Mon abandon dans le Divin Fiat continue, et mon tendre Jésus, se faisant voir en tout petit Enfant, dans mon cœur ou dans le sein de la Céleste Maman, mais si petit et d’une Beauté ravissante, tout Amour, le Visage inondé de larmes – et Il pleure parce qu’Il veut être aimé – me dit en soupirant Ah! Ah! Pourquoi ne suis-Je pas aimé? Je veux renouveler dans les âmes tout l’amour que j’avais en m’incarnant, mais je ne trouve personne à qui le donner. J’ai trouvé en m’incarnant ma Maman Souveraine qui m’a donné le champ où épancher mon Amour et recevoir dans son Cœur Maternel tout l’amour que rejetaient les créatures. Ah! Elle était la dépositaire de mon Amour repoussé, la douce compagne de mes Souffrances, et l’ardent amour qui séchait Mes pleurs. Les plus grandes œuvres ne peuvent être accomplies par soi tout seul, mais il faut être au moins deux ou trois, en dépositaires et nourriciers de l’œuvre elle-même. Sans être nourries, les œuvres ne peuvent avoir la vie – le danger existe qu’elles meurent dès leur naissance. Cela est si vrai que dans la Création, les Trois Personnes Divines étaient présentes; puis Nous avons fait l’homme dépositaire de notre Œuvre. Non encore satisfaits, car les œuvres seules n’apportent pas le bonheur, Nous lui avons donné la compagnie de la femme. Dans l’Incarnation, les Trois Personnes Divines participaient, et en Ma compagnie – ou plutôt, elles étaient inséparables de Moi, en plus de la Céleste Reine; elle-même était la Dépositaire Divine de tous les Biens de l’Incarnation. Tu vois ainsi combien la compagnie de la créature m’est nécessaire pour former Mon œuvre – une créature qui se mettrait à Ma disposition pour recevoir le grand bien que Je veux lui donner. Alors, veux-tu être ma seconde Maman? Veux-tu recevoir le grand Bien du renouvellement de mon Incarnation, comme legs du Royaume de mon Divin Fiat? De cette manière, j’aurai deux mamans – la première, qui Me laissa former le Royaume de Rédemption; la seconde, qui Me laissera former le Royaume de ma Divine Volonté.
Et plaçant Ses petites mains sur mon visage, en me caressant, Il me dit : « Ma maman! Ma maman! L’amour maternel surpasse tout amour; ainsi, tu m’aimeras de l’amour insurpassable d’une mère.