« Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière…» Saint Luc (2,36-40)
« Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière… […] Dans le temple de notre Divinité était enclose la naissance de chaque créature et en chacune nous voyions sa page écrite, les événements, et sa petite histoire.»
Le Livre du Ciel Tome 31, 18 septembre 1932
« Ma bienheureuse fille, ma Volonté renferme tout, ou plutôt chaque créature y a sa page écrite sur la façon dont son histoire et sa vie doivent se dérouler. Et cette page est là, écrite de toute éternité dans la lumière de notre Volonté. La vie de chaque créature a eu son commencement dans le temps, mais elle n’a pas eu de commencement dans notre Être suprême et elle était aimée par nous d’un amour sans commencement ni fin. La Création n’existait pas encore que nous aimions la créature parce qu’elle était déjà en nous. Dans le temple de notre Divinité était enclose la naissance de chaque créature et en chacune nous voyions sa page écrite, les événements, et sa petite histoire. Et nous aimions la créature plus intensément, selon ce qui était écrit, et la façon dont notre très sainte Volonté devait être plus ou moins accomplie et glorifiée. Tu n’existais pas encore, mais notre Volonté te contenait et avec amour, nous te donnions une place, un repos sur nos genoux paternels. Nous te donnions des leçons diverses sur notre Fiat. Et, oh ! quel plaisir nous avions à te voir écouter et écrire dans ton âme, comme pour le copier, ce qui était écrit dans notre page éternelle. Tu dois savoir que ce que nous voulons que la créature fasse dans notre Volonté est d’abord fait et formé par nous dans notre Vouloir, puis, s’écoulant hors de nous, ma Volonté veut l’accomplir et le former dans la créature, et y avoir son champ d’action pour cette divine activité. Notre amour est si grand que nous voulons que la créature fasse ce que nous avons fait et rien d’autre, et nous lui donnons le modèle de notre acte afin qu’elle le copie. Et combien d’aide et d’assistance nous lui donnons pendant qu’elle le copie. Nous lui donnons notre Volonté comme acte personnel et premier matériau afin que la copie sorte conformément à notre dessein ! Pour quiconque fait sa propre volonté, chacun de ses actes ne fait que ruiner notre dessein, annuler ce qui est écrit sur notre page. Chaque mot écrit contenait un amour spécial et éternel, le développement de sa vie selon notre ressemblance, dans laquelle la créature devait enclore son histoire d’amour et l’accomplissement de la Divine Volonté envers son Créateur. Le vouloir humain ne fait que falsifier cette page, renverser notre ressemblance, et au lieu de former une copie à l’image de notre page écrite avec amour, la créature forme sa propre page écrite avec des notes de souffrance et de confusion, et une histoire si vile et si basse que les siècles n’en garderont pas le souvenir. Et l’Éternel ne trouve pas l’écho de son histoire écrite sur sa page où devaient être racontées les louanges de sa divine histoire dans la créature. Ma fille, il y a une idée fausse dans ce bas monde où l’on croit que la créature peut vivre en dehors de nous ; quelle erreur, quelle erreur ! La Création tout entière n’est rien d’autre qu’un héritage issu de nous. Par conséquent, il est nôtre, il nous appartient, et bien que nous l’ayons créé, nous l’avons fait inséparable de nous et nous voulons la gloire et l’honneur de notre patrimoine. Et nous voulons que les créatures ne soient pas de viles servantes, mais nos enfants, des princesses de notre Royaume. Et cette noblesse a été donnée à la créature par l’inséparabilité de notre Volonté, si bien que la créature ne peut rien faire sans elle, ni vivre séparée d’elle. L’enfer lui-même ne peut pas en être séparé. Tout au plus, une créature peut-elle avoir ma Volonté opérante tandis qu’une autre l’aura uniquement pour maintenir son être, sans donner à ma Volonté la possibilité de faire le bien. Vivre sans ma Volonté serait avoir un corps vivant sans l’âme. Ce qui est impossible. On voit bien que lorsque l’un des membres du corps est coupé, il n’a plus le mouvement, il perd la chaleur et se putréfie parce que l’âme est absente. C’est ce qui arriverait si ma Volonté devait manquer ; tout retournerait au néant. Voici ce qu’est la vie dans ma Volonté : sentir couler dans son être, dans tous ses actes, la lumière, la force divine et la vie de ma Volonté, parce que là où il n’y a pas son acte agissant, l’acte demeure sans vie, sans chaleur, sans force et sans lumière divine. Il est comme mort au bien, et lorsqu’il n’a pas en lui le bien, c’est le mal qui est formé et l’âme finit putréfiée. Oh ! si la créature pouvait se voir sans la force opérante de mon Vouloir. Elle se verrait si déformée qu’elle en serait horrifiée ! Par conséquent, laisse-toi toujours emporter par les vagues éternelles de mon Vouloir en qui tu trouveras ta page écrite, ton histoire tissée pour toi avec tant d’amour, et ainsi tu ne seras plus contrariée par ce que nous avons disposé pour toi. Tu trouveras que ce sont toutes des choses qui t’appartiennent et qui par une absolue nécessité doivent former ta vie, remplir ton histoire, et satisfaire notre besoin d’amour que nous voulions de toute éternité, qui est de faire connaître notre Volonté. Sois fidèle, n’entrave pas notre amour et laisse-nous libres de développer nos admirables desseins formés sur toi.»