Mardi 8 juin 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 5, 13-16
Vous êtes la lumière du monde. Mat 5,14
“… par nature, ma Volonté est lumière et l’âme qui vit en elle acquiert l’habileté de transformer ses pensées, ses paroles, ses travaux et tout ce qu’elle fait en lumière. “
Le livre du Ciel Tome 15, 2 avril 1923
« Ma fille, à ma Résurrection, mon Humanité fut investie d’une grande lumière et d’une grande gloire parce que, au cours de ma vie sur cette terre, tous mes actes, mes respirations, mes regards et mes paroles étaient imprégnés de la Volonté suprême ! Pendant que je réalisais tout en elle, elle préparait la gloire et la lumière pour ma Résurrection. Puisque je contiens en moi la mer immense de la lumière de ma Volonté, il n’est pas surprenant que si je regarde, parle ou bouge, une grande lumière irradie de moi, se communiquant à tous.
« Je veux t’enchaîner avec cette lumière, te vaincre et semer en toi autant de graines de résurrection que d’actes que tu accomplis dans ma Volonté. C’est uniquement ma Volonté qui élève à la gloire le corps et l’âme. Elle y sème la grâce, la plus haute sainteté, la résurrection et la gloire. Dans la mesure où l’âme réalise ses actes dans ma Volonté, elle acquiert la lumière divine car, par nature, ma Volonté est lumière et l’âme qui vit en elle acquiert l’habileté de transformer ses pensées, ses paroles, ses travaux et tout ce qu’elle fait en lumière.» Par la suite, je dis à mon doux Jésus : « Laisse-moi prier dans ta Volonté afin que, étant multipliées en elle, mes paroles infusent dans toutes les paroles des créatures des accents de prières, de louanges, de bénédictions, d’amour et de réparation. Je désire que, en étant élevée entre le Ciel et la terre, ma voix absorbe toutes les
voix humaines afin de te les présenter en hommage et pour ta gloire sous la forme que tu désires pour chacune des paroles de tes créatures. »

 

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre la saveur si Dieu n’a pu vous la donner si, en ayant reçu le don, vous lui avez fait perdre sa saveur en le diluant dans les eaux fades et souillées de l’humanité, en l’adoucissant avec la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des déchets et des déchets d’orgueil, de convoitise, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l’on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel alors n’est qu’un mélange de pierraille où se trouve perdu le pauvre grain de sel, de pierraille qui grince sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture répugnante et désagréable. Il n’est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Et alors le sel n’est bon qu’à être jeté et à être foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de peuple, que de peuple pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les piétiner, car ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes, mais ils seront uniquement: des déchets.

 Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier à perdre le soleil et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car l’œil, même le plus distrait, se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l’œil matériel, dont on dit qu’il est le miroir de l’âme, reflète le désir de l’âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l’homme n’est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut. Et en cherchant les Cieux il lève, au moins quelquefois dans le courant de la vie, l’œil vers les hauteurs.

Je vous prie de vous rappeler ce que tous nous faisons, depuis la plus tendre enfance, en entrant à Jérusalem. Où se précipitent les regards ? Vers le mont Moriah [18] que couronne le triomphe de marbre et d’or du Temple. Et quand nous sommes dans son enceinte ? Nous regardons les coupoles précieuses qui resplendissent au soleil[19]. Que de beautés il y a dans l’enceinte sacrée, répandues dans ses atriums, dans ses portiques et ses cours !


83> Mais l’œil s’élance vers le haut. Je vous prie encore de vous souvenir de nos voyages. Où va notre œil, comme pour oublier la longueur du chemin, la monotonie, la fatigue, la chaleur, ou la boue ? Vers les cimes, même si elles sont peu élevées, même si elles sont lointaines. Et comme nous sommes soulagés de les voir apparaître, quand nous sommes dans une plaine uniformément plate ! Y a-t-il de la boue en bas ? En haut c’est la pureté. Y a-t-il une chaleur étouffante en bas ? En haut c’est la fraîcheur. L’horizon est-il limité en bas ? Là-haut il s’étend sans limites. Et, rien qu’à les regarder, il semble que le jour soit moins chaud, la boue moins gluante, la marche moins triste.

Et puis, si une cité brille au sommet d’une montagne [20], voilà qu’alors il n’est pas d’yeux qui ne l’admirent. On dirait même qu’une localité sans importance s’embellit si on la place, presque aérienne, au sommet d’une montagne. Et c’est pour cela que dans la religion vraie et celles qui sont fausses, toutes les fois qu’on l’a pu, on a construit les temples sur un lieu élevé et, s’il n’y avait pas de colline ou de montagne, on leur a fait un piédestal de pierre en construisant à force de bras la plate-forme sur laquelle on placerait le temple. Pourquoi agit-on ainsi ? Parce qu’on veut que l’on voie le temple pour qu’il rappelle par sa vue la pensée vers Dieu.

J’ai dit également que vous étiez une lumière. Celui qui le soir allume une lampe dans la maison, où la met-il ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou encore simplement et seulement la cache-t-il sous un boisseau [21] ? Non, parce qu’alors il serait inutile de l’allumer. Mais il place la lampe sur le haut d’une console ou bien il l’accroche à son porte-lampe pour qu’étant placée en haut elle éclaire toute la pièce et illumine tous les habitants qui s’y trouvent. Mais précisément parce que tout ce que l’on place en hauteur est chargé de rappeler Dieu et de donner la lumière, ce doit être à la hauteur de son devoir.