Homélie de vendredi 19 Mars 2021: Mt 1, 16.18-21.24a
Après quoi je poursuivais mes actes dans le Divin Fiat et mon pauvre esprit s’arrêta dans la petite maison de Nazareth où la Reine du Ciel, le Roi Céleste Jésus et Saint Joseph vivaient dans le Royaume de la Divine Volonté. Ce Royaume n’est donc pas étranger à la terre : la maison de Nazareth, la famille qui y vivait, appartenaient à ce Royaume et Il régnait parfaitement. Mais je pensais cela lorsque mon grand Roi Jésus me dit :
Ma fille, il est certain que le Royaume de ma Divine Volonté a existé sur la terre et l’espoir est là par conséquent qu’Il reviendra dans toute sa Force. Notre maison de Nazareth était son vrai Royaume et il n’y avait pourtant pas de peuple.
Vol 29, 31 mai 1931
Et Moi-même, lorsque Je suis venu sur terre pendant les trente années de ma Vie cachée, on peut dire que Je n’ai apparemment fait du bien à personne et que personne ne Me connaissait. Je suis resté parmi les créatures sans être remarqué et tout le bien se faisait entre Moi et le Père du Ciel, ma Céleste Mère et le cher Saint Joseph parce qu’ils savaient qui j’étais; tous les autres n’en savaient rien. Mais quand Je suis sorti de Ma retraite et que Je Me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur, malgré que Je Me
sois fait connaître, j’ai attiré sur Moi calomnies, persécutions, contradictions et colère, la haine des Hébreux, la Passion et la Mort même. Tous ces maux qui sont tombés sur Moi en avalanche ont commencé lorsque Je Me suis fait connaître, que j’ai affirmé qui j’étais réellement, le Verbe Éternel
descendu du Ciel pour les sauver. Cela est si vrai que lorsque j’étais dans la maison de Nazareth et qu’ils ne savaient pas qui j’étais, personne ne Me calomniait ni ne Me voulait du mal.
Vol 30, 20 mars 1932
Après quoi, accompagnant mon doux Jésus dans la petite chambre de Nazareth pour suivre Ses actes, je me disais : « Mon Bien-aimé Jésus avait assurément le Royaume de sa Volonté durant sa Vie cachée. La Dame Souveraine possédait son Fiat, il était la Divine Volonté elle-même, et saint Joseph, au milieu de ces Mers de Lumière comment pouvait-il ne pas se laisser dominer par cette Très Sainte Volonté? » Je pensais à cela lorsque mon très grand Bien, Jésus, soupirant tristement, me dit intérieurement :
Ma fille, il est vrai que la Divine Volonté régnait dans la maison de Nazareth sur la terre comme elle règne au Ciel. Ma Céleste Maman et Moi ne connaissions pas d’autre volonté, et saint Joseph vivait dans les reflets de notre Volonté. Mais j’étais comme un roi sans peuple, isolé, sans cortège, sans armée, et ma Maman était comme une reine sans enfants, car elle n’était pas entourée d’enfants dignes d’elle et à qui elle pouvait confier sa couronne de reine afin que les descendants de ses nobles enfants soient des rois et des reines. Et j’avais la tristesse d’être un roi sans peuple; et si ceux qui m’entouraient pouvaient être appelés un peuple, c’était un peuple malade des aveugles, des muets, des sourds, des infirmes, d’autres couverts de plaies. C’était un peuple qui m’apportait le déshonneur et non l’honneur; de plus, il ne Me connaissait même pas et ne voulait pas Me connaître. Je n’étais donc Roi que pour Moi-même, et ma Maman était une Reine sans la longue génération de sa descendance d’enfants royaux.
Je pensais à lui constamment. Quand il m’arrivait de me laisser distraire par des conversations avec ma famille ou des paroles sans importance ou non nécessaires, j’entendais rapide- ment sa Voix me dire : «Ces conversations ne me plaisent pas. Elles remplissent ta pensée avec des choses qui ne m’intéressent pas. Elles entourent ton coeur de sentiments nuis- ibles, qui rendent inefficaces les grâces dont je t’inonde, toi si faible et sans vie. Oh ! essaie de m’imiter comme quand j’étais dans la maison de Nazareth : ma pensée était occupée seulement par ce qui concernait la Gloire de mon Père et le salut des âmes. Ma Bouche s’ouvrait seulement pour dire des choses saintes et pour persuader d’autres personnes de réparer pour les offenses commises contre mon Père. Ainsi, les cœurs brisés par le chagrin étaient attirés ; et, adoucis par la grâce, ils étaient amenés à mon Amour. Devrais-je te parler des conférences spirituelles que j’avais avec ma Mère et mon père putatif ? Tout ce qui était dit rappelait Dieu, et tout ce qui était fait était pour Dieu et se rapportait à lui. Ne peux-tu pas en faire autant ?»