AIMER COMME ÇA ? C’EST FOU ! - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’évangile de Marc 12, 28b-34

Luisa, tu es mon Paradis sur terre et ton amour me rend heureux».
Moi : « Jésus, mon amour, que dis-tu ? Tu te ris de moi ? Tu es déjà heureux par Toi-même, pourquoi dis-tu l’être grâce à moi ?»
Lui : « Ecoute-moi bien, ma fille, et tu comprendras ce que j’ai voulu dire. C’est mon cœur qui donne vie à toute chose ; toutes les créatures sont semblables à des cordes sortant de mon cœur à qui je donne la vie et, de ce fait, tout ce qu’elles font, mon cœur le ressent, jusqu’au moindre petit mouvement ; par conséquent, s’ils font le mal, s’ils ne m’aiment pas, ils me maltraitent et leurs cordes me renvoient des sons de chagrins, d’amertumes et de péchés ; ces sons lugubres me rendent malheureux puisque ces cordes là, ces vies sortent de MOI.
Vol 10, 8 février 1911
Dieu créa l’homme pour qu’il lui tienne compagnie.
Poursuivant dans mon état habituel, je m’unissais à Jésus, le priant de me tenir compagnie. Bougeant en mon intérieur, il me dit : «Ma fille, si tu savais à quel point j’aime la compagnie des créatures ! Quand j’ai créé l’homme, j’ai dit : “Il n’est pas bon que l’homme soit seul, créons une autre créature semblable à lui pour lui tenir compagnie, afin qu’ils soient la joie l’un de l’autre.” Avant de créer l’homme, je me suis dit à moi-même des paroles semblables : “Je ne veux pas être seul; je veux des créatures pour me tenir compagnie, pour que je puisse me réjouir avec elles, pour qu’elles puissent partager mon bonheur. Avec elles, je donnerai libre cours à mon Amour.” C’est pour cela que j’ai fait les créatures à ma ressemblance.
«Quand leur intelligence pense à moi, elles tiennent compagnie à ma sagesse. Si leur regard se porte vers moi ou vers les choses créées pour m’aimer, je sens la compagnie de leur regard.
Si leur langue prie ou enseigne ce qui est bien, je sens la compagnie de leur voix. Si leur cœur m’aime, je sens la compagnie de leur amour, etc. Mais, si les créatures font l’opposé, je me sens seul, comme un roi destitué. Hélas ! combien me laissent seul et m’ignorent !»
Vol 12, 24 janvier 1920
Une volonté libre…
Ma fille, une volonté qui ne m’aime pas librement, mais par force, dit qu’il existe une distance entre la créature et le Créateur; elle dit esclavage et servitude; elle dit dissemblance. Au contraire, une volonté libre qui fait la Mienne dit qu’il y a union entre l’âme et Dieu. Elle dit filiation, et ce qui est à Dieu est aussi à l’âme. Elle dit qu’il y a similitude de Sainteté et d’Amour, de telle sorte que ce que l’un fait, l’autre le fait aussi, et que là où l’un peut se trouver, on y voit l’autre également. J’ai créé l’homme afin qu’il puisse recevoir ce grand honneur qui est digne d’un Dieu. Je ne sais que faire d’une volonté qui est forcée de m’aimer et de se sacrifier. Je ne la reconnais même pas et elle ne mérite aucune récompense. C’est pour- quoi tous Mes regards se portent sur l’âme qui spontanément vit avec sa volonté dans la Mienne. Un amour forcé appartient aux hommes, et non à Dieu, car les hommes se contentent des apparences et ne descendent pas dans les profondeurs où est l’or de la volonté pour y trouver un amour sincère et loyal.
Vol 21, 3 avril 1927