Mardi 14 octobre 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 11, 37-41
En ce temps-là, pendant que Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place. Le pharisien fut étonné en voyant qu’il n’avait pas fait d’abord les ablutions précédant le repas. Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous. » 
Vous les pharisiens, vous purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté. Lc 11, 39
Elles ne voient pas la Volonté suprême dans les choses naturelles et s’y attachent avec cupidité pour se former une vaine gloire, une estime qui les aveugle, une idole pour leur cœur.

 

Le livre du Ciel Tome 20, 28 janvier 1927
Le Fiat suprême est plus qu’un père, car il contient la fontaine de tous les biens et, par conséquent, là où il est présent, le bonheur règne ainsi que l’abondance. D’autant plus qu’avec l’âme qui a la possession de la Divine Volonté, le Fiat fait régner l’abondance et administre à l’âme et au corps un regard aigu et pénétrant, de sorte que l’âme pénètre les choses naturelles qui cachent le Fiat comme un voile ; et en déchirant ces voiles, l’âme voit dans les choses naturelles la noble Reine de la Divine Volonté qui règne et domine en elle. Ainsi, les choses naturelles disparaissent pour cette âme, et elle trouve en toute chose l’adorable Volonté qu’elle possède ; elle l’embrasse, elle l’adore, et tout devient Divine Volonté pour cette âme. Par conséquent, chaque chose naturelle additionnelle est pour elle un
acte nouveau the Divine Volonté qu’elle possède. Ainsi, les choses naturelles sont des moyens pour celle qui est une enfant de ma Volonté afin de faire mieux connaître ce que ma Volonté fait, peut faire, et possède, et jusqu’à quel excès elle aime la créature. Veux-tu donc savoir
pourquoi les créatures manquent de moyens naturels, et pourquoi ils lui sont souvent enlevés pour la réduire à la plus sordide misère ? Premièrement, parce que les créatures ne possèdent pas la plénitude du Fiat suprême ; deuxièmement, parce qu’elles confondent les choses naturelles et mettent la nature à la place de Dieu ; elles ne voient pas la Volonté suprême dans les choses naturelles et s’y attachent avec cupidité pour se former une vaine gloire, une estime qui les aveugle, une idole pour leur cœur. Cela étant, il est nécessaire que les choses naturelles leur manquent pour mettre leur âme en sécurité. Mais pour celle qui est une enfant de ma Volonté, tous ces dangers n’existent pas et je veux par conséquent qu’elle soit dans l’abondance et ne manque de rien.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus se dresse et, les mains appuyées sur le bord de la table, il commence ses invectives :
       « Vous autres pharisiens, vous lavez l’extérieur de la coupe et du plat, vous vous lavez les mains et les pieds, comme si le plat et la coupe, les mains et les pieds devaient entrer dans votre âme, que vous aimez proclamer pure et parfaite. Or ce n’est pas vous, mais Dieu qui doit le proclamer. Eh bien, sachez ce que Dieu pense de votre âme : il la voit remplie de mensonge, de souillure et de violence, pleine de méchanceté. Or rien de ce qui vient de l’extérieur ne peut corrompre ce qui est déjà corruption. »
       Il détache sa main droite de la table et, involontairement, se met à faire des gestes tout en poursuivant :
       « Mais Celui qui a fait votre âme comme votre corps ne peut-il pas exiger que vous fassiez preuve pour l’intérieur du même respect que pour l’extérieur, au moins dans une égale mesure ? Vous êtes des insensés pour intervertir l’importance de ces deux valeurs. En outre, le Très-Haut ne voudra-t-il pas que vous preniez davantage soin de votre âme — elle qu’il a créée à sa ressemblance et à qui la corruption fait perdre la vie éternelle — que de votre main ou de votre pied qui peuvent être lavés facilement de leur saleté ? D’ailleurs, même s’ils restaient sales, cela n’aurait aucune influence sur la pureté intérieure. Et est-ce que Dieu peut se préoccuper de la propreté d’une coupe ou d’un plateau alors que ce sont des objets sans âme, qui ne peuvent avoir de l’influence sur votre esprit ?
       Je lis ta pensée, Simon Boetos. Non. Cela ne s’impose pas. Ce n’est pas par souci de santé, pour protéger la chair, la vie, que vous prenez ces soins, que vous pratiquez ces purifications. Le péché charnel, et aussi ceux de gloutonnerie, d’intempérance, de luxure, sont plus nuisibles à la chair qu’un peu de poussière sur les mains ou sur un plat. Vous les pratiquez néanmoins sans vous préoccuper de protéger votre existence et de sauvegarder votre famille. Vous faites ainsi des péchés de plusieurs espèces car, outre la contamination spirituelle et charnelle, le gaspillage de biens, le manque de respect pour votre famille, vous offensez le Seigneur par la profanation de votre corps, temple de votre âme, où devrait se trouver le trône de l’Esprit Saint. De même, vous offensez le Seigneur par le péché que vous faites en estimant qu’il vous faut vous protéger des maladies qui viendraient d’un peu de poussière, comme si Dieu ne pouvait intervenir pour vous protéger des maux physiques, si vous recourez à lui avec un esprit pur.
       Celui qui a créé l’intérieur n’aurait-il donc pas créé l’extérieur et réciproquement ? Et n’est-ce pas l’intérieur qui est le plus noble et qui porte davantage l’empreinte de la ressemblance divine ?
       Par conséquent, manifestez-vous par des pratiques dignes du Seigneur, et non par des mesquineries qui ne s’élèvent pas au-dessus de la poussière pour laquelle et de laquelle elles sont faites, de cette pauvre poussière qu’est l’homme considéré comme créature animale, de la boue qui a reçu une forme et qui redevient poussière dispersée par le vent des siècles. Accomplissez des œuvres qui demeurent, qui soient royales et saintes, couronnées par la bénédiction de Dieu. Accomplissez des œuvres de charité et faites l’aumône, soyez honnêtes, soyez purs dans vos actes comme dans vos intentions, et tout le sera en vous sans qu’il soit nécessaire de recourir à l’eau des ablutions.
       Mais que vous croyez-vous donc ? Que vous êtes en règle parce que vous payez les dîmes sur les épices ? Non. Malheur à vous, pharisiens qui payez les dîmes sur la menthe et la rue, la moutarde et le cumin, le fenouil et les autres herbes, mais négligez ensuite la justice et l’amour de Dieu. Payer les dîmes est une obligation et il faut le faire, mais il y a des devoirs plus élevés qu’il convient d’accomplir eux aussi. Malheur à celui qui observe les prescriptions extérieures et néglige les intérieures basées sur l’amour de Dieu et du prochain ! Malheur à vous, pharisiens : vous aimez prendre les premières places dans les synagogues et dans les assemblées, et être honorés sur les places publiques, mais vous ne pensez pas à faire des œuvres qui vous donnent une place au Ciel et vous méritent le respect des anges. Vous êtes semblables à des tombeaux cachés qui passent inaperçus pour celui qui les frôle et n’en éprouve aucune répulsion, mais qui serait dégoûté s’il pouvait voir ce qu’ils renferment. Pourtant, Dieu voit les choses les plus secrètes, et il ne se trompe pas quand il vous juge. » Tome 6 – ch 414.5