En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : ‘Le règne de Dieu s’est approché de vous.’ » Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : ‘Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.’ Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. » Les 72 disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair. Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire. Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Lc 10, 1
J’ai tout confié aux Apôtres afin qu’ils puissent être les annonceurs du Royaume de Rédemption…
Le livre du Ciel Tome 20, 6 novembre 1926
Ma fille, courage, laisse-moi te manifester ce qui est nécessaire concernant le Royaume de ma Volonté afin que rien ne manque pour le former dans la famille humaine. Alors, lorsque tout sera terminé, je t’amènerai rapidement dans notre Patrie. Crois-tu que tu verras le plein triomphe du Royaume du Fiat éternel avant de venir au ciel ? C’est du ciel que tu vas voir son plein triomphe. Il en sera pour toi comme pour moi avec le Royaume de Rédemption. J’ai fait tout ce qu’il fallait ; j’ai établi la fondation, j’ai donné les lois et les conseils nécessaires ; j’ai institué les Sacrements, j’ai laissé les Évangiles comme norme de leur vie, j’ai enduré des souffrances inouïes jusqu’à la mort ; mais lorsque j’étais sur terre, je n’ai vu que très peu ou presque rien des fruits et de l’accomplissement de la Rédemption. Après avoir tout fait, et n’ayant plus rien d’autre à faire, j’ai tout confié aux Apôtres afin qu’ils puissent être les annonceurs du Royaume de Rédemption et que les fruits des œuvres que j’ai accomplies pour le Royaume de Rédemption puissent venir. La même chose se passera pour le Royaume du Fiat suprême. Nous le ferons ensemble, ma fille. Tes souffrances, tes longs sacrifices, tes incessantes prières pour que mon Royaume puisse venir bientôt, et mes manifestations concernant ce Royaume, j’unirai tout cela avec moi pour en faire les fondations. Et lorsque tout sera terminé, je confierai mon Royaume à mes ministres afin que, tels des seconds apôtres du Royaume de ma Volonté, ils puissent en être les annonciateurs.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. » Tome 4 – ch 278.6