Nous arrivons à la dernière partie du dialogue entre Jésus et Luisa,
en 1937, Il lui révèle que « il a été décrété dans le consistoire de la très
Sainte Trinité que ma Divine Volonté aura son Royaume sur la terre.
Nous accomplirons autant de prodiges qu’il le faudra. Nous ne reculerons
devant rien pour obtenir ce que nous voulons ».
Ensuite, Jésus décrit à Luisa, de façon très détaillée, la vie dans la
Divine Volonté : » Je veux que tu demandes ma Volonté dans tes souffrances,
dans la nourriture que tu prends, dans l’eau que tu bois, dans le
travail que tu fais – dans ton sommeil. Je veux que tu engages ta respiration
et tes battements de coeur à demander que ma Volonté vienne et
règne… Tout sera pour toi une occasion de demander que ma Volonté
règne parmi les créatures.
Ainsi, il apparaît que le moment présent est le carrefour par excellence
où Dieu et sa Divine Volonté nous rejoignent : si, pour telle ou
telle raison, je n’accueille pas l’instant présent, je rate le Bon Dieu et sa
volonté, mais aussi sa grâce pour vivre, ainsi que l’union transformante.
C’est pourquoi on peut parler du « pouvoir divin » de l’instant présent.
Et Jésus soupire « j’attends impatiemment que ma Volonté puisse être
connue et que les créatures puissent vivre en elle… Oh ! combien j’attends
ce moment, combien je le désire, combien je soupire. La Création n’est
pas terminée. Il me reste encore à accomplir mes plus belles oeuvres. »
Mais, aujourd’hui spécialement, et encore plus que les époques précédentes,
ne pouvons nous pas faire le constat dramatique que Jésus
détaille à sa petite fille ? : « Ma fille, comme il nous est pénible de ne pas
voir la créature vivre dans notre Volonté ! En refusant de vivre en elle,
elle veut nous confiner dans notre céleste Patrie. Elle ne veut pas que
nous vivions avec elle sur la terre. Notre Volonté est un poids pour
elle ; elle fuit notre sainteté, ferme la porte à la lumière et recherche
l’obscurité. Pauvre créature. En faisant sa volonté, elle mourra de
froid et de famine ».
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