« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » Saint Matthieu (7,7-12)
« Demandez, on vous donnera […] personne jusqu’à présent n’a demandé le Royaume du divin Fiat avec autant de puissance et de force ! »
Le Livre du Ciel Tome 23, 23 novembre 1927
Luisa : ayant suivi ma ronde dans le divin Fiat, je réunissais toutes les choses créées là où dominent tous les actes du divin Fiat. Et je rassemblais le ciel, le soleil, la mer et toute la Création que j’apportais devant la suprême Majesté pour l’entourer de toutes ses œuvres et faire demander par les actes de sa propre Volonté le Royaume du divin Fiat sur la terre. Mais pendant que je faisais cela, mon aimable Jésus se manifesta en moi et me dit :
« Ma fille, entends le Ciel tout entier faire écho à ta demande et les Anges, les saints et la Reine souveraine répéter ensemble : Fiat, Fiat Voluntas Tua, sur la terre comme au Ciel. Comme c’est une demande du Ciel, c’est le Royaume que tous désirent et chacun ressent le devoir de demander ce que tu veux. Tous sentent en eux-mêmes la force du pouvoir de ma Divine Volonté dont tous sont animés, et ils répètent : Que la Volonté du Ciel soit une avec la terre. Oh ! quelle beauté et quelle harmonie lorsqu’un écho de la terre résonne dans le Ciel tout entier pour ne former qu’un seul écho, une seule Volonté, une seule demande ! Et tous les Bienheureux, saisis d’admiration, se disent : « Quelle est celle qui apporte tout le cortège des œuvres divines devant la Divinité et, avec la puissance du divin Fiat qu’elle possède, nous bouleverse tous et nous fait demander un Royaume si saint ? » Personne n’a eu ce pouvoir, personne jusqu’à présent n’a demandé le Royaume du divin Fiat avec autant de puissance et de force ! Certains ont tout au plus demandé la gloire de Dieu, d’autres le salut des âmes, d’autres la réparation pour tant d’offenses, toutes choses qui concernent les œuvres extérieures de Dieu. Par contre, demander le Royaume de la Divine Volonté concerne ses œuvres intérieures, les actes les plus intimes de Dieu. C’est la destruction du péché et non seulement le salut, mais la sainteté divine des créatures. C’est la délivrance de tous les maux spirituels et corporels. C’est transporter la terre au Ciel pour faire descendre le Ciel sur la terre. Par conséquent, demander le Royaume de ma Divine Volonté est la chose la plus grande, la plus parfaite et la plus sainte. C’est pourquoi chacun reprend avec révérence ton écho, et la merveilleuse harmonie Fiat Voluntas Tua come in Cielo cosi in terra (Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel) retentit dans la Patrie céleste. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Quand vous serez au Ciel, vous vous nourrirez uniquement de Dieu. La béatitude sera votre nourriture. Mais, ici-bas, vous avez encore besoin de pain. Et vous êtes les petits enfants de Dieu. Il est donc juste de dire : “ Père, donne-nous du pain. ”
Avez-vous peur qu’il ne vous écoute pas ? Oh, non ! Réfléchissez : supposez que l’un de vous ait un ami et qu’il s’aperçoive qu’il manque de pain pour rassasier un autre ami ou un parent arrivé chez lui à la fin de la seconde veille. Il va trouver l’ami son voisin et lui dit : “ Mon ami, prête-moi trois pains, car il m’est arrivé un hôte et je n’ai rien à lui donner à manger. ” Peut-il s’entendre répondre de l’intérieur de la maison : “ Ne m’ennuie pas car j’ai déjà fermé la porte et bloqué les battants, et mes enfants dorment déjà à mes côtés. Je ne peux me lever et te donner ce que tu désires ” ? Non. S’il s’est adressé à un véritable ami et qu’il insiste, il obtiendra ce qu’il demande. Il l’aurait obtenu même s’il s’était adressé à un ami pas très proche, à cause de son insistance, car celui auquel il demande ce service, pour n’être plus importuné, se hâterait de lui en donner autant qu’il en veut.
Mais vous, quand vous priez le Père, vous ne vous adressez pas à un ami de la terre : vous vous tournez vers l’Ami parfait, qui est le Père du Ciel. Aussi, je vous dis : “ Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. ” En effet, à qui demande on donne, qui cherche finit par trouver, à qui frappe on ouvre la porte.
Quel enfant des hommes se voit présenter une pierre, s’il demande du pain à son père ? Qui se voit donner un serpent à la place d’un poisson grillé ? Le père qui agirait ainsi à l’égard de ses enfants serait criminel. Je l’ai déjà dit et je le répète pour vous encourager à avoir des sentiments de bonté et de confiance. De même qu’un homme sain d’esprit ne donnerait pas un scorpion à la place d’un œuf, avec quelle plus grande bonté Dieu ne vous donnera-t-il pas ce que vous demandez ! Car il est bon, alors que vous, vous êtes plus ou moins mauvais. Demandez donc avec un amour humble et filial votre pain au Père.