« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Saint Marc (2,13-17)
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. […] je leur ai parlé tantôt comme un médecin leur offrant des remèdes pour les guérir… »
Le Livre du Ciel Tome 24, 30 août 1928
« Ma fille, mon langage dans la Rédemption était très différent que celui que j’ai utilisé pour le Royaume de ma Volonté. En fait, dans la Rédemption, mon langage était adapté à ceux qui étaient incapables, faibles, sourds, muets et aveugles – et beaucoup étaient au bord du tombeau. Par conséquent, pour leur parler, j’ai fait usage de paraboles et de comparaisons avec le monde d’en bas, qu’eux-mêmes pouvaient toucher de leurs mains. Aussi, je leur ai parlé tantôt comme un médecin leur offrant des remèdes pour les guérir, tantôt comme un père qui attendait le retour de ses enfants, même les plus indisciplinés, tantôt comme un berger qui part à la recherche de la brebis perdue, tantôt comme un juge qui, incapable de les attirer par l’amour, essaie au moins de les prendre par les menaces et par la peur… et beaucoup d’autres comparaisons. Ce langage que j’ai adopté montre que ceux à qui je m’adressais ne me connaissaient pas, ne m’aimaient pas et faisaient moins encore ma Volonté – au contraire, ils étaient loin de moi ; et que moi, avec mes paraboles, je faisais les recherches et tendais les filets pour les prendre et donner à chacun le remède pour le guérir. Mais combien m’ont échappé ! Et j’ai intensifié mes recherches et mes enseignements afin qu’ils puissent sortir de leur aveuglement obstiné. Vois maintenant combien est différent le langage dont je me suis servi pour manifester les vérités sur ma Divine Volonté qui doit servir les enfants de son Royaume ! Mon langage à propos du Fiat a ressemblé à celui d’un Père au milieu de ses chers enfants qui l’aiment, tous en bonne santé ; et comme tous possèdent en eux ma vie même, ils seront capables en vertu de ma Volonté de comprendre mes plus hautes leçons. C’est pourquoi je suis allé plus loin, en les plaçant devant les belles comparaisons du soleil, des sphères, des cieux, de la manière divine elle-même d’agir, qui s’étend à l’infini ; car, ayant en eux mon divin Fiat, ils auront aussi celui qui a créé les cieux, les sphères et le soleil, et qui leur donnera la vertu de copier en eux-mêmes tout ce qu’il a créé et les moyens mêmes qu’il a utilisés dans sa divine opération. Ils seront les copieurs de leur Créateur. Et c’est pourquoi j’ai pris si longtemps à manifester les vérités sur mon Fiat, ce que je n’ai pas fait dans ma Rédemption ; car c’étaient alors des paraboles qui contenaient des manières humaines et finies, et c’est pourquoi je n’avais pas beaucoup de matériel pour pouvoir parler longuement. Par contre, les comparaisons qui concernent ma Volonté sont de nature divine, et il y a donc tant de matériel pour en parler qu’elles en deviennent inépuisables. Qui peut mesurer l’ampleur de la lumière du soleil et l’immensité de sa chaleur ? Personne. Qui pourra jamais fixer une limite aux cieux et à la multiplicité de mes œuvres divines ? Oh ! si tu savais combien de sagesse, d’amour, de grâce et de lumière j’ai placés dans la manifestation de mes vérités sur mon divin Fiat, tu serais inondée de joie au point de ne plus être capable de vivre ; et tu languirais pour que soit connue l’œuvre de ton Jésus afin qu’une œuvre aussi exubérante, d’un prix incalculable, puisse avoir sa gloire et communiquer ses effets bienfaisants à toutes les autres créatures.»