleur plus intense aux endroits découverts. En effet, les rayons du soleil inondent ces endroits et les absorbent. Si le soleil était conscient et qu’une créature exposée à ses rayons brûlants lui disait au nom de toutes :
“ Je te remercie, ô soleil, pour ta lumière et pour tous les bienfaits que tu nous apportes en irradiant la terre. Au nom de toutes les
créatures, je t’offre la reconnaissance pour tout le bien que tu fais. ” « Quelle gloire, quel honneur et quel plaisir le soleil ne recevrait-il pas de cette créature ! Bien qu’il soit vrai que ma Volonté est partout, l’âme demeurant dans l’ombre de sa propre volonté ne peut expérimenter l’intensité de la lumière de ma Volonté, ni sa chaleur, ni tous ses bienfaits. Par contre, l’âme qui entre dans ma Volonté fait disparaître l’ombre de sa propre volonté. Ainsi, la lumière de ma Volonté brille sur elle, l’enveloppe et la transforme en elle-même.
« L’âme immergée dans ma Volonté éternelle me dit : “ Merci, ô sainte et suprême Volonté pour ta lumière et pour tous les bienfaits
que tu nous apportes en remplissant le Ciel et la terre de ta lumière. Au nom de tous, je t’offre la reconnaissance pour tous tes bienfaits. ” Alors, je ressens tellement d’honneur, de gloire, et de plaisir que rien n’est comparable. « Ma fille, combien de maux viennent à l’âme qui vit à l’ombre de sa volonté propre ! Cette ombre la rend froide et la plonge dans l’indolence et la torpeur. C’est le contraire pour l’âme qui vit dans la lumière de ma Volonté. »
Plus tard, je quittai mon corps et je vis qu’une maladie contagieuse venait, impliquant la mise en quarantaine de bien des personnes. La peur régnait et de nombreux maux d’un type nouveau sévissaient. J’espère, toutefois, que Jésus est apaisé par les mérites de son très Précieux Sang.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
N’allez pas croire que je sois venu établir la concorde sur la terre et pour la terre. Ma paix est plus élevée que les paix faites par calcul pour se tirer d’affaire jour après jour. Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive, le glaive tranchant pour couper les lianes qui retiennent dans la boue et ouvrir les chemins aux vols du surnaturel. Je suis venu opposer le fils au père, la fille à la mère, la bru à la belle-mère. Car je suis celui qui règne et qui a tous les droits sur ses sujets. Personne n’est plus grand que moi quand il s’agit des droits sur les affections. Car c’est en moi que tous les amours se centralisent et se subliment : je suis Père, Mère, Epoux, Frère, Ami et je vous aime comme tel, et comme tel je dois être aimé. Et quand je dis : “ Je veux ”, il n’y a pas de lien qui puisse résister et la créature est mienne. C’est moi qui l’ai créée avec le Père, c’est par moi-même que je la sauve et j’ai le droit de la posséder.
En vérité, les ennemis de l’homme, ce sont, en plus des démons, les hommes eux-mêmes ; et les ennemis de l’homme nouveau, du chrétien, ce seront les membres de sa famille par leurs lamentations, leurs menaces ou leurs supplications. Par conséquent, celui qui aimera désormais son père et sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui ne prend pas sa croix quotidienne, multiforme, faite de résignation, de renoncements, d’obéissances, d’héroïsmes, de douleurs, de maladies, de deuils, de tout ce qui manifeste la volonté de Dieu ou une épreuve qui vient de l’homme, et ne me suit pas avec elle, n’est pas digne de moi. Celui qui tient compte de sa vie sur terre plus que de sa vie spirituelle, perdra la vraie vie. Mais celui qui aura perdu sa vie sur terre par amour pour moi la retrouvera, éternelle et bienheureuse.
Qui vous accueille, m’accueille. Qui m’accueille, reçoit Celui qui m’a envoyé. Qui accueille un prophète en tant que prophète, recevra une récompense proportionnée à la charité dont il fait preuve à l’égard du prophète. Qui accueille un juste en tant que juste, recevra une récompense proportionnée à la charité dont il fait preuve à l’égard du juste. En voici la raison : celui qui, dans un prophète reconnaît un prophète, montre qu’il est prophète lui aussi, c’est-à-dire très saint, car l’Esprit de Dieu le tient dans ses bras ; et celui qui aura reconnu un juste comme juste, prouve que lui-même est juste, car les âmes qui se ressemblent se reconnaissent. Il sera donc donné à chacun selon sa justice.
Mais à qui aura donné même une seule coupe d’eau pure à l’un de mes serviteurs, fût-il le plus petit – les serviteurs de Jésus sont tous ceux qui le prêchent par une vie sainte, et les rois peuvent l’être comme les mendiants, les sages comme ceux qui ne savent rien, les vieillards comme les tout-petits, car à tous les âges et dans toutes les classes on peut être mes disciples –, qui donc aura donné à un de mes disciples ne serait-ce qu’une coupe d’eau en mon nom et parce que c’est mon disciple, en vérité je vous le dis, il ne perdra pas sa récompense.