Jeudi 31 Décembre - Missionnaires de la Divine Volonté
« En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes…» Saint Jean (1,1-18)
« En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes […] tu dois savoir que ma Volonté est vie, et chaque fois que les créatures ne font pas ma Volonté, la rejette, c’est une Vie divine qu’elles rejettent et détruisent en elles.»
Le Livre du Ciel Tome 20, 6 octobre 1926
« Petite fille de ma Volonté, courage ; tu as raison de dire que c’est la vie qui te manque, parce qu’en étant privée de moi, tu sens que c’est la vie de ton Jésus qui est absente – qui se termine en toi. Et avec raison, petite créature que tu es, tu sens le dur martyre de la vie qui se termine en toi. Mais tu dois savoir que ma Volonté est vie, et chaque fois que les créatures ne font pas ma Volonté, la rejette, c’est une Vie divine qu’elles rejettent et détruisent en elles. Et crois-tu que la souffrance, le continuel martyre de ma Volonté soit peu de chose – sentir tant d’actes de vie que je veux faire naître dans les créatures avec tant de bonté être coupés de soi comme par une épée mortelle ? Et au lieu de cette Vie divine, les créatures laissent se lever en elles la vie des passions, du péché, des ténèbres, des faiblesses. Sans faire ma Volonté, c’est la Vie divine que perdent les créatures. Et c’est pourquoi, comme je règne en toi, ma privation te fait ressentir la souffrance des nombreuses Vies divines coupées par les créatures, afin que soient réparés et compensés en toi les nombreux actes de vie qu’elles me font perdre. Ne sais-tu pas que pour former le Royaume du divin Fiat, il doit trouver en toi autant d’actes qu’il a perdus ? Et c’est la raison pour les alternances de ma présence et de mon absence – pour te donner l’occasion de former de nombreux actes de soumission à ma Volonté, de faire entrer en toi les actes de Vie divine que les autres ont rejetés. Et as-tu oublié que lorsque je t’ai manifesté ta mission concernant le Fiat éternel, je t’ai demandé le sacrifice de souffrir autant de morts que de créatures venues au jour qui auront rejeté la Vie de ma Volonté ? Ah ! Ma fille, c’est la Vie divine que rejettent les créatures en ne faisant pas ma Volonté. Ce n’est pas comme ne pas pratiquer les vertus, où elles rejettent des joyaux, des pierres précieuses, des ornements, des vêtements dont on peut se passer si on ne les désire pas. Rejeter ma Volonté, c’est rejeter le moyen de vivre, c’est détruire la fontaine de vie ; c’est le plus grand mal qui puisse être. Par conséquent, la créature qui fait un si grand mal ne mérite pas de vivre ; au contraire, elle mérite de mourir à tous les biens. Ne veux-tu pas alors compenser ma Volonté pour toutes ces vies que les créatures lui ont enlevées ? Et pour cela, tu dois souffrir, non pas une souffrance, mais une absence de Vie divine – qui est ma privation. Pour former son Royaume en toi, ma Volonté veut trouver en toi toutes les satisfactions que les créatures ne lui ont pas données – toutes ces vies que ma Volonté voulait faire naître en elles ; autrement, ce serait un Royaume sans fondement, sans droits de justice et sans dues réparations. Sache, cependant, que ton Jésus ne te quittera pas trop longtemps, parce que je sais aussi que tu ne peux pas vivre sous la pression d’un martyre si dur.»