J’ÉTAIS AVEUGLE, J’AI CRIÉ ET MAINTENANT JE VOIS JÉSUS ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Messe de lundi 16 Novembre 2020: Lc 18, 35-43

Le Divin Vouloir ne me laisse jamais seule et semble toujours me surveiller afin d’investir ma pensée, ma parole, le plus petit de mes actes. Il réclame mon attention et veut que je sache qu’Il désire investir mes actes et qu’en se surveillant l’un l’autre, Il donne et je reçois. Si mon attention se relâche, Il me le reproche, mais avec une douceur propre à me briser le cœur, et Il me dit :
L’attention est l’œil de l’âme qui connaît le Don que Je veux faire et la dispose à Le recevoir. Je ne veux pas donner mes Biens aux aveugles. Je veux que tu voies et que tu saches, mais sais-tu pourquoi? C’est en voyant mon Don que tu l’apprécies et en le connaissant que tu l’aimes. Je te fais ressentir ma Lumière, ma Puissance, mon Amour et Je sens répété dans ta petite pensée l’Amour que la Divine Volonté sait comment donner. Par conséquent, la première chose que fait ma Divine Volonté pour celle qui veut vivre en Elle, c’est de lui donner la vue pour Nous regarder et Nous connaître. Et lorsque Nous sommes connus, tout est fait, et la Vie de ma Divine Volonté est assurée dans toute sa rigueur.
Après quoi mon esprit se perdait dans une mer de lumière et de pensées, et mon doux Jésus me surprit en me disant :
Ah! Ma fille, la vie dans ma Volonté, c’est la vie du Ciel. C’est ressentir dans l’âme la vie de la Lumière, la vie de l’Amour, la vie de l’Action Divine, la vie de la Prière. Tout est Vie palpitante dans ses actes. Tu dois savoir que la créature qui fait la Divine Volonté et vit en Elle devient un aimant pour les Actes Divins. Ses mouvements, ses pensées et ses œuvres sont magnétiques au point de magnétiser son Créateur qui est attiré par elle jusqu’à ne plus pouvoir s’en séparer. Le regard de l’Être Suprême est magnétisé et reste fixé sur elle, ses bras magnétisés tiennent fermement la créature contre son Sein. Elle attire tant notre Amour que Nous le déversons sur elle au point d’en arriver à sentir qu’elle Nous aime comme Nous nous aimons Nous-mêmes.
Vol 33, 20 juin 1934