Mercredi 30 juillet 2025 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 13, 44-46
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »

 

Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. Mt 13, 46
Il regarde ensuite pour voir si toutes les choses créées sont ornées de la perle du prodigieux secret de ton « Je t’aime ».

 

Le livre du Ciel Tome 24, 26 avril 1928
Ma fille, un amour pur, saint et droit est une naissance divine. Il vient de Dieu et il a la vertu de s’élever et d’entrer en Dieu, de multiplier ses naissances et d’apporter Dieu lui-même à toutes les créatures qui aspirent à l’aimer. Par conséquent, lorsque l’âme est investie par cet amour et reçoit cette naissance, elle peut former d’autres naissances autant de fois qu’elle dit son « Je t’aime » ; de telle sorte que son « Je t’aime » vole vers Dieu ; et l’Être suprême,
regarde dans ce « Je t’aime » de la créature et il se voit lui-même tout entier dans ce petit « Je t’aime » ; et Dieu sent que c’est lui tout entier qui lui est donné par la créature. Ce petit « Je t’aime » contient un prodigieux secret : dans sa petitesse, il contient l’infini, l’immensité, la puissance, si bien qu’il peut dire : « Je donne Dieu à Dieu. » Dans ce petit « Je t’aime » de la créature, l’Être infini sent que toutes ses divines qualités sont doucement caressées, car comme cette naissance est de lui, il se trouve en elle tout entier. Voilà ce que tu me donnes avec tes « Je t’aime » ; tu me donnes chaque fois à moi-même. Tu ne pourrais rien faire de plus grand, de plus beau ni de plus agréable que de me donner tout entier à moi-même. Mon Fiat, qui forme pour moi la vie de ton « Je t’aime » en toi, fait ses délices en formant de nous ces nombreuses naissances ; il garde ainsi le rythme des « Je t’aime » en toi, avec l’ardent
désir de toujours frapper cette monnaie divine de tes «Je t’aime » pour chaque chose créée. Il regarde ensuite pour voir si toutes les choses créées sont ornées de la perle du prodigieux secret de ton « Je t’aime ». Ma fille, nous ne regardons pas pour voir si ce que fait la créature est grand ou petit : nous regardons pour savoir si le prodige de notre secret est présent, si ses actes, ses pensées et ses soupirs les plus minuscules sont investis de la puissance de notre Volonté. Tout est là, et c’est tout pour nous.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ecoutez : Un homme était allé par hasard dans un champ y prendre du terreau pour l’emporter dans son jardin ; en creusant avec effort le sol dur, il trouve, sous une couche de terre, un filon de métal précieux. Que fait-il donc ? Il recouvre de terre sa découverte. Il n’hésite pas à travailler davantage, car cette découverte en vaut la peine. Puis il rentre chez lui, rassemble toutes ses richesses en argent ou en objets et les vend contre une belle somme. Puis il va trouver le propriétaire du terrain et lui dit :
       “ Ton champ me plaît. Combien en veux-tu ? ”
       “ – Mais il n’est pas à vendre ”, répond l’autre.
       Mais l’homme offre des sommes toujours plus grandes, disproportionnées par rapport à la valeur du terrain, et il finit par décider le propriétaire qui se dit : “ C’est homme est fou ! Mais puisqu’il l’est, j’en profite. Je prends la somme qu’il me propose. Ce n’est pas de l’usure, puisque c’est lui qui me l’offre. Grâce à elle, je m’achèterai au moins trois autres champs, et plus beaux. ” Et il vend, persuadé d’avoir fait une excellente affaire.
       Or c’est l’autre, au contraire, qui a fait une excellente affaire, car il se prive d’objets qui auraient pu être volés, perdus ou usés, et il acquiert un trésor qui, parce qu’il est vrai, naturel, est inépuisable. Cela vaut donc la peine qu’il sacrifie ce qu’il possède pour faire cet achat : car s’il reste quelque temps avec ce seul champ pour tout bien, en réalité il possède pour toujours le trésor qu’il recèle. (…) Tome 4 – ch 237.4