RÉVÉLATION DE LA PASSION À LUISA PICCARRETA
Première Heure de l’Agonie dans le Jardin.
Cher fils, chère fille,
-les hommes n’ont agi que sur l’écorce de mon Humanité
-alors que l’Amour éternel agissait sur tout mon intérieur.
Durant mon agonie,
ce ne furent pas les hommes,
mais l’Amour éternel , l’Amour immense,
l’Amour incalculable, l’Amour caché
-qui ouvrit en moi de grandes blessures,
-me transperça avec des clous enflammés,
-me couronna d’épines brûlantes et
-m’abreuva de fiel bouillant.
Dans le Jardin de Gethsémani,
mon Humanité gémissait, suffoquait et
se sentait écrasée sous le poids de tant d’amour –
parce que j’aimais et n’étais pas aimé.
Ces peines d’amour sont les plus amères, les plus cruelles.
Ce sont des peines sans pitié,
plus douloureuses que ma Passion elle-même!
LDC 9 – 25 nov 1909 – LDC 17 – 30 oct 1924-