FÊTE DE LA SAINTE FAMILLE DE JÉSUS, MARIE ET JOSEPH. Année C, 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté

Ben Sira 3, 2-6. 12-14 ; Ps 127 ; Col 3, 12-21 ;

Évangile de Matthieu 2, 13-15.19-23

Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils . Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen. 

Commentaire du père Jean-Jacques :

 

Dans l’Évangile de Matthieu, trois paroles scandent l’obéissance silencieuse de Joseph et dessinent les fondations de la vie familiale :
« Lève-toi », « prends l’enfant », « retire-toi ».
Se lever, c’est faire confiance à la Parole de Dieu, et entrer résolument dans l’action.
Prendre l’enfant, c’est accueillir la vie comme un don, et en faire le cœur même de la mission familiale. Mais c’est aussi, chercher à la protéger : (« Joseph part avec l’enfant et sa mère se réfugier en Égypte »).
 
 Se retirer enfin, jusqu’en Galilée, c’est accepter l’humilité, le temps caché, la patience nécessaire pour que la vie grandisse loin du bruit et de la peur.
À l’image de la Sainte Famille, le couple et la famille sont appelés à écouter humblement Dieu et attendre avec sagesse afin de fortifier leur amour.
C’est ce que rappelle saint Paul (2e lecture), en invitant à se revêtir de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
Ces attitudes sont les fondations sur lesquelles une famille peut avancer dans l’amour du Christ et devenir, à son tour, témoin et messagère de la bonne Nouvelle de l’espérance, de la joie de Dieu venue habiter parmi nous.
 
Bonne fête de la Sainte Famille !
Père Jean-Jacques Duten