« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup. » Saint Matthieu (25, 14-30)
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup […] C’est notre divine manière habituelle que d’accomplir notre premier acte dans nos œuvres, de placer ce qui est nécessaire, et de les confier ensuite aux créatures en leur donnant les grâces nécessaires pour qu’elles puissent continuer ce que nous avons fait. »
Le Livre du Ciel Tome 25, 22 mars 1929
« Ma fille, dans mes œuvres, j’utilise des moyens humains, même si je fais la première partie, la fondation et toute la substance de l’œuvre que je veux accomplir, je me sers ensuite des créatures afin que mon œuvre soit connue et prenne vie parmi les créatures. C’est ce que j’ai fait dans la Rédemption – j’ai utilisé les apôtres pour la faire connaître, la propager et recevoir et donner les fruits de la Rédemption. Et si les apôtres n’avaient rien voulu dire de ce que j’avais dit et fait en venant sur terre, et, enfermés dans leur mutisme, s’ils n’avaient pas fait le moindre sacrifice, ni offert leur vie pour faire connaître le grand bien de ma venue sur terre, ils auraient provoqué la mort de ma Rédemption dès sa naissance. Et les générations seraient restées sans l’Évangile, sans les sacrements et tout le bien que ma Rédemption a fait et fera encore. Tel était mon but lorsque dans les dernières années de ma vie ici-bas j’ai rassemblé mes disciples autour de moi : faire d’eux les proclamateurs de ce que j’avais fait et dit. Oh ! si les apôtres avaient gardé le silence, ils auraient été responsables de la mort de bien âmes qui n’auraient pas connu le bien de la Rédemption – responsables de tant de bien que les créatures n’auraient pas fait. Mais parce qu’ils n’ont pas gardé le silence et qu’ils ont offert leur vie, on peut les appeler, après moi, auteurs et cause d’un grand nombre d’âmes qui sont sauvées et de tout le bien qui a été fait dans mon Église en formant, en tant que premiers proclamateurs, ses inébranlables piliers. C’est notre divine manière habituelle que d’accomplir notre premier acte dans nos œuvres, de placer ce qui est nécessaire, et de les confier ensuite aux créatures en leur donnant les grâces nécessaires pour qu’elles puissent continuer ce que nous avons fait ; et nos œuvres deviennent par conséquent connues selon l’intérêt et la bonne volonté que peuvent avoir les créatures. Il en sera ainsi avec le Royaume de ma Divine Volonté. Je t’ai appelée afin que tu sois pour moi une seconde mère et, seul à seul, comme je l’ai fait avec ma Mère dans le Royaume de Rédemption, je t’ai manifesté les nombreux secrets de mon divin Fiat, ses grands bienfaits, et combien il veut venir régner sur la terre. Je peux dire que j’ai tout fait ; et si j’ai appelé mon ministre afin que tu puisses t’ouvrir à lui pour le faire connaître, mon intention était qu’il s’intéresse à faire connaître un bien si grand. Et si cet intérêt était absent de la part de ceux qui devraient s’y employer, le Royaume de ma Volonté courrait le risque de mourir dès sa naissance et ils seraient eux-mêmes responsables pour tout le bien qu’un Royaume aussi saint peut apporter. Ou ils mériteraient qu’en les mettant de côté, j’appelle d’autres proclamateurs et propagateurs des connaissances de mon divin Fiat. Tant que je n’en trouverai pas qui auront à cœur de faire connaître ses connaissances plus que si c’était leur vie même, le Royaume de ma Volonté ne pourra avoir ni commencement ni vie sur la terre. »