Ma fille, au même titre que le pain matériel est nourriture et vie pour le corps (il n’est pas de partie du corps qui ne reçoive la vie du pain), Dieu est nourriture et vie pour l’âme. Par conséquent, il n’y a pas de partie de l’âme qui ne doive recevoir sa nourriture et sa vie de Dieu. L’âme doit être complètement nourrie par Dieu ses désirs, ses affections, ses inclinations, son amour. Elle ne doit goûter à aucune autre nourriture. Mais, oh ! combien d’âmes se nourrissent de toutes sortes de saletés et d’impudicités ! »
Vol 7, 6 mai 1906
Comment l’âme peut offrir des hosties à Jésus.
Je me fondais totalement dans mon doux Jésus, faisant tout ce que je pouvais pour entrer dans sa Divine Volonté, dans le but de m’attacher à mon éternel Amour et de lui faire entendre mon cri continuel pour les âmes. Je voulais greffer mon amour petit et temporel à son Amour infini et éternel, voulant par là lui donner un amour infini, des réparations infinies et me substituer à tous, comme il me l’a enseigné.
Pendant que je faisais ainsi, mon doux Jésus vint précipitamment et me dit : «Ma fille, j’ai très faim !» Puis, il sembla prendre dans ma bouche de petites balles blanches et les manger. Puis, comme s’il voulait satisfaire sa faim complètement, il entra dans mon cœur et, de ses deux mains, prit plusieurs miettes, petites et grandes, et les mangea avidement. Puis, comme s’il avait assez mangé, il s’appuya sur mon lit et me dit :
«Ma fille, quand l’âme s’immerge dans ma Volonté et m’aime, elle m’emprisonne dans son âme. Par son amour, elle dresse les éléments qui m’emprisonnent et forme une hostie pour moi. En souffrant, en faisant des réparations, etc., elle forme des hosties pour me donner la communion et pour que je puisse me nourrir d’une manière divine, digne de moi. Aussitôt que je vois les hosties formées en elle, je vais les prendre pour m’en nourrir et satisfaire ma faim insatiable, ma faim de recevoir amour pour Amour des créatures. Ainsi, l’âme peut me dire : “Tu me communies et moi aussi je te communie.”»
Je lui dis : «Jésus, mes hosties sont tes propres choses. Ainsi, je suis toujours en reste avec toi.» Il me répondit : «Pour qui m’aime vraiment, je ne sais ni ne veux tenir des comptes. Par mes hosties eucharistiques, c’est Jésus que je te donne ; par tes hosties, c’est Jésus que tu me donnes. Veux-tu voir cela ?» Je lui répondis : « Oui »
Alors, il étendit la main dans mon cœur et y prit une des petites balles blanches qui s’y trouvaient. Il la brisa pour l’ouvrir et, de l’intérieur, il en sortit un autre Jésus. Puis, il dit : «As-tu vu ? Comme je suis heureux quand la créature me communie ! Fais-moi beaucoup d’hosties et je viendrai me nourrir en toi. Tu renouvelle- ras pour moi le contentement, la gloire et l’amour que j’ai éprouvés à l’institution de l’Eucharistie, quand je me suis communié moi-même.»
Vol 12, 6 février 1919
Les gémissements du Saint-Esprit par rapport au Sacrement de l’Eucharistie.
Les retours d’amour adressés à Jésus et au Saint-Esprit.
Luisa: Je me fusionnais dans la Divine Volonté selon ma manière…
Jésus à Luisa:
“Va dans tous les tabernacles, dans toutes les hosties, et tu y entendras le Saint-Esprit gémir d’un chagrin indicible.
Par le sacrement de l’Eucharistie, les âmes reçoivent non seulement leur propre vie, mais également la mienne.
Ce sacrement forme ma vie en elles, et cette vie va en croissant par la répétition des communions. Ces âmes peuvent dire: “Je suis un autre Christ.”
Mais, hélas, bien peu profitent de ce sacrement!
Dans combien de coeurs où je descends, je décèle des armes pour me blesser et pour que soit répétée ma Passion.
Et, pendant que les espèces sont consommées, loin de me sentir incité à demeurer dans ces coeurs, je dois partir hâtivement en pleurant sur le sort de mon sacrement.
Donc, donne-moi sans cesse des déversements d’amour pour apaiser mes pleurs et amoindrir les gémissements du Saint-Esprit.”