En cette fin d’année 1935, Luisa apprend comment l’amour véritable
veut se faire connaître, à la recherche de celle qu’il aime parce qu’il sent
le besoin d’être aimé en retour.
Et Jésus précise « Ma bonne fille, fille de ma Volonté, tu dois savoir
que mon amour est si grand que pour m’en libérer je veux répéter mes
oeuvres…, notre amour n’est pas satisfait s’il ne peut tout donner et répéter
nos oeuvres en celle qui vit dans notre Volonté ».
Les échanges de 1936 nous renseignent sur une notion essentielle :
quelle est la différence entre la créature qui vit dans la Divine Volonté
et celle qui fait la volonté de Dieu ? Jésus répond à sa petite fille qu’il
n’y a pas de comparaison possible entre l’une et l’autre. La première, en
appelant sa Volonté dans ses actes, se débarrasse de ce qui est humain
et elle forme le vide dans son vouloir humain pour faire de la place au
Sien. Et la créature non seulement participe à cet acte, mais elle devient
propriétaire de l’acte divin qui possède la puissance, l’immensité, la sainteté
et la valeur divine qui sont inépuisables. Par contre, en celles qui
font de bonnes oeuvres sans être animées par le divin Vouloir, Jésus
précise que « ce n’est pas nous-mêmes que nous trouvons, mais l’acte fini
de la créature, et comme nous ne trouvons rien de nous dans ce qu’elles
font nous leur donnons le mérite comme paiement, mais ce paiement
n’est pas la propriété qu’elles peuvent toujours produire. C’est pourquoi
ces créatures symbolisent celles qui vivent au jour le jour et difficilement
avec le paiement qu’elles reçoivent ».
L’âme doit arrêter tout ce qui vient d’elle, et c’est le sacrifice des sacrifices,
spécialement en certaines circonstances. Alors, le Seigneur poursuit : « La
première chose que nous voulons est une absolue liberté. Nous voulons
être libres, ma fille, quels que soient les sacrifices que nous demandons
et les oeuvres que nous voulons faire. Sans cela, la vie dans ma Volonté
sera une façon de parler, mais en réalité elle n’existera pas ».
Enfin, si la volonté des créatures ne travaille pas avec le Divin Vouloir,
elles vivent seules. Elles sentiront tous les biens brûler et seront assoiffées
par les passions du péché. C’est pourquoi il n’y a pas de mal plus grand
que de ne pas vivre dans la Divine Volonté.
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