« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. » Saint Luc ( 4,24-30 )
« Aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays […] Suivant la façon dont les âmes m’accueillent et me traitent sur la terre, Je les accueillerai et Je les traiterai au ciel. »
Le Livre du Ciel Tome 2, 2 août 1899
« Regarde toutes les grâces que Je devais déverser sur les créatures. Comme elles n’y correspondent pas, Je suis forcé de les retenir. Pire encore, elles m’obligent à changer ces grâces en châtiments. Sois attentive, ô ma fille, afin de bien correspondre aux multiples grâces que Je déverse en toi. Car la correspondance à mes grâces est la porte qui me laisse entrer dans un cœur pour y faire ma demeure. Cette correspondance est comme cet accueil chaleureux et affable que l’on donne quand quelqu’un vient nous visiter, de telle sorte qu’attiré par ces politesses, le visiteur se sent obligé de revenir et se sent même incapable de partir. Tout est dans l’accueil à mon égard. Suivant la façon dont les âmes m’accueillent et me traitent sur la terre, Je les accueillerai et Je les traiterai au ciel. En leur ouvrant toutes grandes les portes du ciel, J’inviterai toute la cour céleste à venir les accueillir et Je les ferai asseoir sur les trônes les plus sublimes. Pour les âmes qui n’auront pas correspondu à mes grâces, ce sera le contraire.»
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus tourne son regard vers l’assistance. Il lit sur les visages et dans les cœurs et continue :
“Je comprends votre pensée. Parce que je suis de Nazareth, vous voudriez une faveur privilégiée. Mais cela, c’est par égoïsme de votre part et non par la puissance de votre foi. Aussi, je vous dis qu’en vérité aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. D’autres pays m’ont accueilli et m’accueilleront avec une plus grande foi, même des pays dont le nom est pour vous un scandale. Là, je trouverai une moisson de disciples, tandis que sur cette terre je ne puis rien faire, parce qu’elle m’est fermée et hostile. Mais je vous rappelle Élie et Élisée [4]. Le premier trouva la foi chez une femme phénicienne et le second chez un Syrien. Et en faveur de celle-là et de celui-ci, ils purent opérer le miracle. Les gens qui mouraient de faim en Israël n’eurent pas de pain et les lépreux pas de purification, parce qu’il n’y avait pas dans leurs cœurs la bonne volonté, perle fine que le Prophète avait découverte ailleurs. C’est ce qui vous arrivera, à vous aussi qui êtes hostiles et incrédules à l’égard de la Parole de Dieu.”
106.4 – La foule s’agite et menace avec imprécations. Elle tente de mettre la main sur Jésus, mais les apôtres-cousins Jude, Jacques et Simon [5] le défendent, et alors les Nazaréens en furie chassent Jésus hors de la ville. Ils le poursuivent avec des menaces, mais pas seulement verbales, jusqu’au sommet de la colline. Alors Jésus se retourne et les immobilise de son regard magnétique, il passe indemne au milieu d’eux et disparaît en montant par un sentier de la colline.