« L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu’ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, annoncer une année favorable accordée par le Seigneur.» Saint Luc (4,14-22a)
« L’Esprit du Seigneur est sur moi […] je m’abaisse moi-même, je descends en lui et je lui donne mon esprit, ma bouche, mes mains et même mes pieds afin qu’il puisse sentir la vie et mon œuvre en toute chose…»
Le Livre du Ciel Tome 27, 2 octobre 1929
« Ma fille, si tu savais combien je souffre lorsque je veux former mes œuvres et les faire connaître aux créatures pour leur donner le bien qu’elles contiennent, et que je ne trouve personne ayant le vrai enthousiasme, le désir véritable et la Volonté de faire de mon œuvre sa vie afin de la faire connaître et de donner aux autres la vie du bien de mes œuvres qu’il ressent en lui-même. Et lorsque je vois ces dispositions en celui qui doit s’en occuper, celui que j’appelle et choisis, avec tant d’amour, pour l’œuvre qui m’appartient, je me sens si attiré vers lui que pour qu’il puisse bien faire ce que je veux, je m’abaisse moi-même, je descends en lui et je lui donne mon esprit, ma bouche, mes mains et même mes pieds afin qu’il puisse sentir la vie et mon œuvre en toute chose, et que, telle une vie ressentie, et non comme une chose qui lui est extérieure, il puisse sentir le besoin de la donner aux autres. Ma fille, lorsqu’un bien n’est pas ressenti comme de la vie en soi-même, tout finit par des mots et non des œuvres, et je reste en dehors, non en dedans ; et ils demeurent par conséquent de pauvres infirmes, sans intelligence, aveugles, muets, sans mains et sans pieds. Et moi, dans mes œuvres, je ne veux pas me servir de pauvres infirmes – je les mets de côté et, sans me soucier du temps, je continue à chercher ceux qui sont disposés, qui doivent servir mon œuvre. Et tout comme je ne me suis pas lassé de parcourir les siècles et la terre entière pour trouver la plus petite créature, et placer dans sa petitesse le grand dépôt des connaissances sur ma Divine Volonté, je ne me lasserai pas non plus de parcourir la terre, encore et toujours, pour trouver ceux qui sont vraiment disposés, qui apprécieront, comme de la vie, ce que j’ai manifesté sur le divin Fiat ; et ceux-là feront tous les sacrifices pour le faire connaître.»