EMBRASSONS TOUT AVEC LA JOIE DE LA FOI ! - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’évangile de Matthieu 5, 1-12

Béatitudes
Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là. Néanmoins, ne le regardons pas sous le jour de la menace, mais sous le jour de l’amour. Ne disons pas : “ Malheur à moi si je ne fais pas ceci ! ” en restant tremblants dans l’attente du péché, que nous pensons inévitable. Mais disons : “ Bienheureux serai-je si je fais ceci ! ” Dans un élan de joie surnaturelle, joyeux, élançons-nous vers ces béatitudes qui naissent de l’observation de la Loi, comme les roses naissent dans un buisson épineux.
“ Bienheureux si je suis pauvre en esprit : le Royaume des Cieux est à moi !
Bienheureux si je suis doux : j’obtiendrai la terre en héritage !
Bienheureux si je suis capable de pleurer sans me révolter : je serai consolé !
Bienheureux si j’ai faim de justice, plus que du pain et du vin qui rassasient la chair : la Justice me rassasiera !
Bienheureux si je suis miséricordieux : la miséricorde divine s’appliquera à moi !
Bienheureux si je suis pur de cœur : Dieu se penchera sur mon cœur pur, et je le verrai !
Bienheureux si j’ai l’esprit de paix : Dieu m’appellera son fils ; car je serai dans la paix et l’amour, et Dieu est l’Amour qui aime ceux qui lui sont semblables !
Bienheureux si, par fidélité à la justice, je suis persécuté : pour me dédommager des persécutions de la terre, Dieu, mon Père, me donnera le Royaume des Cieux !
Bienheureux si je suis outragé et accusé à tort pour savoir être ton fils, ô Dieu ! Ce n’est pas la désolation, mais la joie que cela doit m’apporter, car cela me mettra au niveau de tes meilleurs serviteurs, les prophètes, qui furent persécutés pour la même raison et avec lesquels je crois fermement que je partagerai la même récompense, grande, éternelle, dans le Ciel qui m’appartient ! ”
Tel est le regard que nous devons porter sur le chemin du salut, à travers la joie des saints
« Ce qui a contribué en tout premier lieu à te justifier est mon amour. Combien de tests ne t’a-t-il pas fait subir dans le but d’être sûr de ton amour ? En second lieu, ce fut la croix qui t’éprouva sévèrement, au point que ma Volonté, guidée par mon amour et par la croix, descendit en toi et te fit vivre en elle. Ma Volonté, jalouse, ne voulait pas être en reste avec mon amour et la croix et, ainsi, elle se retira pour voir si tu allais continuer à voler dans ma Volonté sans moi. »
Vol 16, 21 septembre 1923
« Mais sais-tu qui, au Ciel, participe le plus à cette nouveauté continuelle qui ne s’épuise jamais ? La personne qui a pratiqué le plus de bien sur la terre. Ce bien est comme la semence qui lui apporte la connaissance des béatitudes, des joies, de la beauté, de l’amour, de la bonté, etc. Suivant le bien qu’elle a pratiqué sur la terre, en harmonie avec nos diverses béatitudes, elle s’approche de nous et se remplit à grosses gorgées de cette béatitude dont elle porte la semence, au point de déborder. Elle participe à tout ce que le cercle d’éternité comporte, elle en est remplie en accord avec les semences acquises sur terre.
Cela arrive comme à quelqu’un qui a appris la musique, ou un métier, ou une science. Lorsque la musique est jouée, plusieurs écoutent et prennent plaisir ; mais qui comprend, ressent toutes ces notes de joie ou de tristesse envahir son intelligence et descendre dans son cœur, se sent tout pénétré par les scènes que cette musique évoque ? Celui qui a étudié, qui a travaillé dur pour apprendre. Les autres prennent plaisir mais ne comprennent pas ; leur plaisir est dans ce qui résonne à leurs oreilles, mais leur intérieur reste vide. Il en va ainsi pour celui qui a étudié les sciences. Qui en profite le plus ? Est-ce celui qui a étudié et appliqué son intelligence à bien comprendre ou celui qui n’a fait que regarder ? Celui qui a étudié peut en tirer un juste profit, il peut occuper différents postes, tandis que l’autre peut seulement se contenter de voir des choses concernant les sciences. Il en va ainsi pour toutes les autres choses.
Vol 16, 2 février 1924