Vendredi 14 mai 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 15, 9-17
« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. » Saint Jean 15,16
« C’est moi qui vous ai choisis […] Et c’est uniquement pour la bienséance de mon Fiat que je t’ai choisie… »
Le Livre du Ciel Tome 26, 28 mai 1929
« L’amour et le désir que je ressens de faire connaître ma Divine Volonté sont si grands que s’il le fallait, je m’incarnerais de nouveau pour obtenir que ma Volonté soit connue et qu’elle règne sur la terre. Mais cela n’est pas nécessaire parce que m’étant incarné une fois, mon Incarnation est toujours en acte et possède la vertu de reproduire les mêmes effets que si je m’incarnais de nouveau. Et c’est uniquement pour la bienséance de mon Fiat que je t’ai choisie, purifiée de tout germe de corruption, et que je me suis enclos dans ton âme – non seulement de manière spirituelle, mais aussi naturelle – afin de me servir de toi comme d’un voile pour me couvrir, presque comme je me suis servi de mon Humanité, comme d’un voile pour cacher ma Divinité. Et pour t’avoir à ma disposition, je t’ai isolée de tout, je t’ai confinée au lit – et durant tant d’années, pour te donner les sublimes leçons sur mon Fiat éternel et te faire boire, à petites gorgées, ses connaissances et sa vie. Sa longue histoire demandait du temps pour te la raconter et te la faire comprendre. Je peux dire que j’ai fait plus que dans la Création et la Rédemption parce que ma Volonté contient l’une et l’autre, elle en est l’origine et la signification, et elle sera la fin et le couronnement de la Création et de la Rédemption, de telle sorte que ma Volonté restant inconnue et ne régnant pas sur la terre, nos Œuvres seraient des œuvres sans couronnement et inachevées. Et c’est la raison de tant d’intérêt à la faire connaître. Nos œuvres elles-mêmes, accomplies avec tant d’amour et de magnificence, sont dans le cauchemar d’un gémissement inénarrable, et presque d’une profonde humiliation, parce que la vie, la substance essentielle qu’elles cachent, n’est pas encore connue. Les voiles, l’extérieur de la Création et de la Rédemption sont connus, mais la vie qu’ils cachent est ignorée. Comment peuvent-ils donner la vie qu’ils cachent et les bienfaits qu’ils possèdent ? C’est pourquoi nos œuvres désirent si ardemment – exigent leurs justes droits – que ma Divine Volonté soit connue. Ah ! oui, elle seule sera la gloire, la couronne éternelle et l’accomplissement de nos œuvres. Or, tu dois savoir que je suis ici caché en toi, la tristesse au Cœur, tout comme durant mes dernières années lorsque mon Humanité vivait ici-bas sur terre et que moi, le Verbe du Père, je me cachais en elle. Après tant de sacrifices, de discours et d’exemples donnés, je regardais la terre, je regardais les gens et aussi ceux qui m’entouraient – sans les effets de ma venue sur terre. Les fruits, les bienfaits de ma venue sur terre étaient si rares que mon Cœur était torturé en sentant que tant de bienfaits que je voulais leur donner étaient rejetés, et ma peine augmentait en voyant qu’après avoir accompli ce que je devais faire pour les racheter, j’étais sur le point de partir pour le ciel. Comme il est douloureux de vouloir faire du bien, même au prix de sa vie, et de ne trouver personne à qui donner ces bienfaits. Or c’est ainsi que je suis en toi ; je regarde mes sacrifices et les tiens, je regarde l’ordre que j’ai suivi, les nombreuses leçons que je t’ai données, suffisamment pour faire connaître ma Divine Volonté et former son Royaume ; et si je n’arrête pas de parler, c’est parce que son histoire est éternelle et que ce qui est éternel à son discours éternel, qui n’a pas de fin – et le discours sur mon Fiat sera éternel au ciel. Je regarde ceux qui t’entourent et qui savent ce qui concerne ma Volonté – sans avoir un intérêt véritable pour faire connaître un bien si grand. Je regarde ton humanité qui me sert de cathèdre d’où je dispense mes leçons, et toi-même tu ne peux nier que tu me sens en toi de façon sensible, qui se meut, parle, souffre, et que je suis réellement en toi pour former mon Royaume et le faire connaître. Et lorsque je te regarde, je vois que ton humanité ne restera pas non plus très longtemps sur la terre ; et mon Cœur est saisi de douleur quand le grand bien que veut accomplir ma Divine Volonté n’est même pas connu, ses connaissances sont comme enfouies, et alors qu’elles veulent donner la vie, le bonheur et la lumière, elles restent comme emprisonnées en moi et en toi, et dans ces pages qu’avec tant de tendresse et d’amour je t’ai fait écrire. Par conséquent, ma fille, compatis à ma douleur, adore mes dispositions à te garder encore sur la terre. Je sais que c’est très dur pour toi, et je compatis avec toi ; et en compatissant l’un pour l’autre, faisons ce qui est en notre pouvoir pour faire connaître ma Divine Volonté. »

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

(…) Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour, qui sauve. Si vous m’aimez, vous serez obéissants, et l’obéissance fait croître l’amour réciproque. Ne dites pas que je me répète. Je connais votre faiblesse, et je veux que vous soyez sauvés. Je vous ai dit cela afin que la joie que j’ai voulu vous donner soit en vous et soit parfaite. Aimez-vous, aimez-vous ! C’est mon commandement nouveau. Aimez-vous les uns les autres plus que chacun de vous ne s’aime lui-même. Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis et moi, je donne ma vie pour vous. Faites ce que je vous enseigne et commande.

Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, alors que vous, vous savez ce que je fais. Vous savez tout de moi. Je vous ai manifesté non seulement moi-même, mais aussi le Père et le Paraclet, et tout ce que j’ai entendu de Dieu.

Ce n’est pas vous qui vous êtes choisis. C’est moi qui vous ai choisis, et je vous ai élus afin que vous alliez parmi les peuples, que vous portiez du fruit en vous et dans le cœur des personnes qui seront évangélisées, et que votre fruit demeure. Et tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera (…)