3. LA RÉSURRECTION DANS LA DIVINE VOLONTÉ - Missionnaires de la Divine Volonté

     La Résurrection dans la Divine Volonté.

Vous pouvez télécharger le texte en pdf à droite: la Résurrection 

Pour ressusciter il faut d’abord mourir ! Cette mort de Jésus c’est notre mort à chacun. Nous sommes morts avec lui, enterrés avec lui et ressuscités avec lui. Ce n’est pas la mort de Jésus mais la mort de chacun de nous EN JÉSUS. Parlant de l’homme des douleurs du prophète Isaïe[1], dans les écrit de Maria Valtorta Jésus dit qu’il s’agit de l’homme défiguré par le péché. Faisant référence à ce texte du prophète, Jésus dit que cette description de l’homme des douleurs, de ce corps déchiré, couverts de plaie – que nous contemplons dans sa Passion – c’est nous. C’est à cela que nous avons été réduits à cause de nos péchés !  Jésus a souffert pour nous tout ce que nous devions souffrir pour nous être éloignés de Dieu. Saint Paul nous parle aussi de cela dans la lettre aux Romains[2]. C’est de ce vieil homme que Jésus va venir libérer et faire renaître avec lui. Sur la croix le vieil homme va être crucifié et ensuite mis au tombeau. Saint Paul nous affirme que nous sommes morts avec le Christ et ressuscité aussi avec Lui. Maintenant nous devons chercher les choses d’en-haut, les choses du Ciel,[3] et en vivre !
Vivre des choses d’en-haut c’est vivre de la Divine Volonté. La volonté humaine ne prend aucune part aux choses d’en-haut. L’apôtre Paul nous encourage maintenant à commencer cette vie nouvelle. Quand il est monté au troisième ciel, il a vu des choses que ni l’œil n’avait vues, ni l’oreille n’avait entendues et qui étaient préparées pour ceux qui l’aiment[4]. Avec le recul et toutes les lumières que nous recevons des écrits de Luisa, nous voyons bien que, ce dont parle saint Paul, c’est l’agir divin auquel aujourd’hui nous pouvons participer dans la Divine Volonté. Ce qu’il a vu, ce sont des actes humains transformés dans la Divine Volonté, des âmes vivant dans cette gloire du ressuscité, des âmes où Jésus peut totalement répéter sa vie, des âmes participant à la nature même de Dieu[5] !
Nous sommes ressuscités avec le Christ et nous pouvons aller de l’avant, avancer au large avec Jésus[6], dans la Divine Volonté. C’est un temps nouveau qui commence avec un don nouveau, une grâce nouvelle pour toute l’humanité à l’aube de ce troisième millénaire. Que devons-nous donc faire ? Laisser notre volonté humaine où elle se trouve : morte, clouée sur la croix et enterrée au tombeau avec le vieil homme, et nous décider à une vie d’union dans la Divine Volonté pour commencer une vie de résurrection.
« Ma pauvre intelligence suivait la vie de mon doux Jésus dans la Divine Volonté, où je le trouvais dans l’acte de continuer Sa vie lorsqu’Il était sur la terre, et oh ! Combien de merveilles, combien de surprises d’amour inimaginables ! Si bien que le Divin Fiat contient tous les actes de la vie de Jésus comme dans l’acte de les répéter toujours pour l’amour des créatures afin de donner à chacune Sa vie tout entière, ses souffrances, son ardent Amour. Et mon doux Jésus, toute bonté, me dit :
Ma petite fille de mon Vouloir, mon Amour veut s’épancher, il ressent le besoin de faire connaître à celle qui veut vivre dans ma Volonté ce que j’ai fait et ce que je fais, afin que ma Volonté revienne régner et dominer parmi les créatures. Tu dois savoir que toute ma vie n’était rien d’autre que l’appel continuel de ma Volonté au milieu des créatures, et le rappel des créatures dans mon Fiat Suprême ; de sorte que conçu, mon Fiat symbolisait le rappel, le retour de sa conception dans les créatures, ce Fiat Suprême qu’avec une si grande énormité les créatures avaient sorti de leur âme, et Il rappelait les créatures à être conçues en Lui. Ainsi conçu, le Fiat Suprême faisait revivre mon Vouloir dans toutes les œuvres humaines, dans toutes mes larmes d’enfants, mes gémissements, mes prières et mes soupirs. Il rappelait avec mes larmes et mes soupirs ma Volonté dans les larmes, les souffrances et les soupirs des créatures afin qu’il n’y ait rien en quoi les créatures ne puissent sentir la force et l’empire de ma Volonté qui pourrait régner en elles, une Volonté qui prenant pitié de mes larmes et de celle des créatures leur donnerait la grâce du retour dans son Royaume. »
Vol 34, 31 mai 1936.
Nous voyons comment depuis sa conception dans le sein de la Vierge Marie, la Divine Volonté lui fait concevoir toutes les âmes qui ont existé et qui allaient exister. Toute la famille humaine est conçue, prise, mais elle est prise et accueillie avec tout son péché et toutes ses peines. Dès ce moment donc, Jésus nous conçoit pour une vie nouvelle. Il nous libère de notre péché et sème en nous le germe de la Résurrection. Comment ? En prenant tous nos actes et en les ressuscitant en Lui, afin que nous puissions les prendre si nous nous décidons à vivre dans la Divine Volonté.
Ainsi quand Jésus est conçu et naît en ce monde, nous aussi nous sommes conçus et naissons à la vie de ce monde. Marie devient sa Mère et notre Mère car nous sommes tous en Jésus[7]. Marie à partir de ce moment doit voir, pourvoir et se préoccuper de son Fils et de tous ses enfants, tous ses fils qui se trouvent dans SON FILS.
Nous avons donc la possibilité aussi de prendre les actes de la Vierge Marie. Elle vient comme une Mère pour nous aider, pour nous fortifier et renforcer notre décision.
Continuons notre texte :
« Mon exil symbolisait aussi la façon dont les créatures étaient exilées de mon Vouloir et Je voulais être exilé pour rappeler ma Volonté parmi les pauvres exilées afin de pouvoir les rappeler, et convertir l’exil en patrie où elles ne seraient plus tyrannisées par les ennemis, un peuple étranger, les viles passions, mais où elles auraient la plénitude des biens de ma Volonté. »
Nous sommes exilés et nous avons vécu en exil toute notre vie. Cet exil est devenu si long que nous ne nous rappelons même plus de la Patrie ou d’avoir connu quelque chose d’autre. Nous nous sommes habitués à vivre dans cette semi-obscurité[8]. Notre lieu d’origine c’est Dieu. Nous avons été créés à son image et à sa ressemblance, pour vivre dans le paradis de son intimité, laissant sa Divine Volonté régner en nous.
À cause de la désobéissance d’un seul, Adam, nous avons été exilés dans cette vie que nous connaissons maintenant. Avec Jésus, nous avons le visa, le passeport pour retourner au pays. Mais il faut bien sûr remplir certaines conditions : avoir la foi, accueillir le Salut en Jésus, demander pardon, nous laisser guérir et enseigner, et adopter la Divine Volonté comme notre propre vie. Jésus a voulu cet exil en Égypte pour refaire notre exil, payer notre exil. Afin que nous nous appropriions son exil, pour le vivre, l’offrir et réparer pour le nôtre et celui de tous les hommes.
« Mon retour à Nazareth symbolise ma Divine Volonté. J’y ai vécu caché. Son Règne était en pleine action dans la famille sacrée, J’étais le Verbe, la Divine Volonté en personne, voilée par mon Humanité[9]; cette même Volonté qui régnait en moi se diffusait dans toutes les créatures, les embrassait, était le mouvement et la vie de chacune d’elles[10]. Je sentais en moi le mouvement et la vie de chaque créature dont mon Fiat était l’acteur qui souffre, dont la souffrance n’est pas reconnue, qui ne reçoit pas un remerciement, un « Je vous aime », un acte de gratitude, ni de la part du monde entier ni de Nazareth lui-même, où non seulement ma Volonté, mais aussi ma sainte humanité a vécu au milieu des créatures, mon humanité qui n’a jamais cessé de donner la lumière à celles qui seraient capables de me voir et de s’approcher de moi afin de me faire connaître. Mais dans ma souffrance, Je restais toujours le Dieu caché[11]. »
« Tel est le sort de mon Divin Vouloir. L’homme a été créé avec la force créatrice du Fiat. Il est né et a été pétri, imprégné du Fiat qui administre en lui le mouvement, la chaleur, la vie. L’homme finira sa vie dans le Fiat, et pourtant, qui le sait ? qui est reconnaissant de cet Acte Divin continuel qui, sans jamais se lasser et avec tant d’amour, pénètre la vie de la créature pour lui donner sa Vie ? Presque personne, ma fille. Faire du bien, être la cause première de la conservation et donner la Vie Éternelle à la créature, maintenir l’ordre de toutes les choses créées autour d’elle et uniquement pour elle, et ne pas être reconnu, voilà la souffrance des souffrances, et la patience de ma Volonté tient de l’incroyable. Mais connais-tu la raison de cette patience si constante et inébranlable ? C’est parce que ma Volonté sait que son Royaume viendra, que sa vie palpitante sera reconnue parmi les créatures, et c’est en vue de la grande gloire qu’elle recevra en étant reconnue que ma Volonté se fait la vie de chaque vie et que parce qu’elle est la vie, elle recevra chacune de ces vies pour régner en elles. Elle ne sera plus cachée, mais révélée et reconnue, et c’est pourquoi ma Volonté supporte tant de refus d’être reconnue et que seule une divine patience pourrait supporter tant de siècles d’ingratitude humaine. »
 
Quelle douleur pour Dieu de nous voir aller à la messe en traînant les pieds. Et puis, bien souvent, on ne va le prier que pour lui demander quelque chose.
Jésus continue à réparer dans le torrent du Cédron. C’est chacun de nous qui le jetons continuellement dans ces eaux nauséabondes de notre cœur, lorsque nous communions sans nous être confessés de nos péchés graves, avec un cœur rempli de mauvaises choses[12] ou seulement de manière distraite, sans un réel désir de le recevoir. Pour plaire à Dieu, il faut ressusciter spirituellement !
Continuons :
« De Nazareth, Je passai au désert et dans la grande solitude, la plupart du temps avec le rugissement des animaux féroces autour de moi, symbole de ma Divine Volonté qui n’étant pas connue, forme le désert autour de la créature et une solitude qui engendre l’horreur et la peur. Le bien devient désert et l’âme est entourée par des animaux féroces qui sont ses passions brutales poussant des rugissements de colère, de furie bestiale, de cruauté, de toutes sortes de maux. Ma sainte humanité retraçait pas à pas les souffrances que ma Divine Volonté avait endurées afin de la restaurer et de la rappeler pour régner au milieu des créatures[13]. Je peux dire que chacun de mes battements de cœur, chaque souffle, chaque parole et chaque souffrance était le continuel rappel de ma Volonté pour se faire connaître par les créatures et régner en elles pour leur faire connaître le grand bien, la sainteté, le bonheur de vivre dans le Fiat. »
 
De quoi avons-nous peur ? Bêtes féroces, serpents… Jésus s’est tenu au milieu de ces animaux féroces. Imaginez qu’en pleine nuit vous vous retrouviez face à un scorpion qui tombe sur votre lit, ou qu’en vous promenant dans la forêt, des serpents venimeux tout à coup vous entourent. Jésus nous dit que sa Divinité devait passer par là et vivre ces choses. Les vivre pour nous, pour payer notre dette en se laissant conduire à la mort, c’est nous qu’Il conduit à la mort, afin de nous faire revivre avec Lui. Ce ne sont pas les Romains, c’est nous qui renouvelons pour Jésus, qui lui faisons souffrir continuellement toutes ces choses.
 
« Du désert, je passai à la vie publique où rares étaient ceux qui croyaient en moi, que j’étais le Messie. Et j’ai voulu utiliser ma puissance, semant des miracles afin de former mon peuple pour que, s’il ne croyait pas mes paroles, il puisse croire par la puissance de mes miracles. Telles étaient mes divines et amoureuses industries pour que, à n’importe quel prix, je fasse connaître que j’étais leur sauveur. Car sans me connaître,  les créatures humaines ne pouvaient pas recevoir le bien de la Rédemption. Il était donc nécessaire de me faire connaître pour que ma venue sur la terre ne soit pas inutile pour elles. Oh ! Combien ma vie publique symbolise le triomphe du Royaume de mon Fiat parmi les créatures qu’avec des vérités surprenantes je ferai connaître. Et pour y arriver, Je ferai des miracles, des prodiges. Avec la puissance de mon Vouloir, je rappellerai à la vie les cadavres, je répéterai le miracle de la résurrection de Lazare, et malgré le fait qu’elles se soient décomposées dans le mal, qu’elles soient devenues un corps malodorant comme Lazare, mon Fiat les rappellera à la Vie. Il arrêtera la puanteur du péché, il les ressuscitera dans le bien. Bref, Je me servirai de toutes mes divines industries pour que mon Vouloir règne au milieu du peuple. Tu vois par conséquent qu’en chaque parole que j’ai dite et en chaque miracle que j’ai opéré, j’ai appelé ma Volonté à régner au milieu des créatures et que je les ai appelé à vivre dans mon Fiat. »
 
Continuons avec la Passion et la Résurrection :
« Finalement la mort qui préparait ma Résurrection, qui appelait toutes les créatures à ressusciter dans mon Divin Fiat. Et, oh ! Comme elle symbolise la Résurrection du Royaume de ma Volonté. Mon humanité blessée, déformée, méconnaissable, est ressuscitée en pleine santé avec une beauté enchanteresse, glorieuse et triomphante. Elle préparait le triomphe, la gloire de ma Volonté, appelant en elle toutes les créatures et demandant que chacune puisse ressusciter dans mon Vouloir pour passer de l’état de cadavre à la vie, de la laideur à la beauté, du malheur au bonheur. Mon humanité ressuscitée assure le Royaume de ma Volonté sur la terre. Elle était mon acte unique de triomphe et de victoire ; Elle était importante pour moi parce que je ne voulais pas partir pour le Ciel avant d’avoir pu donner tout ce qui peut permettre aux créatures de rentrer à nouveau dans le Royaume de mon Vouloir et dans toute la gloire, le bonheur, le triomphe de mon Fiat Suprême afin qu’il puisse dominer et régner en elles. Par conséquent, unis-toi à moi et fais qu’il n’y ait aucun acte que tu fasses et aucune souffrance que tu subisses sans appeler ma volonté à occuper sa place royale et dominante, et ta victoire sera de la faire connaître, aimer et désirer par toutes les créatures. »
Ne faire aucun acte sans inviter la Divine Volonté ! C’est l’appel continuel de Jésus tout au long des écrits de Luisa. Soyons donc attentifs ! Ici nous abordons le plus important et la conclusion de tout ce que nous avons dit. Tout ce que Dieu a fait depuis le péché et la sortie du paradis, toute l’histoire du peuple de Dieu, tous les grands miracles des personnages de l’Ancien Testament, tout ce que Jésus a fait, tous ses miracles, et tous ce que les saints ont accomplis jusqu’à aujourd’hui, n’avait d’autre but que d’établir le Règne de la Divine Volonté au milieu des créatures.
[1] Is 53, 1-5
[2] « Ne le savez-vous pas ? Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car lui qui est mort, c’est au péché qu’il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant. De même, vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, mais vivants pour Dieu en Jésus Christ. Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs. Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service  de la justice. Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu ». (Rm 6, 3-14)
[3] « Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut , non à celles de la terre. En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire. » (Col 3, 1-4)
[4] 1 Co 2, 9
[5] 2 P 1, 4
[6] Lc 5, 1-11
[7] Col 1, 16
[8] Cela nous fait penser au mythe de la caverne de Platon.
[9] C’est la deuxième fois que Jésus le dit de cette manière : Il est la Divine Volonté en personne.
[10] « Car en lui nous avons le mouvement, l’être et la vie » Ac 17, 28
[11] Ce Dieu caché, c’est le Dieu de notre société actuelle. Ignoré et qui ne cesse pourtant de nous parler. Invisible et qui se manifeste pourtant par tout ce qui existe.  Il est le mouvement de tout, l’impulsion initiale de tout ce qui vit et respire. Il nous enveloppe tous et totalement. Il est en nous. Mais il reste complètement ignoré de la plupart des hommes. On pense que tout nous est dû, que tout ce qui nous entoure sont des choses normales : l’eau, l’air, le sol qui soutient nos pas. Dieu pourvoit a tous nos besoins et reste pourtant ignoré. Le plus grand des dons que nous avons est celui d’exister. Et nous avons, chose inouïe, la possibilité de posséder notre Créateur, de l’avoir en nous, d’être comme Lui et d’agir avec Lui.
[12] « Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie. Voilà ce qui provoque la colère de Dieu contre ceux qui lui désobéissent voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque, vous aussi, vous viviez dans ces désordres. Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche. Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir » (Col 3, 5-9ss)