« cela sera pour les gens un témoignage. » Saint Marc (1, 40-45)
L’état malheureux d’une âme sans Dieu.
Le livre du Ciel Tome 4, 4 janvier 1901
Après avoir vécu des jours très amers de privation et d’inquiétude,
je sentais à l’intérieur de moi un mystérieux enfer.
Sans la Présence de Jésus,
– toutes mes passions sont sorties à la lumière et,
– chacune répandait ses ténèbres.
Elles m’ont couverte d’obscurité,
de sorte que je ne savais plus où je me trouvais.
Combien est malheureux l’état d’une âme sans Dieu!
Il suffit de dire que,
– sans Dieu, l’âme qui vit encore sur la terre éprouve l’enfer à l’intérieur d’elle.
Tel était mon état.
Je sentais mon âme tourmentée par des souffrances infernales.
Qui peut décrire ce que j’ai vécu ? Pour ne pas trop prolonger, je continue.
Ainsi, ce matin, j’ai reçu la communion.
En me trouvant dans une extrême affliction, je sentis Notre-Seigneur se mouvoir dans mon intérieur. En voyant son image, je voulus observer si c’était une image de bois ou une image de chair vivante.
Je regardai et je vis que c’était le Crucifié dans sa chair vivante.
En me regardant, Il me dit: «Si mon image dans ton intérieur était de bois, ton amour ne serait qu’apparent.
Car seul l’amour vrai et sincère, uni à la mortification, Me fait renaître vivant et crucifié dans le cœur de celui qui M’ aime. »
En voyant le Seigneur,
– j’aurais voulu me soustraire à sa Présence
tellement je me voyais mauvaise.
Jésus poursuivit en disant:
«Où veux-tu aller? Je suis la Lumière et, où que tu ailles, ma Lumière t’investit de partout.»
Devant la Présence de Jésus, devant sa Lumière, devant sa Voix, mes passions disparurent. Je ne sais pas où elles sont allées.
Je suis devenue comme une petite fille
et je me suis retrouvée en mon corps, totalement transformée.
Que tout soit pour la gloire de Dieu et le bien de mon âme !