« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. » Saint Jean (10.11-18)
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. […] je ne fais pas seulement le don de mon Fiat, mais avec ce don, je donne ma vie. »
Ma petite fille, mon amour est si grand que pour recevoir le don de la volonté de la créature, je suis toujours dans l’acte de lui faire le don de ma Volonté dans tous les actes qu’elle accomplit. Je suis le premier à accorder mon don. Je suis toujours en train d’épier pour savoir si la créature est sur le point d’accomplir un acte pour faire le don de ma Volonté dans cet acte. Ainsi, la créature, en voyant le grand don que je lui fais, me fera le petit don de sa volonté. Avec ce don de mon Vouloir que je donne ainsi dans tous les actes de la créature, la créature reçoit un nouvel acte de vie divine, et je la fais renaître dans cette vie divine qu’elle acquiert. Et tandis qu’elle est formée dans cette vie divine, je n’attends pas et je lui fais immédiatement le don de mon Vouloir. De cette manière, en faisant mon don et en voulant recevoir celui de la créature, je crée l’alternance de vie de la créature de sorte qu’elle ressent la croissance et la renaissance continuelle de sa vie dans le divin. Ce don que je fais est si grand que lorsque je suis sur le point de le faire, les cieux sont stupéfaits et s’inclinent respectueusement pour adorer un don si grand et louer leur Créateur pour tant de générosité. Et tous sont attentifs pour être spectateurs de la façon dont ce don se développe dans l’acte de la créature. Et témoins de la nouvelle renaissance de la créature dans la vie divine, ils frémissent en voyant le grand prodige de la créature renaissant à une nouvelle vie divine chaque fois que ce don de ma Volonté est accordé. Et, oh ! comme ils me remercient pour tant de bonté parce que tous se sentent plus heureux en voyant ce don de mon Vouloir opérant dans l’acte de la créature. On peut dire que dans cet échange de volontés, dans ce don réciproque, un mariage a lieu entre l’âme et Dieu. Il est toujours nouveau, et lorsqu’il y a mariage, tout le monde fête les nouveaux mariés et chante les louanges du Créateur ; parce que je ne fais pas seulement le don de mon Fiat, mais avec ce don, je donne ma vie qui forme le lien d’inséparabilité en quoi consiste la substance d’un vrai mariage entre l’humain et le divin. Et, oh ! l’immense ingratitude de quiconque ne reçoit pas ce don de mon Vouloir dans ses actes, spécialement en voyant ma hâte de vouloir le leur accorder ! Je les prie et les implore de le recevoir, et très souvent je m’efforce de créer de nouveaux incidents, des circonstances inattendues afin d’avoir de nouvelles occasions de leur faire plus souvent le don de mon Fiat. Et lorsque je vois qu’ils ne l’acceptent pas, je sens mon entreprise d’amour se changer en chagrin, et je peux dire que le ciel pleure avec moi parce que lorsque ma Volonté agit dans l’acte de la créature, les cieux sont impliqués dans ma Volonté. Et tous fêtent si ma Volonté est acceptée, ou alors ils souffrent si elle est rejetée. Par conséquent, sois attentive. Je ne veux rien d’autre dans tes petits actes que le continuel échange d’acceptation du don de ma Volonté et du don de la tienne ; en tout ce que tu fais, que tu pries, souffres, travailles, en toute chose. Oh ! comme tu me rendras heureux ! Je serai à l’affût de ton acte afin qu’il ait les exigences d’un acte digne de ma Divine Volonté.