En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise et qu’il a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. » Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. » Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète : J’ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères…Mt 13, 32
Tout ce qui est fait dans ma Divine Volonté est semé, germe et grandit de façon admirable sur la terre pendant qu’elle y vit…
Le livre du Ciel Tome 29, 8 juin 1931
Ma bonne fille, le grand bien de la vie dans le divin Vouloir est étonnant et presque incompréhensible à la créature humaine. Tu dois savoir que tout ce que l’on fait de bien et de saint dans ma Divine Volonté n’est rien d’autre qu’une semence qui germe dans le champ de l’âme pour donner une lumière divine et former un commencement qui n’aura pas de fin parce que tout ce qui est fait dans ma Divine Volonté est semé, germe et grandit de façon admirable sur la terre pendant qu’elle y vit, et trouvera son achèvement dans le ciel. Le développement ultime, la variété de beautés, les tons, les teintes les plus belles seront donnés dans le Pays céleste. De sorte que chaque acte accompli sur terre aura sa place dans le séjour céleste, chaque acte accompli par la créature lui apportera de nouvelles béatitudes, des joies nouvelles communiquées par mon Vouloir. Mon divin Fiat ne dit jamais à la créature que c’est suffisant ; il veut la faire grandir en sainteté, en grâce, en beauté jusqu’à son dernier souffle de vie ici-bas, et il se réserve par conséquent le dernier coup de pinceau et l’accomplissement de son triomphe complet dans les célestes régions. Par conséquent, les créatures dans ma Volonté n’arrêtent jamais, et selon les circonstances de la vie, elles connaissent tantôt les souffrances, tantôt les humiliations et tantôt la gloire afin de pouvoir toujours mener leur course dans ma Volonté et lui laisser le champ libre pour semer dans la créature de nouvelles semences divines que le divin Fiat s’engage à cultiver et à faire grandir de façon admirable, jusqu’à leur achèvement dans la céleste gloire. C’est pourquoi rien ne commence au ciel, mais tout commence sur terre et c’est le ciel qui l’achève.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ne croyez pas que les œuvres qui permettent d’obtenir le Royaume des Cieux sont bruyantes et tapageuses. Ce sont des actions ordinaires, communes, mais faites dans un but surnaturel d’amour. L’amour, c’est la semence de la plante qui, naissant en vous, s’élève jusqu’au ciel et c’est à son ombre que naissent toutes les autres vertus. Je le comparerai à une minuscule graine de sénevé. Comme elle est petite ! C’est même l’une des plus petites que l’homme sème. Et pourtant, une fois la plante développée, voyez comme elle devient forte, touffue, et combien de fruits elle donne ! Non pas cent pour cent, mais cent pour un. C’est la plus petite, mais la plus active. Et que de profit elle vous donne !
Il en va de même de l’amour. Si vous enfermez dans votre sein une semence d’amour pour notre Dieu très saint et pour votre prochain, et si vos actions sont inspirées par l’amour, vous ne manquerez à aucun précepte du Décalogue. Vous ne mentirez pas à Dieu par une religion fausse faite de pratiques et non de spiritualité. Vous ne mentirez pas à votre prochain en vous conduisant en enfants ingrats, en époux adultères ou même seulement trop exigeants, en commerçants malhonnêtes, en menteurs dans la vie, en personnes violentes envers qui vous est hostile. Regardez combien d’oiseaux, à cette heure chaude, se réfugient dans les feuillages de ce jardin. D’ici peu, cette plante de sénevé, encore petite maintenant, sera un vrai perchoir. Tous les oiseaux viendront à l’abri et à l’ombre de ces plantes si touffues et si hospitalières. Les petits oiseaux apprendront à voler en sécurité dans ces rameaux qui servent d’échelles pour monter et de filet pour éviter la chute. Il en est ainsi de l’amour, base du Royaume de Dieu.
Aimez et l’on vous aimera. Aimez et vous serez compatissants. Aimez et vous ne serez pas cruels en exigeant plus qu’il n’est permis de ceux qui vous sont soumis. Amour et sincérité pour obtenir la paix et la gloire des Cieux. Sinon, comme l’a dit Benjamin, tous vos actes accomplis en mentant à l’amour et à la vérité se changeront en paille pour votre lit infernal.
Je ne vous en dis rien de plus. Je vous dis seulement : gardez présent à l’esprit le grand précepte de l’amour et soyez fidèles à Dieu Vérité et à la vérité en toute parole, acte et sentiment, car la vérité est fille de Dieu. Ce doit être un continuel travail de perfectionnement de votre part, comme la semence qui croît jusqu’à ce qu’elle atteigne sa perfection. Un travail silencieux, humble, patient. Soyez certains que Dieu voit vos combats et vous récompense davantage pour un égoïsme vaincu, pour une vilaine parole que vous retenez, pour une exigence qui ne s’impose pas, que si, armés pour la lutte, vous mettiez à mort l’ennemi. Le Royaume des Cieux, dont vous serez les possesseurs si vous vivez en justes, se construit par les petites réalités quotidiennes. Par la bonté, la modération, la patience, en se contentant de ce que l’on a, par la compassion réciproque, par l’amour, l’amour, l’amour.
Soyez bons. Vivez en paix les uns avec les autres. Ne murmurez pas. Ne jugez pas. Dieu sera alors avec vous. Je vous donne ma paix comme bénédiction et comme remerciement de la foi que vous avez en moi. Tome 3 – ch 184.8