De l’évangile de Jean 3, 1-18
En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jn 3,3
Personne n’entre dans la Gloire éternelle sans avoir été enfanté par ma Volonté.
Le livre du Ciel Tome 19, 14 mars 1926
” Ne sois pas étonnée d’être la nouvelle-née de ma Volonté sachant que ma propre Mère Immaculée l’est aussi puisque la nouvelle-née se situe entre ce que le Créateur
est et ce que la créature peut être et prendre de Dieu. Ayant été la nouvelle-née de ma Volonté, Elle se façonna à l’image de son Créateur devenant la Reine de toute la
Création et, en tant que telle, Elle dominait sur tout accordant son écho à celui de la Divine Volonté. On peut aussi appeler nouveau-nés, dans l’Éternelle Volonté, outre la
Céleste Souveraine, les saints, les anges, les bienheureux, car l’âme, une fois sortie de son corps mortel, reprend vie dans ma Volonté et si elle ne renaît pas en Elle, non
seulement elle ne peut pas entrer dans la Patrie Céleste mais elle ne peut pas non plus se sauver du fait que personne n’entre dans la Gloire éternelle sans avoir été enfanté
par ma Volonté. Néanmoins tu dois connaître la différence entre la nouvelle-née de la Suprême Volonté dans le temps et ceux qui renaissent aux portes de l’éternité; par
exemple, ma Reine Mère fut la nouvelle-née dans le temps de la Divine Volonté et, à ce titre, eut le pouvoir de faire descendre son Créateur sur la terre et, bien qu’immense,
Elle L’amenuisa dans son sein maternel L’habillant de sa propre nature et l’offrant en tant que Sauveur des générations humaines. Étant nouvelle-née Elle forma des
étendues de grâce, de lumière, de sainteté, de science pour pouvoir abriter Celui qui l’avait créé. Possédant la puissance de la vie de la Suprême Volonté Elle put tout faire,
tout obtenir et même Dieu ne put rien refuser à cette Céleste Créature puisque ce qu’Elle demandait correspondait aux désirs de sa propre Volonté. Donc, celui qui est
nouveau-né dans le temps dans ma Volonté se forme en résidant dans l’exil des mers de grâce et, quittant la terre, emmène avec lui toute l’étendue des biens que la Divine
Volonté possède c’est à dire Dieu. Ramener de l’exil cette Volonté, ce Dieu qui règne dans les cieux, est un véritable exploit; il est difficile pour toi de comprendre clairement
les énormes bienfaits, les prodiges d’une nouvelle-née dans le temps de ma Volonté mais, sois en assurée, tu peux tout faire, bien plus que ma Volonté le ferait à la place de
ton petit être. Tandis que, pour celui qui renaît dans ma Volonté après avoir quitté la terre, c’est la Divine Volonté qui lui apporte ces immenses étendues afin que l’âme
puisse renaître en Elle, son Dieu n’est pas avec elle mais IL lui permet de l’atteindre; quelle différence entre l’une et l’autre, ainsi, te faisant la nouvelle-née de ma Volonté, Je
ne pourrais te faire de grâce supérieure et si tu veux grandir, fais en sorte que ma seule Volonté grandisse.”
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Personne ne peut faire les miracles que tu fais, s’il n’a pas Dieu avec lui. Cela, même les savants comme Gamaliel le croient. Alors comment se fait-il que nous ne puissions avoir la foi que possèdent les petits d’Israël ? Ah ! Dis-le moi exactement. Je ne te trahirai pas, même si tu me disais : “J’ai menti pour mettre en valeur mes sages paroles sous un sceau que personne ne peut ridiculiser.” Es-tu le Messie du Seigneur ? l’Attendu ? la Parole du Père, incarnée pour instruire et racheter Israël conformément à l’Alliance ?
– Me poses-tu cette question de toi-même ou d’autres t’envoient-ils pour me la poser ?
– De moi-même, Seigneur. C’est pour moi un vrai tourment. Je subis une bourrasque : vents opposés et voix contraires. Pourquoi n’ai-je pas en moi, qui suis un homme mûr, cette certitude paisible que possède celui-ci, presque analphabète et tout jeune, qui lui met un tel sourire sur le visage, une telle lumière dans les yeux, un tel soleil dans le cœur ? Comment crois-tu, Jean, pour être si assuré ? Mon fils, apprends-moi ton secret, le secret qui te permet de savoir, voir et reconnaître le Messie en Jésus de Nazareth !»
Jean rougit comme une pivoine, puis il baisse la tête comme pour s’excuser de dire une chose si grande, et il répond simplement :
«En aimant.
– En aimant ! Et toi, Simon, qui es un homme probe au seuil de la vieillesse, toi qui es instruit et tellement éprouvé que tu es poussé à redouter partout la fourberie ?
– En méditant.
– En aimant ! En méditant ! Moi aussi, j’aime et je médite et je n’ai pas encore acquis cette certitude !»
116.8 – Jésus lui répond vivement :
«Je vais te confier le véritable secret. Eux, ils ont su renaître, avec un esprit nouveau, libre de toute chaîne, vierge de toute idée. C’est ainsi qu’ils ont compris Dieu. À moins de renaître, on ne peut voir le Royaume de Dieu, ni croire en son Roi.
– Comment quelqu’un peut-il renaître s’il est déjà adulte ? Une fois sorti du sein maternel, l’homme ne peut jamais plus y rentrer. Tu fais peut-être allusion à la réincarnation[22] à laquelle croient beaucoup de païens ?
272> Mais non. Tu ne peux pas supposer cela. Et puis, ce ne serait pas rentrer dans le sein, mais reprendre une chair au-delà du temps. Par conséquent il ne s’agit pas de renaître maintenant. Comment ? Comment ?
– Il n’y a qu’une seule existence pour la chair sur la terre et une seule vie éternelle de l’âme au-delà. Je ne parle pas en ce moment de la chair et du sang. Je parle de l’âme immortelle qui, par l’intermédiaire de deux choses, renaît à la vie : par l’eau et par l’Esprit. Mais la plus grande, c’est l’Esprit sans lequel l’eau n’est qu’un symbole[23]. Celui qui s’est lavé avec l’eau doit se purifier ensuite avec l’Esprit et avec lui s’allumer et resplendir, s’il veut vivre dans le sein de Dieu ici-bas et dans le Royaume éternel. Car ce qui est engendré par la chair est et demeure chair, puis meurt après en avoir servi les désirs et les péchés. Mais ce qui est engendré par l’Esprit est esprit, et vit en revenant à l’Esprit qui l’a engendré, après l’avoir élevé à l’âge parfait. Le Royaume des Cieux ne sera habité que par des êtres parvenus à l’âge parfait de l’esprit. Ne t’étonne donc pas si je dis : “Il faut que vous naissiez à nouveau.” Ces disciples-ci ont su renaître. Le jeune[24] a tué la chair et fait renaître son âme en plaçant son moi sur le bûcher de l’amour. Tout a été brûlé de ce qui était matière. Des cendres, surgit sa nouvelle fleur spirituelle, tel un merveilleux tournesol qui sait s’orienter vers le Soleil éternel. Le vieux[25] a mis la hache d’une honnête méditation aux pieds de sa vieille pensée, et a déraciné le vieil arbre en laissant seulement le bourgeon de sa bonne volonté, d’où il a fait naître sa nouvelle façon de voir. Maintenant, il aime Dieu avec un esprit nouveau et il le voit.
116.9 – Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre.
Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.