IL VEILLE SUR TOI JOUR ET NUIT SANS PRENDRE AUCUN REPOS ! - Missionnaires de la Divine Volonté

Homélie de jeudi 27 Août 2020: Mt 24, 42-51

Pauvre fille, comme il est dur de veiller, n’est-ce pas? Combien de fois ton Jésus se trouve dans cette Souffrance, si cruelle et torturante! Combien de veilles les créatures Me font faire! Je peux dire que Je suis toujours en veille et Je souffre de l’impatience de mon Amour. Si la créature pèche, Je la sens s’échapper de Mes bras. Et Je l’observe. Je la regarde. Je la vois entourée de démons qui font la fête et arrivent à ridiculiser le bien qu’elle a fait. Pauvre bien, couvert de la boue du péché. Comme j’aime toujours la créature, Je lui envoie un peu de Lumière, et Je l’observe. Je lui envoie du remords pour qu’elle se relève, et Je l’observe. Les minutes Me semblent des âges et Je ne peux pas Me calmer si Je ne la vois pas revenir dans Mes bras, et Je l’observe, et Je l’observe. J’épie les battements de son cœur, les pensées de son esprit pour provoquer la mémoire de mon Amour pour elle. Mais non, c’est en vain. Et Je suis contraint d’observer. Quelle dure veille! Si elle revient vers Moi, Je Me repose un peu. Sinon, Je continue Ma veille. En voilà une autre qui veut faire un bien et prend son temps et ne se décide jamais, et Je la regarde. J’essaye de l’attirer avec mon Amour, avec des inspirations et même des promesses. Mais elle ne se décide pas. Elle trouve toutes sortes de prétextes, de difficultés, et Me maintient en veille. Combien de veilles! Combien de veilles les créatures m’obligent à faire, et de tant de façons. Ton attente Me permet d’avoir un peu de compagnie dans Ma veille continuelle. Ainsi, nous souffrons ensemble. Aime-Moi, et Je trouverai un peu de repos dans Mes nombreuses veilles.
Après quoi Il ajouta avec un accent plus tendre :
Fille de mes Souffrances, veux-tu savoir qui ne Me donne pas cette dure souffrance d’avoir à veiller? Celle qui vit dans ma Volonté. Lorsqu’elle décide de vivre dans ma Volonté, Je déclare qu’elle est Ma fille et j’appelle le Ciel tout entier et la Sacro-Sainte Trinité à fêter la nouvelle fille que j’ai acquise. Tout le monde la reconnaît parce que j’écris « Ma fille » avec des lettres indélébiles dans mon Cœur et dans mon Amour qui brûle toujours.
Le livre du Ciel: Vol 36, 10 mai 1938.