Méditation de l’évangile: Jean 10, 22-30
1. Mais vous, vous ne croyez pas,
parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Ma fille, chaque fois que je te parle, je veux ouvrir une petite fontaine dans ton cœur. Pour tous, mes paroles veulent être des fontaines jaillissant en vie éternelle. Mais, pour que se forment ces fontaines dans ton cœur, tu dois faire ta part, c’est-à-dire bien mastiquer mes paroles pour les avaler et ouvrir la fontaine en toi. En pensant constamment aux paroles que je te dis, tu les mastiques ; en les répétant à ceux qui ont autorité sur toi et en étant assurée que ces paroles sont de moi, tu les dévores et ouvres la fontaine en toi.
« Quand ce sera nécessaire, tu t’abreuveras par grandes lampées à la fontaine de ma Vérité. En écrivant les mots que je te donne, tu ouvres des canaux qui serviront à tous ceux qui voudront se rafraîchir pour ne pas mourir de soif. Mais si tu ne communiques pas ces mots, tu n’y penseras pas ; en ne les mastiquant pas, tu ne pourras les dévorer et tu cours le risque que la fontaine ne soit pas formée en toi et que l’eau ne jaillisse pas. Quand tu sentiras le besoin de l’eau, la première à souffrir de la soif sera toi. Si tu n’écris pas et, conséquemment, n’ouvres pas les canaux, de combien de bonnes choses priveras-tu les autres ? »
Pendant que j’écrivais, je me disais :
Venant vers moi, mon Jésus au cœur toujours tendre me dit : « Ma fille, ne sois pas étonnée si tu es plus encline à écrire concernant ma Volonté et que tu y trouves plus de plaisir parce qu’entendre, parler ou écrire au sujet de ma Volonté est la chose la plus sublime qui puisse exister sur la terre et au Ciel. C’est ce qui, à la fois, me glorifie le plus, comprend toute bonne chose et toute sainteté.
Vol 13, 13 octobre 1921
2. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père. Le Père et moi, nous sommes UN. »
Ma fille, si Je voulais te parler toujours de mon Fiat, j’aurais toujours des choses nouvelles à te dire parce que Son histoire est éternelle – elle ne finit jamais – soit sur ce qu’Il est Lui-même ou ce qu’Il peut faire dans la créature.
Tu dois savoir qu’un seul acte de ma Volonté dans la créature contient tant de Puissance, de Grâce, d’Amour et de Sainteté que si ma Volonté n’opérait pas un Prodige, la créature ne serait pas capable de le contenir, car c’est un Acte Infini et ce qui est limité ne peut pas tout embrasser. Écoute jusqu’où va mon Amour : lorsque la créature se dispose et appelle ma Volonté dans son acte, ma Divine Volonté opère. En opérant, Elle appelle son Infinitude, sa Vie Éternelle et sa Puissance qui s’impose par-dessus tout, son Immensité qui appelle et embrasse tous et toutes choses… Personne ne peut être mis de côté dans son opération. Puis, lorsqu’elle a tout enfermé en Elle-même, ma Volonté forme son Œuvre.
Tu vois ainsi ce qu’est un acte dans ma Volonté : un Acte Infini, Éternel, armé d’une Puissance Divine, Immense, si bien que personne ne peut dire « Je n’étais pas là dans cet acte. » Ces actes ne peuvent pas être sans produire une grande Gloire Divine pour notre Suprême Majesté ainsi qu’un Bien immense pour les créatures. Ces actes accomplis avec la créature opèrent comme Dieu opère, unissant Dieu et la créature : Dieu qui donne, la créature qui reçoit. Ces actes sont comme des prétextes pour notre Amour et qui Nous disent : « La créature Nous a donné une place dans son acte, elle Nous a laissé la liberté de faire ce que Nous voulons. » Ainsi, notre Amour s’im- pose sur Nous pour Nous faire donner ce que Nous sommes et Nous honorer Nous-mêmes ainsi que notre propre Volonté opérante. Notre amour atteint de tels prétextes et impatiences d’amour qu’il voudrait que Nous n’arrêtions jamais de donner – plaçant devant Nous notre Immensité Infinie, notre Pouvoir Omnipotent, notre Sagesse qui dispose toutes choses.
Ces actes sont Divins. Ils sont capables de former le Passeport pour d’autres créatures et de les laisser entrer dans le Royaume de notre Volonté. Ils donneront un enfant à notre Royaume de sorte que plus il y a d’actes accomplis dans notre Vouloir, plus notre Royaume sera peuplé, et tout le bien dé- bordera sur ceux qui ont été les premiers à donner vie à ma Volonté dans leurs actes. Tu dois savoir que les premiers passeports ont été formés par Moi et par ma Céleste Mère pour les premiers enfants de ma Volonté. Ces Passeports portent ma Signature, écrite avec mon Sang et avec les souffrances de la très Sainte Vierge.
Vol 34, 31 octobre 1937