Mercredi 17 Mars 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
« Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. » saint Jean (5,17-30)
« Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. […] c’est ce divin Fiat qui ne quitte jamais son travail et œuvre sans cesse. »
Le Livre du Ciel Tome 29, 6 mars 1931
« Ma fille, notre Être divin est une lumière très pure, une lumière qui contient tout, emplit tout, voit tout, accomplit tout ; une lumière dont nul ne peut voir les limites, la hauteur et la profondeur. La créature se perd dans notre lumière, car elle ne voit pas ses rivages ni ses portes pour en sortir. Et si la créature prend de cette lumière, ce ne sont que de petites gouttes qui la remplissent jusqu’à en déborder, mais notre lumière ne diminue en rien parce qu’elle est remplacée immédiatement par la réanimation de notre lumière. De sorte que notre Être divin est toujours au même niveau, en parfait équilibre, et nous pouvons donner autant que nous voulons si nous pouvons trouver les âmes qui veulent prendre de ce qui est à nous sans que nous ne perdions rien ; en vérité, si nous trouvons une âme qui veut prendre, nous nous mettons à l’œuvre, car tu dois savoir qu’il y a en nous le repos absolu, que rien n’est à faire et qu’il n’y a rien à enlever ni à ajouter. Notre bonheur est entier et complet, nos joies toujours nouvelles, et notre Volonté une nous donne un repos parfait avec les béatitudes de notre Être divin qui n’a ni commencement ni fin. De sorte que cet abîme de lumière que tu vois contient un abîme de joie, de puissance, de beauté, d’amour et de tant d’autres choses ; et nous, dans notre félicité, nous reposons en elles parce que l’on peut appeler vrai et absolu un repos où rien ne manque et auquel rien ne doit être ajouté. Au lieu de notre Divinité, c’est notre travail qui va au champ, et ce champ c’est les créatures. Ces mêmes divines qualités qui, en nous, donnent le repos, en dehors de nous sont à l’œuvre. Et nous mettons alors notre Volonté à l’œuvre pour le bien des créatures ; c’est ce divin Fiat que nous mettons à l’œuvre dans la Création, d’où sont sorties toutes choses, qui ne quitte jamais son travail et œuvre sans cesse : il œuvre à la conservation de toute chose, un labeur qui veut être connu, qui veut régner, un labeur qui amène d’autres âmes à la lumière du jour dans le monde où il forme ses admirables desseins pour y développer son œuvre et pouvoir travailler toujours ; il œuvre aussi en rappelant des âmes au sein de l’éternité. Notre Divine Volonté est la travailleuse infatigable qui ne s’épargne aucun effort, même pour celle qui ne la reconnaît pas. Notre amour est à l’œuvre, comme notre miséricorde, notre puissance, et aussi notre justice pour le bien des créatures, sinon notre Être suprême ne serait pas équilibré et parfait, car il y aurait en lui une faiblesse si notre justice devait être mise de côté alors qu’il y a toutes les raisons de la laisser suivre son cours. Tu vois ainsi que ce sont les créatures qui sont notre travail, car sorties de l’enthousiasme de notre amour, notre amour nous amène à œuvrer à les aimer toujours, car si notre œuvre d’amour devait cesser, la Création retomberait dans le néant. »

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

(…) Vous vous irritez de ce que j’accomplis des miracles, parce que grâce à eux j’attire à moi les foules et les persuade. Vous m’accusez d’être un démon parce que j’opère des prodiges. Mais Béelzéboul est dans le monde depuis des siècles et, en vérité, il ne manque pas d’adorateurs dévoués… Alors pourquoi ne fait-il pas ce que je fais ? »

Les gens murmurent :

« C’est vrai ! C’est vrai ! Personne ne fait ce qu’il fait, lui. »

Jésus poursuit :

« Je vous le dis : c’est parce que je sais ce que, lui, il ignore, et que je peux ce qui lui est impossible. Si je fais les œuvres de Dieu, c’est parce que je suis son Fils. De soi-même, personne ne peut arriver à faire que ce qu’il a vu faire. Moi, le Fils, je peux seulement faire ce que j’ai vu faire du Père car je suis Un avec lui depuis les siècles des siècles, pas différent de lui ni en substance ni en puissance. Tout ce que fait le Père, je le fais moi aussi, qui suis son Fils. Ni Béelzéboul ni d’autres ne peuvent en faire autant, parce qu’ils ne savent pas ce que je sais. Le Père m’aime, moi, son Fils, et il m’aime sans mesure comme moi aussi je l’aime. C’est pourquoi il m’a montré et me montre tout ce qu’il fait afin que je fasse ce qu’il fait, moi, sur la terre en ce temps de grâce, lui au Ciel, avant que le temps n’existe pour la terre. Et il me montrera des œuvres toujours plus grandes afin que je les accomplisse et que vous puissiez vous en émerveiller. Sa Pensée est inépuisable. Moi, je l’imite, puisque je suis également inépuisable pour accomplir ce que le Père pense et veut par sa pensée.

Vous, vous ne savez pas encore tout ce que l’Amour crée sans jamais s’épuiser. Nous sommes l’Amour. Il n’est pas de limites pour nous, et il n’y a rien qui ne puisse être appliqué aux trois degrés de l’homme : l’inférieur, le supérieur, le spirituel. En effet, de même que le Père ressuscite les morts et leur rend la vie, moi aussi, le Fils, je peux donner la vie à qui je veux et même, en raison de l’amour infini que le Père porte au Fils, il m’est accordé non seulement de rendre la vie à la partie inférieure de l’homme, mais aussi à la partie supérieure en délivrant la pensée et le cœur de l’homme des erreurs de l’esprit et des passions mauvaises, et à la partie spirituelle en rendant à l’âme son indépendance à l’égard du péché. Le Père, en effet, ne juge personne : il a remis tout jugement au Fils, car le Fils est celui qui par son propre sacrifice a acheté l’humanité pour la racheter. Le Père agit ainsi par justice, car il est juste que l’on donne à celui qui paie avec sa propre monnaie, et pour que tous honorent le Fils, comme déjà ils honorent le Père.

Sachez que, si vous séparez le Père du Fils ou le Fils du Père, et ne vous souvenez pas de l’amour, vous n’aimez pas Dieu comme il doit être aimé, c’est-à-dire avec vérité et sagesse, mais vous commettez une hérésie parce que vous n’honorez qu’une seule personne, alors qu’ils forment une admirable trinité. Aussi, ne pas honorer le Fils revient à ne pas honorer le Père. En effet, Dieu le Père, n’accepte pas qu’une seule partie de lui-même soit adorée, mais il veut que soit adoré son Tout. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père qui l’a envoyé dans une pensée parfaite d’amour. Il refuse donc de reconnaître que Dieu sait faire des œuvres justes.

En vérité, je vous dis que celui qui écoute ma parole et croit en celui qui m’a envoyé possède la vie éternelle et n’est pas frappé par la condamnation ; bien au contraire, il passe de la mort à la vie parce que croire en Dieu et recevoir ma parole signifie recevoir en soi-même la vie qui ne meurt pas.

L’heure vient — elle est même déjà venue pour beaucoup — où les morts entendront la voix du Fils de Dieu et où celui qui l’aura entendue résonner au fond de son cœur vivra, car cette voix est vivifiante.

Que dis-tu, scribe ?

– Je dis que les morts n’entendent plus rien et que tu es fou.

– Le Ciel te persuadera qu’il n’en est pas ainsi et que ta science est nulle, comparée à celle de Dieu. Vous avez tellement humanisé le surnaturel que vous ne donnez plus aux mots qu’une signification immédiate et terrestre. Vous avez enseigné la Haggadah avec des formules figées, les vôtres, sans vous efforcer de comprendre les allégories dans toute leur vérité. Et maintenant vous ne croyez même plus à ce que vous enseignez, car votre humanité — triomphante de l’esprit —, a opprimé et épuisé votre âme. C’est la raison pour laquelle vous ne pouvez plus lutter contre les forces occultes (…)