Dimanche 27 Octobre : Année C . - Missionnaires de la Divine Volonté

Évangile (Lc 18, 9-14)

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici : « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts). Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’ Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

Commentaire du père jean-jacques:

 

 

« Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes ».
Quelle illusion de se croire meilleur que les autres car on devient vite méprisant. – je ne suis pas comme les autres, voleurs et adultères – C’est la tentation de se croire irrépréhensible en listant ses capacités et ses bonnes œuvres sans plus voir son péché. Même dans la « réussite » , tout vient de Dieu « qui nous fera entrer dans son royaume céleste » (2ième lecture)
« Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ».
« La prière du pauvre traverse les nuées » (1ière lecture). Nous sommes dans la vérité quand nous pouvons dire : « seigneur, aie-pitié de moi qui suit un pauvre pécheur ». « Si Dieu préfère l’humilité, ce n’est pas pour nous abaisser ; mais pour être relevé par Lui et pour faire l’expérience de la miséricorde qui vient combler nos vies » (Pape François)
« Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ».
« Il sauve l’esprit abattu ». Il ne craint pas sa faiblesse car il peut s’appuyer sur la puissance de Dieu et dire comme St Paul : « Il m’a rempli de force pour que la proclamation de l’Évangile s’étende à toutes les nations ».
Regardons la mère du Sauveur qui nous aide à avancer dans le chemin de la confiance : « Il s’est penché sur son humble servante. (…)
Père jean-Jacques Duten