De l’évangile de Matthieu 5, 1-12
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! Mat 5,12
Oh ! comme elle sera belle ! Au ciel, on entendra dans cette heureuse créature l’écho de nos béatitudes, l’écho de notre sainteté, l’écho de notre amour.
Le livre du Ciel Tome 20, 15 décembre 1926
Ma fille, parmi les nombreuses qualités et propriétés que contient ma Volonté, se trouve un acte de béatitude qui n’est jamais interrompu, et tous les actes accomplis dans ma Volonté sont autant d’actes de béatitude que l’âme prend en elle-même. Par conséquent, plus elle agit dans ce Fiat, plus elle en devient propriétaire et plus elle augmente en elle le capital de ces béatitudes qui lui donnent une très grande paix sur la terre, et elle connaîtra au ciel tous les effets et toutes les joies de ces béatitudes qu’elle aura formées
en elle. Tu vois, c’est comme naturel : lorsque tu es sur terre, ma Volonté au ciel sort d’elle-même un acte toujours nouveau de béatitude infinie. Or qui sont ceux qui prennent cet acte nouveau qui jamais ne cesse ? Les Saints et les Anges qui vivent au ciel dans la Divine Volonté. Cependant, il n’est pas juste que celle qui est en exil et vit dans ma Volonté perde tous ces actes de béatitude; c’est donc avec justice qu’ils sont placés comme en réserve dans son âme afin que, lorsqu’elle partira pour la Patrie céleste, elle puisse en jouir tous ensemble et rattraper les autres en recevant ce nouvel acte de béatitude qui jamais ne cesse. Tu vois donc ce que peut signifier un
acte de plus ou de moins dans ma Volonté ? C’est avoir autant d’actes supplémentaires de béatitude que d’actes accomplis dans ma Volonté, et de perdre ces actes pour autant de fois que l’âme a agi dans sa volonté. Et elle ne prend pas seulement de nombreux actes de béatitude, mais beaucoup d’actes de sainteté, de science divine, bien des actes différents de beauté et d’amour pour autant d’actes qu’elle a accomplis dans ma Volonté. Et si elle a toujours été dans mon Fiat éternel, elle aura en elle la sainteté qui ressemble à celle de son Créateur. Oh ! comme elle sera belle ! Au ciel, on entendra dans cette heureuse créature l’écho de nos béatitudes, l’écho de notre sainteté, l’écho de notre amour. En somme, elle a été notre écho sur la terre et elle sera notre écho dans la céleste Patrie.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Il n’y a pas d’autre chemin que celui-là. Néanmoins, ne le regardons pas sous le jour de la menace, mais sous le jour de l’amour. Ne disons pas : “ Malheur à moi si je ne fais pas ceci ! ” en restant tremblants dans l’attente du péché, que nous pensons inévitable. Mais disons : “ Bienheureux serai-je si je fais ceci ! ” Dans un élan de joie surnaturelle, joyeux, élançons-nous vers ces béatitudes qui naissent de l’observation de la Loi, comme les roses naissent dans un buisson épineux.
“ Bienheureux si je suis pauvre en esprit : le Royaume des Cieux est à moi !
Bienheureux si je suis doux : j’obtiendrai la terre en héritage !
Bienheureux si je suis capable de pleurer sans me révolter : je serai consolé !
Bienheureux si j’ai faim de justice, plus que du pain et du vin qui rassasient la chair : la Justice me rassasiera !
Bienheureux si je suis miséricordieux : la miséricorde divine s’appliquera à moi !
Bienheureux si je suis pur de cœur : Dieu se penchera sur mon cœur pur, et je le verrai !
Bienheureux si j’ai l’esprit de paix : Dieu m’appellera son fils ; car je serai dans la paix et l’amour, et Dieu est l’Amour qui aime ceux qui lui sont semblables !
Bienheureux si, par fidélité à la justice, je suis persécuté : pour me dédommager des persécutions de la terre, Dieu, mon Père, me donnera le Royaume des Cieux !
Bienheureux si je suis outragé et accusé à tort pour savoir être ton fils, ô Dieu ! Ce n’est pas la désolation, mais la joie que cela doit m’apporter, car cela me mettra au niveau de tes meilleurs serviteurs, les prophètes, qui furent persécutés pour la même raison et avec lesquels je crois fermement que je partagerai la même récompense, grande, éternelle, dans le Ciel qui m’appartient ! ”
Tel est le regard que nous devons porter sur le chemin du salut, à travers la joie des saints.