De l’Évangile de Matthieu 12, 38-42
En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits. Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas. Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
[…] en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
[…] elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent. »
Le livre du Ciel Tome 12, 10 décembre 1918
Je disais à mon doux Jésus : « Vois, je ne sais rien faire et je n’ai rien à te donner. Néanmoins, je te donne mon néant. J’unis ce néant au tout que tu es et je te demande des âmes : quand je respire, mes respirations te demandent des âmes. Accompagnés de larmes
incessantes, les battements de mon cœur te demandent des âmes ; les mouvements de mes bras, le sang qui circule dans mes veines, les clignotements de mes yeux et les mouvements de mes lèvres te demandent des âmes. Et je te fais cette demande en m’unissant à toi, à ton Amour, dans ta Volonté. » Pendant que je disais cela, mon Jésus bougea en moi et Il me dit: « Ma fille, combien sont douces et plaisantes à mes oreilles les prières des âmes intimes avec Moi ! Je sens en elles se répéter ma vie cachée de Nazareth, sans apparence, éloignée des foules, sans le bruit des cloches, à peine connu. Je m’élevais entre le Ciel et la terre et Je demandais des âmes. Chacun de mes battements de cœur, chacune de mes respirations réclamaient des âmes. Ainsi, ma voix se répercutait dans le Ciel et amenait l’Amour du Père à me donner des âmes. Que de merveilles n’ai je pas accomplies pendant ma vie cachée ! Elles étaient connues seulement de mon Père dans le Ciel et de ma Mère sur la terre. Il en va ainsi pour mes âmes intimes quand elles prient. Même si aucun son n’est entendu sur la terre, leurs prières résonnent comme des cloches dans le Ciel, elles invitent tout le Ciel à s’unir à elles pour implorer la divine Miséricorde de se manifester sur la terre afin que les âmes se convertissent. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
[Maria Valtorta écrit : ]
Que le Seigneur est bon ! Lorsque je contemple la bonté infinie de Dieu, je sens mon cœur qui fond de gratitude et d’amour. Et de douleur aussi parce que je me rends compte qu’ils sont peu nombreux ceux qui voient à quel point le Seigneur est bon.
Pour le reconnaître “bon”, beaucoup s’attendent à des faveurs exceptionnelles, prêts à nier sa bonté aussitôt qu’une chose désagréable frappe quelqu’un. Mais le Seigneur est toujours “bon”, un vrai “Papa” pour ses enfants fidèles, et même pour ceux qui le sont moins, auxquels il prodigue les trésors infinis d’un patient amour qui sait attendre le repentir.
Mais, alors, avec ses enfants fidèles ! Avec ceux qui mettent leur main d’enfant dans sa main de Père, et qui vont ainsi, le regardant avec le saint et aimant orgueil d’enfants épris de leur parent, avec ceux-là, oh ! Quel poème, quelle œuvre de parfaite bonté accomplira Dieu ! Il a des prévoyances touchantes, à chaque instant, à chaque occasion. Il transforme en réalités, non seulement les besoins, mais aussi les moindres désirs de ses petits enfants fidèles, et ces réalités, il nous en fait cadeau, il nous les offre comme des récompenses, tel un bon “Papa”, pour nous rendre heureux.
Je pense à cette phrase de l’Evangile : “Personne n’a abandonné maison et parents par amour pour moi qui ne reçoive le centuple maintenant et dans le monde à venir la vie éternelle” ; et à cette autre : “Donnez et il vous sera donné ; il vous sera versé dans les bras une bonne mesure, bien secouée, pleine, débordante”.
Oui, c’est vraiment comme ça. A celui qui met Dieu au-dessus de toute chose, qui fait de lui son centre et du travail pour le Seigneur son but, Dieu donne, non seulement une rétribution proportionnelle à ce qu’il a accompli, mais le “centuple”, et même le superflu, en mesure débordante, puisque Dieu est un si grand Seigneur qu’il peut couvrir ses fidèles sujets d’un excès de trésors, et un si bon Père que c’est une joie pour lui, dans la joie de son Essence, de procurer la joie à ses créatures… Et il ne faut pas craindre que ses trésors de Roi et de Père s’épuisent puisque, comme d’une source intarissable, un flot continu de puissance coule du sein de la triade éternelle, lequel se transforme en grâces pour ceux qui l’aiment.
Les Cahiers de 1943, 24 mai