Mardi 9 Mars 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept fois. Mt 18, 21-35

 

Le livre du Ciel Tome 35, 22 mars 1938
Ma petite fille de ma Divine Volonté, lorsque la créature décide de
vivre dans mon Vouloir, tout change pour elle. Notre règne divin l’investit, et
nous la faisons dominatrice de toute chose – dominatrice de notre force, de
notre bonté et de notre sainteté – dominatrice de la lumière. Le ciel et la
terre lui appartiennent de droit. Nous la plaçons dans une atmosphère de
sécurité et de paix immuable. Aucun bien, ni santé, ni beauté, ni joies divines
ne peuvent manquer à cette créature qui vit dans notre Volonté. Tous ses plus
petits actes sont remplis de satisfactions au point de provoquer le sourire du
ciel tout entier et de notre Être suprême lui-même. Par conséquent, nous
sommes tous très attentifs lorsqu’elle aime et lorsqu’elle travaille – pour en
profiter et sourire avec elle. Nous l’aimons au point de la mettre dans les
mêmes conditions que nous : nous aimons même si nous ne sommes pas
aimés, nous continuons à donner la vie même si on nous ignore et même si
nous sommes offensés. Et si la créature revient vers nous en demandant
pardon, nous ne lui faisons aucun reproche et nous la serrons contre notre
Sein divin. On peut dire que c’est à nous seuls que l’homme peut faire
confiance ; non seulement il ne peut pas faire confiance aux autres créatures,
mais il ne trouvera en elles que de l’inconstance et de la tromperie ; et au
moment où il croira pouvoir compter sur elles, elles le quitteront. L’homme
ne peut croire que la créature qui vit dans notre Volonté. Cette créature fera
comme nous : sans être aimée, elle aimera ; ignorée ou offensée, elle courra
après celui qui l’offense pour le sauver. Nous nous sentons présents dans
celle qui vit dans notre Volonté et nous l’aimons tellement que nous ne
cessons de déverser sur elle des rivières d’amour pour être aimés de plus en
plus d’un amour redoublé et grandissant.

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Un roi voulut faire ses comptes avec ses serviteurs. Il les appela donc l’un après l’autre, en commençant par ceux du plus haut rang. Il en vint un qui lui devait dix mille talents[2], mais celui-ci n’avait pas de quoi payer les avances que le roi lui avait faites pour pouvoir se construire des maisons et pour des biens de tous genres. C’est qu’en réalité, pour des raisons plus ou moins justes, il n’avait pas employé avec beaucoup de soin la somme reçue pour ces projets. Le roi-maître, indigné de sa paresse et de son manque de parole, commanda qu’il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants et tout ce qu’il avait jusqu’à ce qu’il eût payé sa dette. Mais le serviteur se jeta aux pieds du roi et il le priait avec des larmes et des supplications : “Laisse-moi aller. Aie encore un peu de patience et je te rendrai tout ce que je te dois, jusqu’au dernier denier”. Le roi ému par tant de douleur – c’était un bon roi – non seulement consentit à sa demande mais, ayant su que parmi les causes de son peu de soin et de l’inobservation des échéances, il y avait aussi les maladies, en arriva à lui faire remise de sa dette.

Cet homme s’en alla tout heureux. En sortant de là pourtant, il trouva sur son chemin un autre sujet, un pauvre sujet auquel il avait prêté cent deniers [3] pris sur les dix mille talents qu’il avait eus du roi. Persuadé de la faveur du souverain, il se crut tout permis et, ayant saisi le malheureux à la gorge, il lui dit : “Rends-moi, tout de suite, ce que tu me dois”. Inutilement l’homme se courba en pleurant pour lui baiser les pieds, en gémissant: “Aie pitié de moi qui aie tant de malheurs. Aie encore un peu de patience et je te rendrai tout jusqu’à la dernière piécette”. Le serviteur impitoyable appela les soldats et fit conduire le malheureux en prison pour le décider à le payer, sous peine de perdre la liberté ou même la vie.

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407> La chose fut connue par les amis du malheureux, qui, tout contristés, allèrent la rapporter au roi et maître. Ce dernier, informé, ordonna de lui amener le serviteur impitoyable, et le regardant sévèrement, il lui dit : “Mauvais serviteur, moi je t’avais aidé précédemment pour que tu deviennes miséricordieux puisque je t’avais rendu riche et que je t’ai aidé encore en te remettant ta dette pour laquelle tu m’avais tant demandé de patienter. Tu n’as pas eu pitié d’un de tes semblables, alors que moi, le roi, j’en avais tant eu pour toi. Pourquoi n’as tu pas fait ce que j’ai fait pour toi ?” Et, indigné, il le remit aux gardiens de prison pour qu’ils le gardassent jusqu’à ce qu’il eût tout payé, en disant : “Comme il n’a pas eu pitié de quelqu’un qui lui devait bien peu, alors que moi qui suis roi ai eu tant pitié de lui, de la même façon qu’il ne bénéficie pas de ma pitié”.

 278.5 – Mon Père agira pareillement avec vous si vous êtes impitoyables pour vos frères, si vous, ayant tant reçu de Dieu, devenez coupables plus que ne l’est un fidèle.  Rappelez-vous que vous avez l’obligation d’être plus que tous les autres sans faute. Rappelez-vous que Dieu vous avance un grand trésor mais Il veut que vous Lui en rendiez compte. Rappelez-vous que personne comme vous ne doit savoir pratiquer l’amour et le pardon.

Ne soyez pas des serviteurs qui, pour vous, exigez beaucoup et puis ne donnez rien à ceux qui vous demandent. Comme vous faites, ainsi on vous fera. Et il vous sera demandé compte aussi de la conduite des autres entraînés au bien ou au mal par votre exemple. Oh ! en vérité, si vous êtes des sanctificateurs, vous posséderez une gloire immense dans les Ciel Mais de la même façon, si vous êtes causes de la perversion ou même seulement paresseux dans le travail de sanctification, vous serez durement punis.