Mardi 6 Juillet 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 9, 32-38
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Mt 9, 38
il est très nécessaire de former les premiers prêtres.

 

Tome 23, 18 janvier 1928
Ma fille, tu t’inquiètes à cause de cela, mais moi, pas du tout, et je n’en suis pas contrarié. Je me réjouis au contraire de voir l’intérêt que prennent les prêtres pour ces écrits qui formeront le Royaume de ma Volonté. Cela veut dire qu’ils en apprécient le grand bien et que chacun voudrait garder pour soi un si grand trésor afin d’être le premier à le communiquer aux autres. Et alors que la controverse se poursuit, on consulte les uns et les autres pour savoir ce qu’il faut faire. Je suis heureux que mes autres ministres apprennent l’existence du grand trésor de faire connaître le Royaume de ma Divine Volonté, et je me sers de cela pour former les premiers prêtres de la venue du Royaume de mon Fiat. Ma fille, il est très nécessaire de former les premiers prêtres. Ils me seront utiles comme l’ont été mes apôtres pour former mon Église. Et ceux qui s’emploieront à publier ces écrits pour les faire connaître seront les nouveaux évangélistes du Royaume de ma suprême Volonté. Et puisque ceux qui sont nommés le plus souvent dans mon Évangile sont les quatre
évangélistes, pour leur plus grand honneur et pour ma gloire, il en sera ainsi pour ceux qui travailleront à la rédaction des connaissances de ma Volonté et à leur publication. Tels de nouveaux évangélistes, leur nom reviendra plus souvent dans le Royaume de ma Volonté, pour leur très grand honneur et ma plus grande gloire de voir le retour en mon sein de l’ordre de la créature, la vie du Ciel sur la terre, qui est l’unique raison de la Création. Par conséquent, à travers ces circonstances, j’agrandis le cercle et tel un pécheur, je prends dans mon filet ceux qui doivent me servir pour un Royaume si saint. Aussi, laisse-moi faire et n’y pense plus.

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“C’est que nous avons avec nous un muet qui est possédé et, pendant le trajet, il nous a échappé trois fois. Sans cela, on serait arrivé plus tôt. Soyez bons ! Dans un moment, quand la lune sera haute, il hurlera fort et épouvantera le pays. Voyez comme déjà il s’agite ?!”

Jésus se penche du haut du muret après avoir traversé toute la terrasse. Les apôtres l’imitent. Un cercle de visages courbés sur une foule de gens qui lèvent la tête vers ceux qui se penchent.

Au milieu, avec des mouvements et des mugissements d’ours ou de loup enchaîné, un homme avec les poignets bien attachés pour qu’il ne s’enfuie pas. Il mugit en s’agitant avec des mouvements de bête et comme s’il cherchait sur le sol je ne sais quoi. Mais quand il lève les yeux et rencontre le regard de Jésus, il pousse un hurlement bestial, inarticulé, un véritable hurlement et il cherche à s’enfuir.

La foule, presque tous les adultes de Capharnaüm, s’écarte, effrayée. “Viens, par charité ! Cela le reprend comme auparavant…”

“Je viens tout de suite.”

Et Jésus descend rapidement et va en face du malheureux qui est plus agité que jamais.

“Sors de lui. Je le veux.”

Le hurlement s’évanouit en une seule parole : “Paix !”

“Oui, la paix. Aie la paix, maintenant que tu es délivré.”

La foule crie, émerveillée, en voyant le brusque passage de la fureur à la tranquillité, de la possession à la délivrance, du mutisme à la parole.  (…)


“Tu as raison, Simon-Pierre. J’ai Moi aussi compassion de ces âmes et de ces foules, Pour beaucoup, ne pas me trouver à un moment donné, ce peut être une cause irréparable de malheur. Regardez comme ils sont las et troublés ceux qui n’ont pas encore la certitude de ma Vérité, et comme ils sont affamés ceux qui ont déjà goûté ma parole et ne savent plus s’en passer, et nulle autre parole ne les contente plus. Ils semblent des brebis sans berger qui errent ici et là sans trouver quelqu’un pour les conduire et les nourrir. J’y pourvoirai, mais vous, vous devez m’aider. De toutes vos forces, spirituelles, morales et physiques. Ce n’est plus en groupes nombreux, mais deux par deux que vous devez savoir aller. Et j’enverrai deux par deux les meilleurs des disciples. C’est que la moisson est vraiment grande. Oh ! cet été, je vous préparerai à cette grande mission. Pour Tammuz 
[1], nous serons rejoints par Isaac avec les meilleurs disciples. Et je vous préparerai.  Vous n’y suffirez pas encore, car si la moisson est vraiment grande, les ouvriers en revanche sont peu nombreux, Priez donc le Maître de la terre qu’il envoie beaucoup d’ouvriers à sa moisson”