De l’Évangile de Luc 17, 11-19
En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »
Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Lc 17, 16
C’est ma grâce qui permet à la créature de faire tout ce qu’elle fait, mais ma grâce veut trouver, en même temps, l’appui des dispositions et de la bonne volonté de la créature.
Le livre du Ciel Tome 19, 13 septembre 1926
Ma fille, vivant sur la terre tout est caché, secret, tout paraît mystérieux, et, si on sait quelque chose, cela est si négligeable que l’homme trouve toujours à redire sur tout ce que Je fais dans mes œuvres à travers les voiles des créatures, en disant : » Pourquoi ces bienfaits, ces connaissances ne furent pas données avant, à l’époque des si nombreux saints ? Dans l’Éternité Il n’y aura pas de secrets, Je dévoilerai tout, en montrant les choses et mes œuvres avec justice. Car, la Suprême Majesté n’aurait jamais pu donner ce qu’Elle voulait si dans la créature il n’y avait pas les actes suffisants. Il est vrai aussi que c’est ma grâce qui permet à la créature de faire tout ce qu’elle fait, mais ma grâce veut trouver, en même temps, l’appui des dispositions et de la bonne volonté de la créature. Donc, pour remettre en état mon Règne de ma Volonté sur la terre, Il faut que les actes de la créature soient suffisants afin que mon Règne ne reste pas « en l’air », mais descende, se formant à travers les actes accomplis par la créature même, pour pouvoir obtenir un aussi grand bien. C’est la raison pour laquelle Je te pousse à faire le tour de toutes nos œuvres, Création et Rédemption, pour que tu mettes de côté tes actes, ton « je t’aime », ton adoration, ta reconnaissance, ton merci, sur toutes nos œuvres. Je l’ai fait avec toi à maintes reprises et, enfin, après ton petit tour dans notre Volonté, pour ton refrain que Nous avons tant apprécié : » Suprême Majesté, ta petite fille vient à toi, sur tes genoux paternels, te demander que tous puissent connaître ton FIAT, ton Règne; je te demande le triomphe de ta Volonté afin qu’Elle domine et règne sur tous. Je ne suis pas la seule à te le demander, mais avec moi, toutes tes œuvres et ta propre Volonté. C’est donc au nom de tous que je te demande, je supplie ton FIAT. » Si tu savais à quel point notre Être Suprême est touché par ce refrain !

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
L’un des lépreux les suit de plus en plus près, même sur la grand-route — qu’ils ont fini par atteindre —, en désignant Jésus aux pèlerins.
Les apôtres, agacés, se retournent deux ou trois fois en intimant au lépreux, parfaitement guéri, de se taire. Et, la dernière fois, ils vont jusqu’à le menacer.
Mais lui, cessant un instant de s’égosiller pour s’adresser à tous, répond :
« Et que voulez-vous ? Que je ne proclame pas le prodige que Dieu a fait pour moi ? Voulez-vous que je ne le bénisse pas ?
– Bénis-le dans ton cœur et tais-toi, lui répondent-ils, fâchés.
– Non, je ne puis me taire. C’est Dieu qui met ces mots sur mes lèvres. » Et il reprend à haute voix : « Habitants des deux côtés de la frontière, et vous qui passez par hasard, arrêtez-vous pour adorer celui qui régnera au nom du Seigneur. Je me moquais de toutes ces paroles, mais maintenant je les répète, car je les vois accomplies. Voici que toutes les nations s’ébranlent et s’avancent dans l’allégresse vers le Seigneur par les chemins des mers et des déserts, par les collines et les monts. Et nous aussi, le peuple qui a cheminé dans les ténèbres, nous allons marcher vers la grande Lumière qui a surgi, vers la Vie, et sortir de la région de la mort. De loups, léopards ou lions que nous étions, nous allons renaître dans l’Esprit du Seigneur et nous nous aimerons en lui, à l’ombre du Rejeton de Jessé devenu un cèdre sous lequel campent les nations rassemblées par lui des quatre coins de la terre. Voici venir le jour où la jalousie d’Ephraïm prendra fin, parce qu’il n’y a plus Israël et Juda, mais un seul Royaume : celui du Christ du Seigneur. Voilà, je chante les louanges du Seigneur qui m’a sauvé et consolé. Je vous le dis : louez-le et venez boire le salut à la source du Sauveur. Hosanna ! Hosanna aux prodiges qu’il accomplit ! Hosanna au Très-Haut qui a placé au milieu des hommes son Esprit en le revêtant de chair, pour qu’il devienne le Rédempteur ! »
Il est intarissable. La foule augmente, les gens se groupent, encombrant la route. Ceux qui étaient en arrière accourent, ceux qui étaient en avant rebroussent chemin. Les habitants d’un petit village, près duquel ils se trouvent maintenant, s’unissent aux passants.
« Mais fais-le taire, Seigneur ! C’est un Samaritain : les gens le disent. Il ne doit pas parler de toi si tu ne permets même pas que nous te précédions en t’annonçant ! » disent les apôtres, contrariés. Tome 6 – ch 483.7