« Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. » Saint Matthieu (11, 16-19)
« Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. […] « Quelle sagesse de Dieu, quels profonds mystères ! Qui pourra jamais les comprendre ? »
Le Livre du Ciel Tome 27, 2 octobre 1929
Luisa : Je pensais après cela à bien des choses que mon bienheureux Jésus m’avait dites à propos de sa Divine Volonté et de ses ardents désirs de se faire connaître, et qu’en dépit de ses brûlants désirs, rien ne se faisait pour les satisfaire. Et je me disais : « Quelle sagesse de Dieu, quels profonds mystères ! Qui pourra jamais les comprendre ? Il le veut, il est triste parce qu’il n’y a personne pour ouvrir la voie à sa Volonté, pour la faire connaître ; il montre son Cœur languissant qui aspire à ce que sa Divine Volonté se fasse connaître pour former son Royaume au cœur des créatures ; et pourtant, comme s’il était un Dieu impuissant, les voies sont fermées, les portes closes, et Jésus endure, et avec une invincible et indicible patience, il attend que s’ouvrent les portes et les chemins, et il frappe à la porte des cœurs pour trouver ceux qui se préoccuperont de faire connaître sa Divine Volonté. » Mais alors que je pensais cela, mon doux Jésus, se faisant toute bonté et tendresse, au point de briser les cœurs les plus endurcis, me dit :
Ma fille, si tu savais combien je souffre lorsque je veux former mes œuvres et les faire connaître aux créatures pour leur donner le bien qu’elles contiennent, et que je ne trouve personne ayant le vrai enthousiasme, le désir véritable et la Volonté de faire de mon œuvre sa vie afin de la faire connaître et de donner aux autres la vie du bien de mes œuvres qu’il ressent en lui-même. Et lorsque je vois ces dispositions en celui qui doit s’en occuper, celui que j’appelle et choisis, avec tant d’amour, pour l’œuvre qui m’appartient, je me sens si attiré vers lui que pour qu’il puisse bien faire ce que je veux, je m’abaisse moi-même, je descends en lui et je lui donne mon esprit, ma bouche, mes mains et même mes pieds afin qu’il puisse sentir la vie et mon œuvre en toute chose, et que, telle une vie ressentie, et non comme une chose qui lui est extérieure, il puisse sentir le besoin de la donner aux autres. Ma fille, lorsqu’un bien n’est pas ressenti comme de la vie en soi-même, tout finit par des mots et non des œuvres, et je reste en dehors, non en dedans ; et ils demeurent par conséquent de pauvres infirmes, sans intelligence, aveugles, muets, sans mains et sans pieds. Et moi, dans mes œuvres, je ne veux pas me servir de pauvres infirmes – je les mets de côté et, sans me soucier du temps, je continue à chercher ceux qui sont disposés, qui doivent servir mon œuvre. Et tout comme je ne me suis pas lassé de parcourir les siècles et la terre entière pour trouver la plus petite créature, et placer dans sa petitesse le grand dépôt des connaissances sur ma Divine Volonté, je ne me lasserai pas non plus de parcourir la terre, encore et toujours, pour trouver ceux qui sont vraiment disposés, qui apprécieront, comme de la vie, ce que j’ai manifesté sur le divin Fiat ; et ceux-là feront tous les sacrifices pour le faire connaître. Je ne suis donc pas le Dieu impuissant, mais le Dieu patient qui veut que ses œuvres soient accomplies comme il convient et par des gens bien disposés et non forcés ; car ce que j’abhorre le plus dans mes œuvres, c’est la mauvaise volonté des créatures, comme si je ne méritais pas leurs petits sacrifices. Et pour la bienséance d’une œuvre si grande, qui est de faire connaître ma Divine Volonté, je ne veux pas me servir de pauvres infirmes – en fait, pour celui qui n’a pas la volonté véritable de faire un bien, c’est toujours une mutilation qu’il inflige à son âme –, mais je veux me servir de gens qui, lorsque je leur fournis mes divins membres, agissent comme il convient, ainsi que le mérite une œuvre qui doit apporter tant de bien aux créatures et une grande gloire à ma Majesté. »