14ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année A - Missionnaires de la Divine Volonté

Évangile (Mt 11, 25-30)

En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Commentaire du père Jean-Jacques:

 

 « Père du Ciel et de la terre, je proclame ta louange ».
C’est ainsi que tout doit commencer : en redisant la louange de Dieu.
« En exaltant et en bénissant Dieu et son Nom toujours et à jamais », comme dit le psaume.
 Mais pour quelles bonnes raisons nous réjouir de Dieu et de ses œuvres ?
Devant tellement de désillusions et d’échecs plus fortes parfois que notre énergie à espérer un monde meilleur, devant le poids de la vie qui pèse au point même de rendre nos efforts inutiles, sans compter les initiatives que nous ne parviendrons pas à mener à terme,
« Et ces années de peines et de misères qui s’envolent comme un souffle » ! (Psaume 89). Il ne nous reste plus qu’à trouver une réponse à ce désespoir qui nous guette. Mais il faut chercher dans la nuit, et parfois attendre jusqu’à l’aube pour trouver enfin « le repos ».
« Venez à moi, vous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous procurerai le repos »
Voilà une promesse impossible car elle est un défi à toutes les consolations humaines. L’homme cherche désespérément « ce repos » jusqu’au sacrifice de sa vie, mais il ne le trouvera jamais. C’est qu’il est encore convaincu de le trouver par lui-même.
« Prenez sur vous mon joug »
La Parole est « un joug facile à porter ». Parfois difficile à pénétrer, elle procure la paix et libère nos cœurs de toutes empreintes négatives. Elle est un baume guérissant sur toutes les blessures qui ont rendu amères notre existence.
Le Christ aujourd’hui nous ouvre son cœur compatissant. Il a vu notre détresse et nous appelle à devenir ses disciples. Choisissons « la Vie » et nous entraînerons des milliers avec nous.
Le Salut qui habite nos esprits se répandra bien vite
 autour de nous et à-travers nous.
 
Père Jean-Jacques Duten