3 CHOSES : DEMANDER, CROIRE QUE S’EST POSSIBLE, DIEU VEUT DONNER - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de mercredi 3 Février 2021: Mc 6, 1-6

Ma fille, la Connaissance de ma Volonté est la plus grande chose que Je puisse donner et que la créature puisse recevoir. Et son Règne est la confirmation de son grand Don, l’accomplissement de sa Volonté lorsqu’Elle est connue. Il est donc nécessaire de la Lui demander. En demandant sa Volonté, la créature acquiert l’amour pour l’aimer, elle acquiert les dots de sacrifice nécessaires pour La posséder, et en demandant, le vouloir humain perd du terrain, s’affaiblit, perd de sa force et se dispose à recevoir le Règne du Vouloir Suprême. Et Dieu se voit ainsi prié de Se disposer Lui-même à La donner. Les dispo- sitions sont nécessaires des deux côtés pour faire ces Célestes Dons. Combien de Dons voulons-Nous faire, mais que Nous gardons parce qu’on ne Nous les demande pas, et Nous attendons avant de les donner qu’on Nous les demande. Demander, c’est comme ouvrir un commerce entre le Créateur et la créa- ture. Si la créature ne demande pas, le commerce est fermé et nos Célestes Dons ne descendent pas se mettre en circuit sur la face de la terre.
1 C’est pourquoi la première des nécessités indispensables pour obtenir le Royaume de la Divine Volonté est de le demander par d’incessantes prières, parce que lorsque l’on prie, les petites lettres Nous arrivent tantôt avec des sollicitudes, tantôt avec des supplications, tantôt avec un accord ayant affaire à notre Volonté, jusqu’à ce que la dernière arrive avec l’accord final.
2 La deuxième nécessité, plus indispensable que la première pour obtenir ce Royaume, c’est de savoir ce qui peut être obtenu. Qui pourra jamais penser à un bien, le désirer et l’aimer, s’il ne connaît pas ce qu’il peut obtenir? Personne. Si les anciens n’avaient pas su que le futur Rédempteur devait venir, personne n’y aurait jamais pensé, personne n’aurait prié ni espéré le salut parce que le Salut et la Sainteté en ce temps là demeuraient fixés et centralisés dans un futur Sauveur Cé- leste. En dehors de cela, il n’y avait pas d’espoir d’un bien. Le fait de savoir que l’on peut avoir un bien forme la substance, la vie, la nourriture de ce bien dans la créature. De là les si nombreuses Connaissances de ma Volonté que Je t’ai manifestées afin qu’on sache que l’on peut avoir le Royaume de ma Volonté. Lorsque l’on sait qu’un bien peut être obtenu, les arts, les industries et les moyens sont mis en œuvre pour l’obtenir.
3 Le troisième moyen nécessaire est de savoir que Dieu veut donner ce Royaume. C’est ce qui jette les fondations, l’espoir certain de l’obtenir, et forme les dernières préparations pour recevoir le Royaume de ma Divine Volonté. Car savoir que celui qui possède un bien que l’on désire et pour lequel on soupire est déjà consentant à le donner, on peut dire que c’est la dernière grâce et l’acte final avant d’obtenir ce que l’on veut. En fait, si Je ne t’avais pas manifesté que Je peux et que Je veux donner ma Divine Volonté pour qu’elle règne parmi les créatures, tu aurais été, comme toutes les autres, indifférente envers un Bien si grand. De sorte que ton intérêt et tes prières ont été cause et effet de ce que tu as connu. Et Moi-même, lorsque Je suis venu sur terre pendant les trente années de ma Vie cachée, on peut dire que Je n’ai apparemment fait du bien à personne et que personne ne Me connaissait. Je suis resté parmi les créatures sans être remarqué et tout le bien se faisait entre Moi et le Père du Ciel, ma Céleste Mère et le cher Saint Joseph parce qu’ils savaient qui j’étais; tous les autres n’en savaient rien. Mais quand Je suis sorti de Ma retraite et que Je Me suis fait connaître en disant que j’étais réellement le Messie, leur Rédempteur et leur Sauveur, malgré que Je Me sois fait connaître, j’ai attiré sur Moi calomnies, persécutions, contradictions et colère, la haine des Hébreux, la Passion et la Mort même. Tous ces maux qui sont tombés sur Moi en avalanche ont commencé lorsque Je Me suis fait connaître, que j’ai affirmé qui j’étais réellement, le Verbe Éternel des- cendu du Ciel pour les sauver. Cela est si vrai que lorsque j’étais dans la maison de Nazareth et qu’ils ne savaient pas qui j’étais, personne ne Me calomniait ni ne Me voulait du mal. En Me révélant, tous les maux sont tombés sur Moi. Mais cela était nécessaire pour Me faire connaître, sinon Je serais reparti pour le Ciel sans avoir accompli ce pour quoi Je suis venu sur terre. Au contraire, en Me faisant connaître, bien que j’aie attiré tous les maux, et dans cet abîme de calamités, j’ai formé mes Apôtres, annoncé l’Évangile, opéré des Prodiges, et Ma connaissance a poussé Mes ennemis à m’infliger toutes ces souffrances, jusqu’à Me donner la Mort sur la croix.
Vol 30, 20 mars 1920